Calendar Girl : juin - Audrey Carlan


Auteur :
 Audrey Carlan

Éditions : Hugo
Genre : Erotisme
Date de publication originale : 2017
Pages : 155

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Synopsis :

   Voilà Mia dans la capitale, Washington, DC. Elle n’est pas très enthousiaste sur sa mission du mois, puisqu’elle doit jouer la compagne de Warren Shipley, un homme âgé et surtout l’un des plus riches businessmans des États-Unis. Elle doit lui servir de faire valoir vis-à-vis des hommes d’affaires qu’il veut approcher.

Mais elle va vite changer d’avis lorsqu’elle est accueillie par Aaron Shipley le fils de Warren.

Aaron est non seulement irrésistible physiquement, raffiné, mais aussi le plus jeune sénateur des États-Unis. À trente-cinq ans, il est riche comme Crésus, célibataire, et fait les couvertures de tous les magazines du pays.

Mia, qui pensait que la politique était un monde ennuyeux, va s’apercevoir qu’il n’y a rien de plus excitant que la démocratie. Et, pourtant, il va lui falloir beaucoup de force et de courage pour surmonter de bien tristes événements. Heureusement, elle sera bien entourée…





Dans cette série :
Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin
   

Ce que j'en ai pensé :

Que vous dire sur ce roman, alors que je l'ai lu il y a à peine trois mois !! Et bien pas grand chose car même en relisant le synopsis, je ne me souviens de rien. Est-ce que cela vous est déjà arrivé d'avoir aucun souvenir d'un roman, c'est la page blanche cérébrale. Mon cerveau est parti se reposer, ou justement la lecture de ce roman a mis totalement en pause ce dernier ?

Je sais que je l'ai lu après avoir terminé un roman qui m'a pris un temps infini pour le terminer et dont je n'ai pas aimé le contenu, et que j'avais besoin d'une lecture plutôt futile pour me détendre et me remettre en selle. Et j'avoue que c'est sans doute le seul intérêt de cette saga. Une lecture d'une après-midi au ciel couvert, où la température négative ne nous donne pas envie de mettre le nez dehors. Mais jusqu'à présent, même si je ne me rappelle pas en détail de toutes mes lectures, je suis tout de même surprise de ne garder ici aucun souvenir. 

Ah si peut être, je crois que je me rappelle d'une scène dont Mia va se souvenir longtemps entre une bimbo girl et un vieux argenté dans les toilettes d'un grand restaurant lors d'un repas de charité. Je fouille encore mon esprit et ça me revient un peu , par bribes. Puis-je considérer mon cerveau comme une pompe, lorsque je l'actionne, il remonte à la surface certaines images que je me suis faites ?

C'est bien ça, un groupe de vieux riches qui exhibent leur proie du jour, du mois ou de l'année à chaque repas d'affaire, dont le QI frôle le niveau de la mer. Ici la femme n'est qu'une enveloppe charnelle que l'on façonne façon journal du Hard, juste pour le bon plaisir de ses messieurs. Et on parle encore d'égalité sociale entre Hommes et Femmes. Et on nous demande pourquoi encore la journée du 8 mars ? Sans pour en faire pour autant l'avocat du diable Audrey Carlan navigue dans cet univers qui n'est pas celle de notre milliardaire du mois, mais qui n'a pas le choix que de faire autrement. Peur des préjugés, peur de l'écartement sociale et surtout professionnel, doit-on encore suivre les codes que la société élitiste impose et faire comme tout le monde ? C'est plutôt déprimant au final, puisque même Mia va être sur le point de se faire violer par un petit trou du cul qui croit que tout lui est dû. L'éducation, l'inculcation des valeurs de la famille et du respect de la femme sont-elles tellement oubliés chez les huiles, que tout doit passer par l'apparence et l'exhibition ?

A défaut d'être une critique que ce roman, je ne peux que critiquer les affres de l'époque dans la quelle nous nous situons. Certains crieront que c'était pareil avant. Je ne suis pas tout à fait d'accord. Les hommes allaient au bordel, se trouvaient de belles femmes et s'adonner à leur plaisir sexuel abrités derrières de jolies façades et de belles portes bien lourdes et le silence était d'or. Quand cette société a-t-elle décidé d'ouvrir portes et fenêtres, quitter, femmes et enfants, pour jeter à la face de chacun "je suis le plus beau", "je suis le plus fort", "je suis le plus intelligent" et surtout "je suis avec la femme la plus belle que je saute comme je veux quand je veux". La femme quand à elle, avait-elle le choix à l'époque, l'a-t-elle toujours? Elle ne sont plus considérées devant le monde comme des femmes de petite vertu, mais tout le monde le pense quand même derrière leur dos. Et quand dans ce contexte une vrai histoire d'amour se crée, il est impossible de ne pas se dire, c'est un fake. C'est l'arroseur arrosé, se faire piégé à son propre jeu car on n'a pas respecté ses propres règles. 

Et Mia dans tout ça, elle va donc aider ce pauvre milliardaire a assumé son amour caché avec sa dame de maison, que c'est romantique ? Et bien non. Ici le plaisir est seulement unilatéral, imposé et dominateur. Des couples de façade qui donnent envie de vomir et surtout les conséquences que cela entraîne dans la nouvelle génération qui prenne exemple sur leurs vieux et qui souhaite encore faire plus fort, plus haut, plus loin. 

#balancetonporc, n'est pas loin mais ici c'est juste autorisé et même recommandé. 

Un roman à l'antipode du féminisme, même Mia essaye de louvoyer dans ce monde terne et monotone mais ce ne sera pas suffisant. 

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