Embrasser la pluie - Béatrice Maleville

A
uteur : Béatrice Maleville
Edition : et le bruit de ses talons
Genre : science-fiction
Publication originale : 2022
Pages : 120

"Je nous vois quatre égarées sur un quai de métro."


Synopsis :

Le décret est tombé. Tout est chamboulé.
Désormais il est interdit aux hommes et aux femmes de vivre ensemble.
Quatre amies décident de quitter Paris. Rejoindre à pied,
une maison de famille dans le Gers.
Pourtant au bout du périple, dans le refuge tant espéré, un homme s’est installé.

Ce que j'en ai pensé :

Béatrice Maleville a mis beaucoup de musicalité dans son écriture, son œuvre se lit presque comme un poème, notre vue est caressée par les mots, mais cette accumulation de mots n'a pas raisonné.

Juxtaposition d'idées, sans cohérence, sans fil conducteur, sans chronologie, je me suis  perdue très rapidement pour au final lire sans comprendre grand chose à l'histoire, ne sachant où l'autrice voulait aller et quel était son message.

Si je n'avais pas lu le synopsis pourtant au combien captivant, j'eu été encore plus perdue que je ne l'étais déjà durant ma lecture.

Que dire d'un roman dont on ne comprend ni le début, ni le milieu et encore moins la fin.

Réflexions sur la place de la femme et de l'homme dans le couple ou dans la vie ? L'un l'autre sont-ils dissociables, séparables, transmutables ? La technologie qui sépare les êtres, qui sépare le couple, qui sépare la famille ? Je cherche pour comprendre l'intérêt d'un tel roman. 4 femmes, elles-mêmes interchangeables tellement j'ai eu de la peine à faire la différence entre l'une ou l'autre, et à retenir leurs prénoms. En effet, le récit est raconté souvent à la première personne sans que le lecteur puisse savoir de qui il s'agit, ce qui renforce le sentiment de confusion. Et puis il y a ces personnages que ces femmes croisent, qui entrent et qui sortent des paragraphes sans comprendre leur intérêt.

Et pour finir, que dire de cette couverture particulièrement affreuse sans compter qu'elle n'a rien à voir avec quelques descriptions faites dans le roman.

Je pense simplement que ce livre n'était pas pour moi, peut être trop introspectif, trop philosophique, trop poétique et je suis passée complétement à côté.

Citations :

Frénésie, si une idée est bonne, vite ouste une autre, tour de passe-passe, pas le moindre souvenir, pas la moindre trace. Du balai on avance, avec pour seul bastingage le dieu progrès. en être, un point c'est tout.

La possession, ce n'est pas de l'amour. Imaginez un tapis que personne ne regarde plus. Il suffit de l'enlever pour qu'on s'y accroche. N'insistez pas, c'est pitoyable.

Le mot de la fin :

C'est extrêmement rare que ça m'arrive mais je n'ai pas compris ce livre : ni l'histoire, ni le message qu'à voulu transmettre son autrice. Je n'y ait trouvé aucun intérêt.

***

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