Ne le dis à personne - Harlan Coben


Auteur : Harlan Coben

Edition : France Loisirs

Genre : Policier
Sortie : 2001
Pages : 438

"Il aurait dû y avoir un souffle funeste dans l'air"

Synopsis :
Pédiatre, David Beck exerce dans une clinique pour le compte de Medicaid, structure sociale qui prend en charge les pauvres sans couverture sociale. Il aime son métier et l'exerce avec passion. Mais sa vie a été brisée lorsque son épouse, Elizabeth, qu'il connaissait depuis l'enfance, fut assassinée par un tueur sadique qui marquait ses victimes au fer rouge.
Huit ans après ce drame, il reçoit un étrange e-mail codé dont la clé n'était connue que de lui-même et d'Elizabeth. Abasourdi, David essaie de se souvenir des détails qui entourèrent l'assassinat de sa femme, dont le propre père, officier de police, identifia formellement le corps. Impatient, il guette le prochain message qui lui donne rendez-vous le lendemain.
En cliquant sur un lien hypertexte, il découvre alors le site d'une caméra de surveillance de rue et dans la foule, il voit, stupéfait, passer Elizabeth qui le regarde en articulant "Pardon, je t'aime"…

Ce que j'en ai pensé :

"Ne le dis à personne ..." et bien non, dis-le à tous, même si c'est un peu trop tard j'en suis désolée.
Quelle introduction non ? Explications :
Un roman qui est resté bien trop longtemps dans ma PAL, que j'aurai dû sortir bien avant, tellement il est palpitant, mais il est, peut être, un peu ridicule maintenant d'en parler ! Qu'en pensez-vous ? Surtout quand on sait qu'il a été adapté au cinéma par Guillaume Cannet en 2006 et pire du pire du pire : il a été rediffusé ce jeudi 24 septembre sur W9, honte à moi : Mea Culpa, Mea Maxima Culpa ... (exagérez pas trop si vous entendez déjà les coups de discipline, je n'en suis pas là tout de même, je laisse ça à Dan Brown, vous suivez, oui, vous devez être aussi torturé que moi dans votre cerveau, avez-vous consulté ?...les autres rassurez-vous c'est que vous êtes simplement des gens normaux ... Je vous envie.)

Bref, j'ai voulu somme toute, faire une courte chronique sur ce roman qui a eu le grand avantage de me débloquer dans mon passage : j'ai pas envie de lire, je vais lire quoi, j'ai pas envie, je vais lire quoi... Alors on ne sait jamais, si je peux aider l'un ou l'une d'entre vous à retrouver l'envie de lire surtout si vous aimez comme moi, les thrillers, les policiers, et autres romans de traques diverses et variées, et que vous ne l'avez pas lu : foncez !!!

Incapable de détacher mon regard de ses pages, même en servant la table de la main droite, mon livre agrippé dans la main gauche à tourner en rond pour déposer les uns derrière les autres assiettes, couverts et verres. Oui Oui, je vous assure je suis capable de faire beaucoup de choses en même temps et surtout de les faire bien  !!!! C'est la chronique spéciale mise ne avant  !!!

C'était la première fois que je lisais cet auteur pourtant Ultra renommé de chaque côté de l'Atlantique, c'est l'auteur purement dans le style américain : pas de lenteur, pas de descriptions superflues, juste dans l'efficacité, l'exacte opposé avec les policiers scandinaves, et personnellement je préfère m'ennuyant rapidement avec ceux du cercle polaire (trop froid de toute façon !!! spéciale dédicace à TMA). Bon, oui certains me diront que ce n'est pas de la grande écriture, et alors !!! Parfois (souvent !), j'ai juste besoin de m'immergée dans une histoire et ici le contrat est 100% rempli.

Non ou oui, je ne sais plus, je m'emballe, ce livre va vous faire perdre la tête, pour découvrir le vrai du faux, avec un personnage pas très attachant mais dont on ne peut pas se détacher, car même s'il n'a rien demandé et souffert en silence, c'est l'heure maintenant de remonter la piste et de découvrir la vérité quoi qui l'en coute. David n'a plus rien à perdre, sa vie était loin derrière lui et si finalement il se trompait et qu'elle est de nouveau devant.

Premier Harlan Coben, mais surement pas le dernier, j'en ai d'autres dans ma PAL, et je ne penses pas que je mettrai autant de temps pour m'y remettre.

Citations :

"Des amis bien intentionnés - souvent la pire espèce - me servaient les platitude d'usage. Je suis donc bien placé pour vous mettre en garde : contentez-vous de me présenter vos plus profondes condoléances. Ne me dites pas que ça ira mieux. Ne me dites pas qu'elle est dans un monde meilleur. Ne me dites pas que ça fait parti d'un plan divin. Ne me dites pas que j'ai eu la chance de vivre un tel amour. Tous ces clichés me font grimper aux rideaux. En regardant _ ça ne va pas paraître charitable _ le crétin qui les profère, je me demande pourquoi il respire toujours alors que mon Elizabeth est en train de pourrir sous terre."

"- On attendait ensemble le bus de ramassage scolaire. Je le tenais par la main. Brandon avait cinq ans. Il m'a regardé comme les enfants vous regardent à cet âge-là. Son pantalon marron avait déjà une tache d'herbe au genou. Je me rappelle ce bus jaune qui arrive, le bruit de la porte qui s'ouvre. Brandon a lâché ma main et s'est mis à grimper les marches. J'ai envie de l'attraper, de le tirer en arrière pour le ramener à la maison, mais j'étais là figé. Il est monté dans le bus, j'ai entendu le même bruit, la porte s'est refermée. Brandon s'est assis près de la fenêtre. Je pouvais voir son visage. Il m'a adressé un signe de la main. J'ai fait pareil et , au moment où le bus démarrait, je me suis dit : "C'est toute ma vie qui s'en va." Ce bus en ferraille jaune, avec un chauffeur que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, emportait l'être qui m'était le plus cher au monde. En cet instant, j'ai compris ce que j'avais ressenti le jour de sa naissance. De la terreur. Pas seulement de l'appréhension. Mais de la terreur pure et simple. ON peut redouter la maladie, la vieillesse ou la mort. Mais rien n'est comparable à la boule de terreur que j'avais au fond de mon estomac en regardant partir ce bus. Tu comprends ce que je te dis là ?"

Le mot de la fin :

Pour certain un simple roman de gare, pour d'autre un véritable thriller, peu importe pour moi, c'est un livre que j'ai lu d'une traite sans lever les yeux, je ne voulais qu'une seule chose : connaitre la vérité, et dans ce genre de livre c'est la seule chose qui compte.

***

Commentaires

  1. Je ne lis des thrillers qu'occasionnellement mais je suis dans une période de flou où j'ai du mal à saisir ce que j'ai envie de lire... Peut-être que ta recette magique peut fonctionner sur moi =)

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    1. Je l'espère vraiment ... Tu me diras si ça a fonctionné 😉

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