Bilan du mois de MAI


 Bilan du mois de MAI


Je vous retrouve avec un peu de retard pour mon bilan de lecture du mois de mai, mais le début de ce mois de juin est on ne peut plus mouvementé.
J'ai énormément de boulot durant cette période avec des sujets urgents à gérer et très chronophages.
Ma famille a été touchée par la gastro, et oui, il y en a encore qui traine, et je suis la seule rescapée, mais je subis les dommages collatéraux c'est à dire une montagne de draps à laver. Je vous fais grâce des détails...
La fatigue s'accumule, le temps pluvieux et froid ne me donne aucune motivation.

Côté lecture, j'ai reçu mon second colis pour le  #PrixRomanFnac, trois nouveaux livres. Il m'en reste encore deux à finir, et j'avoue que ça commence à faire beaucoup et j'ai envie de passer à autre chose, mais je me suis engagée, alors je ne faiblis pas. C'est une expérience très enrichissante, mais c'est vrai que c'est intensif. Deux mois c'est relativement court pour ingurgiter 6 romans. Heureusement que j'ai reçu des romans relativement cours, moins de 350 pages, sinon je ne sais pas comment j'aurai pu faire.

J'ai ce mois-ci abandonné 2 romans pourtant lu à plus de 45% chacun, mais je ne m'y retrouvais vraiment pas.
https://img.livraddict.com/covers/640/640557//mincouv4834900.pngIl s'agit de Baal de Gilbert Laporte, un auteur auto édité. Que puis-je en dire en quelques lignes :
Un déséquilibre flagrant entre exposé historique très académique et scènes d’action peu crédibles nuit à la cohérence du récit. Les personnages manquent de profondeur, certains sont interchangeables, d'autres inutiles ou traités de façon clichée, notamment les figures féminines. L'absence d'émotions face aux événements majeurs empêche toute immersion. La glorification du luxe, omniprésente et gratuite, alourdit inutilement l'intrigue. Dommage, car le potentiel historique, les décors et quelques parallèles temporels sont réussis mais restent sous-exploités.

https://img.livraddict.com/covers/220/220949/mincouv4750269.jpgLe second concerne La Faucheuse, tome 1de Neal Shusterman
Je me suis sentie très vite mal à l’aise. Le système des faucheurs, sans justification claire ni cadre moral, m’a semblé vide de sens et cruellement déshumanisé. Le détachement émotionnel omniprésent, la manipulation mentale, et le basculement de Citra, que j’ai trouvée opportuniste et dérangeante, ont renforcé mon malaise. Rowan, plus nuancé, aurait pu me retenir, mais le duel imposé ont scellé mon abandon. Ce n’était pas un livre pour moi, et je l’ai refermé sans aucune culpabilité.


Mon bilan pour ce mois de mai, c'est donc 7 romans pour 2 300 pages tout rond icon_wink de très bonnes lectures et d'autres un peu moins. J'ai réussi à alterné les romans imposés par d'autres que j'ai choisi et ça m'a fait du bien de pouvoir vous proposez des contenus variés. Je ne vous présente ici que les romans hors #PrixRomanFnac.


https://img.livraddict.com/covers/16/16235/mincouv70365390.jpgLa Roue du Temps, tome 06 : Le Jeu des ténèbres - Robert Jordan
Jordan tisse une intrigue subtile où les héros convergent sans se croiser, entre monde réel et rêves. Les tensions entre lumière et ténèbres s’intensifient, révélant la maturité et l’évolution des personnages. Un volume riche et maîtrisé, dans la parfaite continuité du précédent.



https://img.livraddict.com/covers/215/215155/mincouv53465895.jpgLes Liaisons dangereuses - Pierre Choderlos de Laclos
En refermant ce roman, j’ai été saisie par la puissance de son dénouement et par la finesse d’une écriture que je n’affectionne pourtant pas particulièrement dans ce registre. Un classique que j’ai eu du mal à apprivoiser, mais qui a su me captiver jusqu’à la dernière lettre.



https://img.livraddict.com/covers/623/623473//mincouv3756624.jpgLes vies de Lee Miller - Antony Penrose
Une lecture fascinante, déroutante, émouvante. Un récit d’une richesse folle, comme la femme qu’il raconte. Un livre important, pour redonner sa voix à une femme qui en a trop souvent été privée. Une lecture viscérale, féminine, artistique, historique.



https://img.livraddict.com/covers/391/391396//mincouv19353981.pngThe Family Upstairs, tome 01 : Ils sont chez nous - Lisa Jewell
Un roman qui se lit vite mais laisse une impression de platitude, avec une structure cyclique et des chapitres trop courts qui rappellent Harlan Coben, sans en avoir la profondeur. Les personnages principaux — Lucie, Libby et Henri — sont tous abîmés, parfois malsains, et aucun ne suscite vraiment l’empathie. La dimension sectaire autour de David, figure de manipulation psychologique glaçante, est marquante, tout comme le malaise constant généré par Henri. La seule lumière provient de la sœur de Finn, personnage sous-exploité mais porteur d’une vraie résilience. Une lecture facile mais accessoire, qui ne m’a pas convaincue malgré ma curiosité entretenue jusqu’au bout.

Je vous souhaite un très bon mois de juin !!!

Commentaires

  1. Ah mince pour la gastro! J'espère que tout le monde se remet bien et que tu récupères de ta fatigue ;)
    Mieux vaut abandonner un livre plutôt que faire une mauvaise lecture jusqu'au bout! Tu t'es rattrapée avec les autres même si le dernier ne semble pas avoir été à la hauteur.
    J'espère que tes lectures de juin sont bonnes et je te souhaite plein de belles découvertes :)

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    1. c'est sur la bonne voie, tout le monde récupère 😉
      Pour le moment j'ai de bonnes lectures, à suivre ... Bonnes lectures à toi aussi

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  2. Tu me rappelles que je dois vraiment lire Les Liaisons dangereuses !
    Bon rétablissement à ta famille.
    Et bon mois de juin avec, je m'espère, de chouettes lectures :)

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    1. Oui c'est un classique indémodable !! Merci beaucoup pour ton commentaire et moi aussi je te souhaite de très bonnes lectures.

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  3. Ta chronique sur le Lee Miller m'a donné envie de découvrir le roman. Sinon, j'avais bien aimé "Ils sont chez nous".

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    1. ah une de plus que je pousse à découvrir cette femme, j'en suis ravie !!!
      Alors j'ai pas totalement pas aimé, mais simplement trop facile à mon goût ou est-ce le fait que j'avais été spoiler en découvrant le début du premier tome. possible.

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    2. Bonjour,

      Lorsque je réalise des personnages dans mes polars bibliques, ils ont généralement une double lecture et je les fais souvent correspondre aux interdits religieux (meurtre, prostitution, homosexualité…) ou aux péchés capitaux (gourmandise…). Le thème de l’illusion et de la manipulation par la richesse correspondant au thème baalique du veau d’or, se retrouve, par exemple, chez le milliardaire et à la fin de la quête des croisés.

      Le thème principal du roman porte sur la manière avec laquelle le monothéisme a infériorisé la place de la femme dans la société, alors que les déesses étaient puissantes et vénérées à la préhistoire et dans l’Antiquité.
      C’est pour cela que les femmes sont déterminantes dans l’intrigue (y compris à la fin pour les deux que vous estimez inutiles). Le personnage de la captive est, quant à lui, là pour ajouter une petite touche de romance, mais surtout pour faire le lien entre les mentalités antiques sur la femme et celles du Moyen Âge (notamment dans la scène finale).

      Tous mes polars historiques sont un mélange d’action au second degré et de sujets historiques méconnus (on aime ou pas mon style, mais je ne cherche pas à faire du grand public). Mon seul but est que le lecteur se dise qu’il a lu un récit d’aventures débridé, mais qu’il a tout de même appris quelque chose sur le plan historique, qu’on ne retrouve pas dans d’autres romans.

      Cordialement.

      Gilbert Laporte

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    3. Merci beaucoup pour votre retour, c’est toujours précieux et rare d’avoir un éclairage direct de l’auteur. J’apprécie votre volonté d’expliciter votre démarche, en particulier sur la place des femmes dans l’intrigue et le lien entre les symboles religieux et les ressorts narratifs. Cela donne une autre dimension à certains choix que je n’avais pas forcément perçus de cette façon.

      Cela dit, je reste sur mes impressions de lecture, notamment sur le déséquilibre entre le fond historique — très riche, parfois trop dense pour moi — et la construction dramatique que j’ai trouvée parfois décousue ou un peu artificielle. Je comprends mieux maintenant ce que vous avez voulu faire avec certaines figures féminines ou les ressorts symboliques, mais ça ne m’a pas empêchée de me sentir tenue à distance par les personnages et les enjeux.

      C’est peut-être, comme vous le dites, une question de style et d’intention de public. Votre roman m’a davantage déroutée qu’enthousiasmée, mais je vous remercie sincèrement d’avoir pris le temps de ce retour éclairant. Il confirme que votre œuvre a une vraie profondeur, même si je n’y ai pas trouvé complètement ma place de lectrice.

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