La maison de la nuit, tome 12 : Sauvée - P. C. Cast
![]()
Neferet a finalement révélé son existence aux humains ! Une sombre déesse domine à présent Tulsa et le monde tout entier. Aucun vampire n’est assez puissant pour la défier… à moins de faire appel aux éléments et d’invoquer l’Ancienne magie. Seule Zoey possède ces capacités. Mais à force d’user de l’Ancienne magie, la jeune fille doit en payer le prix et se retrouve privée de ses pouvoirs au moment crucial ! Alors que l’ultime bataille fait rage, Zoey parviendra-t-elle à sauver les vampires comme les humains ?
En quelques mots :
Un dernier tome longuet mais sauvé par une Neferet magistrale, sombre et impitoyable.
La team Zoey, trop effacée, manque d’intensité.
Une fin rapide et prévisible, mais une conclusion logique pour la saga.
En beaucoup plus de mots :
Il m’aura finalement fallu presque une année supplémentaire pour terminer la saga principale de La Maison de la Nuit (hors hors-séries), et je suis contente d’être allée au bout. Pourtant, pour ce dernier tome, je n’ai pas grand-chose à dire : une conclusion nécessaire, oui, mais encore une fois alourdie par de nombreuses longueurs.
Étrangement, à la différence des tomes précédents, mon regard s’est surtout fixé sur Neferet. Elle est vraiment très vilaine dans ce tome — sa folie meurtrière atteint son apogée. Elle élimine quiconque se trouve sur son chemin vers le trône et les massacres sont pléthores… à ma grande satisfaction, je l’avoue. J’ai apprécié qu’il n’y ait aucun repentir, aucune nuance forcée : Neferet reste une meurtrière sauvage jusqu’à la dernière page. C’est elle qui porte véritablement ce roman, et c’est pour elle que je l’ai apprécié.
Du côté de la team Zoey, en revanche, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Ils se croisent, se parlent, mais il y a finalement peu d’interactions marquantes. C’est nettement en dessous de ce que les tomes précédents proposaient. Je n’ai même pas été touchée par la part d’humanité qu’on essaie de donner à Kalona — je crois que je suis bien plus rancunière que les personnages eux-mêmes.
Quant à la fin, je l’ai trouvée étonnamment rapide, même avec le prologue. Oui, un peu décevante… mais en même temps, je n’en attendais plus grand-chose. C’est une saga où le bien finit par l’emporter sur le mal, point. J’espère juste qu’ils vivront heureux — et surtout sans enfants, parce que franchement, vu le mélange humains/créatures diverses, ça promettrait encore un sacré chaos.
Commentaires
Enregistrer un commentaire