La 5e vague tome 3 : La dernière étoile - Rick Yancey
Auteur : Rick Yancey
Éditions : Robert Laffond
Genre : Science-fiction
Date de parution : 2016
Pages : 418
"Bien des années plus tôt, quand il avait dix ans, son père était monté à bord d'un bon gros bus jaune pour aller au planétarium."
Synopsis :
1re vague : Extinction des feux.
2e vague : Déferlante.
3e vague : Pandémie.
4e vague : Silence.
À l'aube de la 5e vague...
Ils sont parmi nous. Ils sont dans leur vaisseau. Ils sont nulle part. Ils veulent la Terre. Ils veulent qu'elle nous revienne. Ils sont venus nous exterminer. Ils sont venus nous sauver...
Cassie a été trahie. Ringer aussi. Et Zombie. Et Nugget. Et les 7,5 milliards d'humains qui peuplaient notre planète. Trahis d'abord par les Autres, et maintenant par eux-mêmes.
En ces derniers jours, les rares survivants sur Terre se retrouvent confrontés au dilemme ultime : sauver leur peau... ou sauver ce qui les rend humains.
Ce que j'en ai pensé :
Que dire de ce dernier tome qui clôt la trilogie de la 5e vague. Je pense surement que c'est le meilleur des trois ce qui est assez rare dans les trilogies mais en même temps, c'est celui qui m'a le plus dérangé.
Dès le début de ce roman, Rick Yancey écrit la suite des aventures de nos personnages à un rythme effréné (terminé le bon gros diesel des tomes précédents). Dans ce tome, aucune pause, aucun temps mort. Chaque personnage a sa place, son propre but, sa propre personnalité. Seul de fait de devoir sauver le monde, sauver le peu de personnes qui mérite d'être sauvé (mais sur quel critère ?) devient la priorité. Mais voilà, pour ce faire le combat est inévitable. Tellement inévitable, que je n'ai pas eu l'impression de lire un roman mais d'être téléchargée dans un jeu vidéo. Soit en regardant la scène par les yeux d'un personnage, soit par dessus son épaule, soit vue du ciel. Que de violence dans ce tome, ça a été trop pour moi : des colonnes vertébrales sectionnées (je vous passe les détails sur le bruitage), des têtes retournées, des amoncellements de corps ensanglantés, c'est vraiment too much.
Comme dans un jeu vidéo, nos personnages se croient presque indestructibles, ne prennent plus de recul, avancent dans une direction pas très claire. Et cerise sur le gâteau, certains d'entre eux ont pu recevoir de nouveaux pouvoirs !!! Waouh trop cool !!! Quel jeu minable, oups, j'ai bien aimé le reste sinon...
Fini l'enfance. Fini l'adolescence. Fini la jeunesse. Tout va trop vite, j'ai trouvé ça finalement si triste. J'ai eu l'impression d'une overdose de sang, de flingues, de morts. Mais derrière cette folie meurtrière, Rick Yancey fait passer des messages tellement écologicosentimentaux :
Le fil conducteur de cette trilogie, est l'invasion extraterrestre, que serait notre monde suite à leur venue non amicale (Indépendance Day, le retour ...) ? Rick Yancey a voulu nous proposer une histoire qui se déroule comme un bon thriller, en nous donnant des indices, en nous emmenant vers de fausses pistes, en faisant de grandes révélations, mais au final je suis complétement perdue et je n'ai pas tout compris (quand on voit la lumière verte à travers la lunette, c'est un gentil ou un méchant, un silencieux, un extraterrestre, un humain, un membre de la 5e vague????? pourquoi aller voir les autres bases, qui veut-on encore tuer ?). J'ai donc arrêté de vouloir comprendre qui étaient les bons et les méchants, qu'elles étaient leur motivation première à ces esprits, êtres, logiciels (?) extraterrestres, comment ces "venus d'ailleurs" ont envahis les esprits, où est-ce qu'ils se trouvaient ? Oui, je sais ça me fait beaucoup de questions en suspend. Je ne suis pas une grande adepte de la science-fiction, c'est peut être pour ça que je suis passée à côté.
Pour clore cette trilogie, je ne peux pas ne pas évoquer la fin même si je veux pas vous la spoiler. Après tellement de violence, Rick Yancey a changé avec brio de registre. Il a réussi à me toucher profondément. C'est tellement émouvant, calme et apaisant, je me suis laissée transporter, j'ai volé parmi les étoiles, mon esprit à vagabonder dans les prairies, j'ai dissocié mon esprit de mon corps. Cette fin est juste magnifiquement écrite et rend un brin nostalgique lorsque la dernière page est tournée...
Citations :
"-Sans confiance, il n'y a ps de fraternité. Et sans fraternité, pas de progrès. L'histoire s'arrête."
"-Parce que l'univers n'a pas de limites, mais la vie en a. La vie est rare, Malika, et donc précieuse, elle doit être préservée. toute vie est digne d'exister."
Ce qui me reste dans la tête :
La dame aux chats.
Les grains de café répandus sur le sol.
Le prête à l'opposé de ce que devrait être ses convictions.
La chute de Ringer de l'hélicoptère dans le fleuve.
L'envolée de la capsule pour le salut du monde de couleur verte, qui est la couleur de l'espoir et de la chlorophylle (tout un symbole).
Le mot de la fin :
Un rythme effréné dans ce dernier tome, où tous nos personnages tiennent un place importante pour la fin de la trilogie. Mais quand aux tenants et aboutissants, ils restent obscurs pour moi. Une fin magnifique, ça faisait très longtemps que je n'avais pas ressenti autant d'émotions, même si le destin d'un des personnages me semble déconcertant (pour ne pas spoiler, quand il part tout seul...).
Éditions : Robert Laffond
Genre : Science-fiction
Date de parution : 2016
Pages : 418
"Bien des années plus tôt, quand il avait dix ans, son père était monté à bord d'un bon gros bus jaune pour aller au planétarium."
Synopsis :
1re vague : Extinction des feux.
2e vague : Déferlante.
3e vague : Pandémie.
4e vague : Silence.
À l'aube de la 5e vague...
Ils sont parmi nous. Ils sont dans leur vaisseau. Ils sont nulle part. Ils veulent la Terre. Ils veulent qu'elle nous revienne. Ils sont venus nous exterminer. Ils sont venus nous sauver...
Cassie a été trahie. Ringer aussi. Et Zombie. Et Nugget. Et les 7,5 milliards d'humains qui peuplaient notre planète. Trahis d'abord par les Autres, et maintenant par eux-mêmes.
En ces derniers jours, les rares survivants sur Terre se retrouvent confrontés au dilemme ultime : sauver leur peau... ou sauver ce qui les rend humains.
Ce que j'en ai pensé :
Que dire de ce dernier tome qui clôt la trilogie de la 5e vague. Je pense surement que c'est le meilleur des trois ce qui est assez rare dans les trilogies mais en même temps, c'est celui qui m'a le plus dérangé.
Dès le début de ce roman, Rick Yancey écrit la suite des aventures de nos personnages à un rythme effréné (terminé le bon gros diesel des tomes précédents). Dans ce tome, aucune pause, aucun temps mort. Chaque personnage a sa place, son propre but, sa propre personnalité. Seul de fait de devoir sauver le monde, sauver le peu de personnes qui mérite d'être sauvé (mais sur quel critère ?) devient la priorité. Mais voilà, pour ce faire le combat est inévitable. Tellement inévitable, que je n'ai pas eu l'impression de lire un roman mais d'être téléchargée dans un jeu vidéo. Soit en regardant la scène par les yeux d'un personnage, soit par dessus son épaule, soit vue du ciel. Que de violence dans ce tome, ça a été trop pour moi : des colonnes vertébrales sectionnées (je vous passe les détails sur le bruitage), des têtes retournées, des amoncellements de corps ensanglantés, c'est vraiment too much.
Comme dans un jeu vidéo, nos personnages se croient presque indestructibles, ne prennent plus de recul, avancent dans une direction pas très claire. Et cerise sur le gâteau, certains d'entre eux ont pu recevoir de nouveaux pouvoirs !!! Waouh trop cool !!! Quel jeu minable, oups, j'ai bien aimé le reste sinon...
Fini l'enfance. Fini l'adolescence. Fini la jeunesse. Tout va trop vite, j'ai trouvé ça finalement si triste. J'ai eu l'impression d'une overdose de sang, de flingues, de morts. Mais derrière cette folie meurtrière, Rick Yancey fait passer des messages tellement écologicosentimentaux :
"L'amour est éternel. S'il ne l'était pas, ce ne serait pas de l'amour. Le monde est magnifique. S'il ne l'était pas, ce ne serait pas le monde."
La Terre, sa beauté, ses bienfaits, ce que nous en faisons et l'amour qui triomphe de tous les maux ou presque. Donner sa vie pour les autres, pour le bien de la planète. Mais au final, nos personnages ont-ils réellement appris des erreurs du passé, je n'en suis pas certaine.Le fil conducteur de cette trilogie, est l'invasion extraterrestre, que serait notre monde suite à leur venue non amicale (Indépendance Day, le retour ...) ? Rick Yancey a voulu nous proposer une histoire qui se déroule comme un bon thriller, en nous donnant des indices, en nous emmenant vers de fausses pistes, en faisant de grandes révélations, mais au final je suis complétement perdue et je n'ai pas tout compris (quand on voit la lumière verte à travers la lunette, c'est un gentil ou un méchant, un silencieux, un extraterrestre, un humain, un membre de la 5e vague????? pourquoi aller voir les autres bases, qui veut-on encore tuer ?). J'ai donc arrêté de vouloir comprendre qui étaient les bons et les méchants, qu'elles étaient leur motivation première à ces esprits, êtres, logiciels (?) extraterrestres, comment ces "venus d'ailleurs" ont envahis les esprits, où est-ce qu'ils se trouvaient ? Oui, je sais ça me fait beaucoup de questions en suspend. Je ne suis pas une grande adepte de la science-fiction, c'est peut être pour ça que je suis passée à côté.
Pour clore cette trilogie, je ne peux pas ne pas évoquer la fin même si je veux pas vous la spoiler. Après tellement de violence, Rick Yancey a changé avec brio de registre. Il a réussi à me toucher profondément. C'est tellement émouvant, calme et apaisant, je me suis laissée transporter, j'ai volé parmi les étoiles, mon esprit à vagabonder dans les prairies, j'ai dissocié mon esprit de mon corps. Cette fin est juste magnifiquement écrite et rend un brin nostalgique lorsque la dernière page est tournée...
Citations :
"-Sans confiance, il n'y a ps de fraternité. Et sans fraternité, pas de progrès. L'histoire s'arrête."
"-Parce que l'univers n'a pas de limites, mais la vie en a. La vie est rare, Malika, et donc précieuse, elle doit être préservée. toute vie est digne d'exister."
Ce qui me reste dans la tête :
La dame aux chats.
Les grains de café répandus sur le sol.
Le prête à l'opposé de ce que devrait être ses convictions.
La chute de Ringer de l'hélicoptère dans le fleuve.
L'envolée de la capsule pour le salut du monde de couleur verte, qui est la couleur de l'espoir et de la chlorophylle (tout un symbole).
Le mot de la fin :
Un rythme effréné dans ce dernier tome, où tous nos personnages tiennent un place importante pour la fin de la trilogie. Mais quand aux tenants et aboutissants, ils restent obscurs pour moi. Une fin magnifique, ça faisait très longtemps que je n'avais pas ressenti autant d'émotions, même si le destin d'un des personnages me semble déconcertant (pour ne pas spoiler, quand il part tout seul...).
La dernière étoile
***
J'ai trouvé ce dernier tome meilleur que le précédent (mais le premier reste mon préféré). Il a écrit de bien belles phrases, oui :)
RépondreSupprimerJ4ai tout de même trouvé le troisième tome mieux rythmé, même si je n'ai pas tout compris !!!
SupprimerJai tellement hâte de le lire j'ai adore les 2 premier tome
RépondreSupprimerAlors je pense que tu ne seras pas déçue par le troisième qui est plein de surprises !!!
SupprimerJe suis très sceptique quant à cette saga. J'ai vraiment, vraiment peur d'être déçue, je ne sais même pas pourquoi.
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