Silo, l'intégrale - Hugh Howey
Je viens de finir SILO ... Je crois que vous me prendrez pour une folle mais j'ai presque envie de replonger depuis le début dans cette histoire. Je crois qu'il va me falloir du temps pour m'en défaire et c'est parfois difficile quand on est très attachée à une histoire de recommencer un nouveau roman. J'espère que cela n'annonce pas pour moi une panne de lecture comme se fut le cas parfois par le passé.
Il m'aura fallu environ 48 heures de lecture pour venir à bout des 1536 pages ... et tellement d'émotions, tellement de pression, je n'ai pas pleuré mais j'ai eu peur, j'ai lu en apnée, le temps s'est littéralement arrêté, j'ai vécu Silo pendant ces deux dernières semaines. J'ai des images du roman que je me suis crées, incrustées dans ma tête, voilà très longtemps que je n'ai pas été autant secouée par un roman. C'est plus qu'un coup de cœur, c'est un livre que j'emmènerai avec moi sur une ile déserte.
C'est clairement pour moi la meilleure dystopie que j'ai lu et j'en ai lu beaucoup. C'est un genre que j'affectionne particulièrement mais je trouve le travail de Hugh Howey extrêmement abouti.
Il y aurait encore de la place pour un dernier tome, ce n'est pas prévu, dommage je serais bien repartie pour 500 pages de plus.
Et avant de vous en faire un retour tome par tome, voici quelques réponses aux diverses questions que vous m'avez posé :
Il m'aura fallu environ 48 heures de lecture pour venir à bout des 1536 pages ... et tellement d'émotions, tellement de pression, je n'ai pas pleuré mais j'ai eu peur, j'ai lu en apnée, le temps s'est littéralement arrêté, j'ai vécu Silo pendant ces deux dernières semaines. J'ai des images du roman que je me suis crées, incrustées dans ma tête, voilà très longtemps que je n'ai pas été autant secouée par un roman. C'est plus qu'un coup de cœur, c'est un livre que j'emmènerai avec moi sur une ile déserte.
C'est clairement pour moi la meilleure dystopie que j'ai lu et j'en ai lu beaucoup. C'est un genre que j'affectionne particulièrement mais je trouve le travail de Hugh Howey extrêmement abouti.
Il y aurait encore de la place pour un dernier tome, ce n'est pas prévu, dommage je serais bien repartie pour 500 pages de plus.
Et avant de vous en faire un retour tome par tome, voici quelques réponses aux diverses questions que vous m'avez posé :
Dans quel ordre lire cette trilogie puisqu'il est de notoriété publique que le tome 2 est un préquel : 1-2-3 ou 2-1-3 ou 1-3-2 ?
Maintenant que j'ai lu l'intégrale la réponse est simple, il faut la lire dans son ordre d'écriture donc 1-2-3, car il vous serait impossible de suivre le tome 3 sans connaitre les personnage du tome 2 et si vous commenciez par le 2 avant de lire le 1 puis le 3, vous seriez alors spoiler considérablement et ne comprendrez pas les réponses fournies dans ce tome que l'on se pose à la lecture du premier.
Est-il nécessaire d'enchainer les tomes ou pouvons nous laisser du temps entre ?
Tout d'abord, si vous êtes à fond dans l'histoire comme moi, vous n'aurez pas le temps de laisser refroidir cette histoire. Au demeurant si c'est le cas, et en toute objectivité il est possible de laisser du temps entre le premier tome et le deuxième, mais il sera, je pense difficile de laisser passer beaucoup de temps entre le 2 et le 3 car il y a de plus en plus de personnages, de lieux, de questions que ça serait dommage de passer à côté de cette lecture en se disant "j'ai tout oublié".
Je vous invite à la patience pour répondre aux dernières questions que tous et toutes vous vous êtes déjà posées à savoir quelle est la hauteur du silo et combien de temps faut-il pour le parcourir ? Si vous voulez la réponse passez directement au bonus à la fin de cette chronique.
***
Silo, tome 1 - Hugh Howey
Dans un futur postapocalyptique indéterminé, quelques milliers de survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages. Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres.
Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à l’intérieur du silo.
Ces images rappellent aux survivants que ce monde est assassin.
Mais certains commencent à penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.
Silo, je l'ai vu passé à de nombreuses reprises sur les différentes plateformes d'échange livresque et je l'avais noté depuis longtemps dans ma WL. A chaque fois que je l'apercevais, mon attirance était de plus en plus forte sans jamais passé le cap de son acquisition.
Et puis en 2023, la série : la révélation, le coup de cœur, l'envie irrépressible de connaitre la suite. Et en même temps une peur : la peur de me dire que ce livre est trop complexe, trop long, un énorme pavé puisque ce premier tome fait plus de 600 pages. J'avais la sensation que se serait un texte difficile, exigent de par sa longueur. Un texte qui demanderait concentration et exclusivité, moi qui lis plusieurs romans en même temps. Mais suite au visionnage de la série je n'ai pas su résister et je découvre ce roman et j'avais tout simplement tord ou presque... C'est un roman au contraire totalement accessible, plaisant à lire et surtout totalement addictif, donc il est d'une certaine manière exclusif, j'ai délaissé mes autres lectures en cours tellement j'avais envie de connaitre la suite.
Silo, c'est un immense immeuble se divisant en 3 parties : le fond, le centre et le haut sur 144 étages, le tout profondément enfoncé dans la terre, isolé du monde extérieur par une porte étanche. Le monde que nous connaissons n'existe plus et l'air irrespirable et toxique. Eux, les habitants du Silo, ont oublié comment cela a commencé, pourquoi il sont sous terre, c'est tout simplement leur vie, leur quotidien et sortir, si ce n'est par curiosité, c'est la mort assuré. Jusqu'à ce que ... une personne pose une question dont personne n'a la réponse. Une question, une obsession et la contagion se propage au détriment des autres.
Même si évidemment, la série a ajouté de nombreux points absents dans la version papier, j'ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture. Retrouver ces personnages que j'avais adoré ou détesté. Et puis tout bascule lorsque enfin je découvre la suite car la première saison de la série ne couvre que la première moitié du tome 1.
Hugh Howey nous invite dans un monde rude, froid et sans espoir de découvrir le monde. Beaucoup de questions, quelques réponses. Le livre enchaine les rebondissements, les pistes surprenantes, les mauvais choix mais tous conduisent à la vérité.
Pendant plusieurs pages, j'ai parfois eu du mal à respirer, le texte lu en apnée pour connaitre le dénouement de scènes extrêmement cinématographiques : les mots se transforment en images qui collent à ma rétine. J'ai dévoré les pages encore et encore, suivant les pas de Juliette. Jamais je n'ai été à sa place, l'auteur laisse relativement assez d'espace entre nous et elle, sans vraiment d'attachement, mais j'ai été son ombre, indissociable, suivant le moindre de ses mouvements, même là où il n'y avait plus de lumière, retenant mon souffle lorsqu'elle aussi retenait le sien, tâtonnant les surfaces lorsque ses doigts touchaient un mur, une table, crevant de frousse quand le risque était trop grand pour elle.
Oui, Hugh Howey sait écrire et mettre beaucoup de tension là où il le faut, à la limite de l'implosion, c'est terriblement addictif jusqu'à la fin du dernier mot de ce premier tome.
J'aurais tellement à dire encore sur ce roman, sur les rapports qui se créent entre Juliette et Lukas, sur tous les personnages qui ont tous leur place, leurs secrets, leur détermination. Holston, le shérif du Silo qui veut absolument comprendre la décision de sa femme Allison , les liens interdits entre Janhs la maire du Silo et Marnes l'adjoint du shérif, sans oublier Bernard, le personnage clé et absolument indispensable pour cette histoire, il tient les rennes du Silo au détriment de ses concitoyens. Je vais seulement vous dire que j'ai trouvé que toutes les émotions sont justes, que le lecteur monte et descend dans ce Silo tel un électrocardiogramme bien net et s'il est plat, c'est qu'on est mort.
Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à l’intérieur du silo.
Ces images rappellent aux survivants que ce monde est assassin.
Mais certains commencent à penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.
Silo, je l'ai vu passé à de nombreuses reprises sur les différentes plateformes d'échange livresque et je l'avais noté depuis longtemps dans ma WL. A chaque fois que je l'apercevais, mon attirance était de plus en plus forte sans jamais passé le cap de son acquisition.
Et puis en 2023, la série : la révélation, le coup de cœur, l'envie irrépressible de connaitre la suite. Et en même temps une peur : la peur de me dire que ce livre est trop complexe, trop long, un énorme pavé puisque ce premier tome fait plus de 600 pages. J'avais la sensation que se serait un texte difficile, exigent de par sa longueur. Un texte qui demanderait concentration et exclusivité, moi qui lis plusieurs romans en même temps. Mais suite au visionnage de la série je n'ai pas su résister et je découvre ce roman et j'avais tout simplement tord ou presque... C'est un roman au contraire totalement accessible, plaisant à lire et surtout totalement addictif, donc il est d'une certaine manière exclusif, j'ai délaissé mes autres lectures en cours tellement j'avais envie de connaitre la suite.
Silo, c'est un immense immeuble se divisant en 3 parties : le fond, le centre et le haut sur 144 étages, le tout profondément enfoncé dans la terre, isolé du monde extérieur par une porte étanche. Le monde que nous connaissons n'existe plus et l'air irrespirable et toxique. Eux, les habitants du Silo, ont oublié comment cela a commencé, pourquoi il sont sous terre, c'est tout simplement leur vie, leur quotidien et sortir, si ce n'est par curiosité, c'est la mort assuré. Jusqu'à ce que ... une personne pose une question dont personne n'a la réponse. Une question, une obsession et la contagion se propage au détriment des autres.
Même si évidemment, la série a ajouté de nombreux points absents dans la version papier, j'ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture. Retrouver ces personnages que j'avais adoré ou détesté. Et puis tout bascule lorsque enfin je découvre la suite car la première saison de la série ne couvre que la première moitié du tome 1.
Hugh Howey nous invite dans un monde rude, froid et sans espoir de découvrir le monde. Beaucoup de questions, quelques réponses. Le livre enchaine les rebondissements, les pistes surprenantes, les mauvais choix mais tous conduisent à la vérité.
Pendant plusieurs pages, j'ai parfois eu du mal à respirer, le texte lu en apnée pour connaitre le dénouement de scènes extrêmement cinématographiques : les mots se transforment en images qui collent à ma rétine. J'ai dévoré les pages encore et encore, suivant les pas de Juliette. Jamais je n'ai été à sa place, l'auteur laisse relativement assez d'espace entre nous et elle, sans vraiment d'attachement, mais j'ai été son ombre, indissociable, suivant le moindre de ses mouvements, même là où il n'y avait plus de lumière, retenant mon souffle lorsqu'elle aussi retenait le sien, tâtonnant les surfaces lorsque ses doigts touchaient un mur, une table, crevant de frousse quand le risque était trop grand pour elle.
Oui, Hugh Howey sait écrire et mettre beaucoup de tension là où il le faut, à la limite de l'implosion, c'est terriblement addictif jusqu'à la fin du dernier mot de ce premier tome.
J'aurais tellement à dire encore sur ce roman, sur les rapports qui se créent entre Juliette et Lukas, sur tous les personnages qui ont tous leur place, leurs secrets, leur détermination. Holston, le shérif du Silo qui veut absolument comprendre la décision de sa femme Allison , les liens interdits entre Janhs la maire du Silo et Marnes l'adjoint du shérif, sans oublier Bernard, le personnage clé et absolument indispensable pour cette histoire, il tient les rennes du Silo au détriment de ses concitoyens. Je vais seulement vous dire que j'ai trouvé que toutes les émotions sont justes, que le lecteur monte et descend dans ce Silo tel un électrocardiogramme bien net et s'il est plat, c'est qu'on est mort.
Silo, tome 2 : Origines - Hugh Howey
En 2049, le monde est encore tel que nous le connaissons, mais le temps est compté. Seule une poignée de potentats savent ce que l’avenir réserve. Ils s’y préparent. Ils essaient de nous en protéger. Ils vont nous engager sur une voie sans retour. Une voie qui mènera à la destruction ; une voie qui nous conduira sous terre. L’histoire du silo est sur le point de débuter. Notre avenir commence demain. Deuxième volet, en forme de prequel, de la trilogie Silo.
Avertissement : pas de spoilers dans cette chronique si vous n'avez pas lu le tome 1.
Quelle claque que ce tome 2 même si celui-ci ne manque pas de petits défauts. Le dynamisme de l'écriture de Hugh Howey les gomme de mon esprit, oui, je me voile la face délibérément.
Nous remontons le temps de plusieurs siècles, on se retrouve en 2049 et les prédictions de "Mourir peut attendre" sans James Bond sont devenues réalité à moins que les scénaristes de la fameuse franchise se soient inspirés de cet incroyable auteur qui entremêle les découvertes scientifiques. On pourrait très bien usurpé ce titre pour ce tome 2.
La théorie du complot est au cœur de ce prequel et est particulièrement glaçante. L'auteur joue à mettre nos nerfs à rude épreuve.
J'ai trouvé la structure de ce tome atypique mais néanmoins parfaitement adaptée aux différentes questions que nous nous posions à la fin de la lecture du premier tome. Trois périodes clés découpées en deux époques différentes et cela sur plusieurs siècles. Nous découvrons de nombreux personnages qui vont s'effacer pour laisser place à ceux connus dans le tome 1 ou au contraire s'ajouter.
La lecture du début de ce tome peut paraitre un peu difficile car il est nécessaire de s'adapter au propos de l'auteur. C'est comme si nous commencions un nouveau roman, surtout que l'auteur met une grosse distance avec ses personnages. Comme j'ai pu le dire lors de ma chronique du premier tome, où j'avais l'impression d'être l'ombre de Juliette, d'être derrière elle à chacune de ses décisions. Ici, j'ai encore pris plus de hauteur et j'ai eu l'impression d'être une sorte de caméra filmant les opérations. J'ai rarement ressenti autant d'éloignement avec les protagonistes. Une fois que mon cerveau à intégrer cette information et que j'ai compris que créer un lien avec les personnages n'était pas dans la volonté de l'auteur, pour justement que nous puissions prendre du recul sur les décisions prises et avoir l'ensemble des points de vue, j'ai visionné à grande vitesse ces différentes décennies. L'aspect politique du monde que nous connaissons prend sa place et conduit à la création de ce nouveau monde. Une approche réussie pour ma part.
J'ai tout de même eu une préférence pour la seconde partie avec l'apparition de Mission que l'on suivra sur son développement social et qui sera un parent d'un des personnages du premier tome.
Je vous parlais de grande distance avec les protagonistes, Hugh Howey compense en écrivant à la perfection la recherche de la vérité angoissante avec un suspens incroyable. J'ai dévoré une fois encore les chapitres dépassant ma limite de tension nerveuse normalement prévue par mon corps. Et bien évidement cette tension augmente d'un cran après la fin d'une partie. J'ai donc joué à assembler les pièces d'un puzzle et à les mettre dans le bon ordre, mais à la fin il en manque encore.
Au tout début de cet article je parlais de petits défauts, c'est parfois quelques réflexions de certains personnages qui sont vus plusieurs fois ou qui cassent le rythme auquel l'auteur nous avait habitué, mais c'est vraiment très minime et une fois le tome terminé, ils sont vites oubliés.
J'avoue être obsédée par cette lecture et je trépigne d'impatience de découvrir l'aboutissement de toutes ces années de privations et de voir clair sur les motivations, les obsessions, les avenirs incertains de certains et de garder l'espoir que peut-être ils seront délivrés.
Quelle claque que ce tome 2 même si celui-ci ne manque pas de petits défauts. Le dynamisme de l'écriture de Hugh Howey les gomme de mon esprit, oui, je me voile la face délibérément.
Nous remontons le temps de plusieurs siècles, on se retrouve en 2049 et les prédictions de "Mourir peut attendre" sans James Bond sont devenues réalité à moins que les scénaristes de la fameuse franchise se soient inspirés de cet incroyable auteur qui entremêle les découvertes scientifiques. On pourrait très bien usurpé ce titre pour ce tome 2.
La théorie du complot est au cœur de ce prequel et est particulièrement glaçante. L'auteur joue à mettre nos nerfs à rude épreuve.
J'ai trouvé la structure de ce tome atypique mais néanmoins parfaitement adaptée aux différentes questions que nous nous posions à la fin de la lecture du premier tome. Trois périodes clés découpées en deux époques différentes et cela sur plusieurs siècles. Nous découvrons de nombreux personnages qui vont s'effacer pour laisser place à ceux connus dans le tome 1 ou au contraire s'ajouter.
La lecture du début de ce tome peut paraitre un peu difficile car il est nécessaire de s'adapter au propos de l'auteur. C'est comme si nous commencions un nouveau roman, surtout que l'auteur met une grosse distance avec ses personnages. Comme j'ai pu le dire lors de ma chronique du premier tome, où j'avais l'impression d'être l'ombre de Juliette, d'être derrière elle à chacune de ses décisions. Ici, j'ai encore pris plus de hauteur et j'ai eu l'impression d'être une sorte de caméra filmant les opérations. J'ai rarement ressenti autant d'éloignement avec les protagonistes. Une fois que mon cerveau à intégrer cette information et que j'ai compris que créer un lien avec les personnages n'était pas dans la volonté de l'auteur, pour justement que nous puissions prendre du recul sur les décisions prises et avoir l'ensemble des points de vue, j'ai visionné à grande vitesse ces différentes décennies. L'aspect politique du monde que nous connaissons prend sa place et conduit à la création de ce nouveau monde. Une approche réussie pour ma part.
J'ai tout de même eu une préférence pour la seconde partie avec l'apparition de Mission que l'on suivra sur son développement social et qui sera un parent d'un des personnages du premier tome.
Je vous parlais de grande distance avec les protagonistes, Hugh Howey compense en écrivant à la perfection la recherche de la vérité angoissante avec un suspens incroyable. J'ai dévoré une fois encore les chapitres dépassant ma limite de tension nerveuse normalement prévue par mon corps. Et bien évidement cette tension augmente d'un cran après la fin d'une partie. J'ai donc joué à assembler les pièces d'un puzzle et à les mettre dans le bon ordre, mais à la fin il en manque encore.
Au tout début de cet article je parlais de petits défauts, c'est parfois quelques réflexions de certains personnages qui sont vus plusieurs fois ou qui cassent le rythme auquel l'auteur nous avait habitué, mais c'est vraiment très minime et une fois le tome terminé, ils sont vites oubliés.
J'avoue être obsédée par cette lecture et je trépigne d'impatience de découvrir l'aboutissement de toutes ces années de privations et de voir clair sur les motivations, les obsessions, les avenirs incertains de certains et de garder l'espoir que peut-être ils seront délivrés.
Silo, tome 3 : Générations - Hugh Howey
J'ai volontairement retiré le résumé pour éviter les spoilers
Avertissement : Je n'ai pas pu écrire ma chronique concernant ce dernier tome sans en faire quelques spoilers. Ces points seront identifiés et ne doivent pas être lu si vous n'avez pas lu le tome 1 mais le reste est garanti sans. Le texte est écrit en blanc il suffit de le surligner pour ceux qu'ils veulent le découvrir.
J'ai lu plusieurs chroniques concernant ce tome avec un ressenti bien différent que le mien : "trop de longueurs", "prévisible", "fin relativement plate". Je ne suis pas tout à fait d'accord. Explications...
Nous retrouvons dans ce dernier tome, les personnages laissés lors du 1er et du 2eme, ce qui bien évidemment commence à faire beaucoup de monde.
Avertissement : Je n'ai pas pu écrire ma chronique concernant ce dernier tome sans en faire quelques spoilers. Ces points seront identifiés et ne doivent pas être lu si vous n'avez pas lu le tome 1 mais le reste est garanti sans. Le texte est écrit en blanc il suffit de le surligner pour ceux qu'ils veulent le découvrir.
J'ai lu plusieurs chroniques concernant ce tome avec un ressenti bien différent que le mien : "trop de longueurs", "prévisible", "fin relativement plate". Je ne suis pas tout à fait d'accord. Explications...
Nous retrouvons dans ce dernier tome, les personnages laissés lors du 1er et du 2eme, ce qui bien évidemment commence à faire beaucoup de monde.
de temps. Mais ce ne fut pas pour moi moins intéressant.
Spoiler :
Hugh Howey a pris le parti de passer d'un silo à l'autre, d'un personnage au suivant pour essayer de raconter une fin cohérente. Alors oui, on se téléporte beaucoup mais cela donne aussi un nouveau rythme à l'histoire. Les chapitres sont aussi plus courts, accélérant notre lecture. Mais il vrai que puisqu'on se déplace d'étage à étage, cela a pour conséquence que chaque scène prend finalement plus de temps. Mais ce ne fût pas pour moi moins intéressant.
A plusieurs reprises j'ai été surprise par la tournure qu'ont pris les événements et Hugh Howey m'a emmené vers une direction que je n'attendais pas et j'ai trouvé ça bien agréable. Ma curiosité a été mon plus gros défaut et j'ai tourné, tourné et tourné encore les pages. Et comme il a pu le faire dans les deux précédents tomes, l'auteur tient toujours la pression et en particulier lors du dernier tiers.
J'avoue avoir, encore une fois, angoissée, surtout pour Juliette, et je me répétais : "elle ne peut pas mourir, elle ne peut pas mourir, dis moi qu'elle ne peut pas mourir sinon les autres ils vont devenir quoi, et pourquoi tout ça alors ? ", oui je me suis moi-même téléportée dans ce Silo et je vivais Silo, je mangeais Silo, je dormais Silo. Et une fois n'est pas coutume, j'ai été encore et toujours trop candide (non non, je ne spoile rien !!!) candide dans le fait de ne pas anticiper la réaction de certains personnages, leur cruauté et la noirceur de l'esprit humain en particulier les actions et propos tenus par ce groupe d'instance religieuse odieux.
Mais le plus important est que nous allons enfin avoir les réponses à toutes nos questions, même s'il m'a fallu du temps pour les comprendre. Effectivement c'est en y repensant en parlant avec des personnes ayant déjà lu le livre que j'ai retrouvé le bon ordre pour tout comprendre, ou presque... et cela explique aussi le grand nombre de personnages que l'on retrouve dans cet ultime tome. Chacun a un bout de réponse comme s'ils avaient une clé et qu'ils nous les fallait toutes pour déverrouiller la vérité.
Etant donné que j'ai enchaîné les tomes, il m'a été facile de me repérer mais je peux comprendre que cette accumulation puisse être difficile à suivre si on laisse passer trop de temps.
J'ai noté également quelques incohérences entre le premier et le troisième tome et en particularité le temps mis pour parcourir le Silo mais je mets ça sur le compte de ma perte de repère spatio-temporel qui m'a fait perdre le compte.
J'avoue avoir, encore une fois, angoissée, surtout pour Juliette, et je me répétais : "elle ne peut pas mourir, elle ne peut pas mourir, dis moi qu'elle ne peut pas mourir sinon les autres ils vont devenir quoi, et pourquoi tout ça alors ? ", oui je me suis moi-même téléportée dans ce Silo et je vivais Silo, je mangeais Silo, je dormais Silo. Et une fois n'est pas coutume, j'ai été encore et toujours trop candide (non non, je ne spoile rien !!!) candide dans le fait de ne pas anticiper la réaction de certains personnages, leur cruauté et la noirceur de l'esprit humain en particulier les actions et propos tenus par ce groupe d'instance religieuse odieux.
Mais le plus important est que nous allons enfin avoir les réponses à toutes nos questions, même s'il m'a fallu du temps pour les comprendre. Effectivement c'est en y repensant en parlant avec des personnes ayant déjà lu le livre que j'ai retrouvé le bon ordre pour tout comprendre, ou presque... et cela explique aussi le grand nombre de personnages que l'on retrouve dans cet ultime tome. Chacun a un bout de réponse comme s'ils avaient une clé et qu'ils nous les fallait toutes pour déverrouiller la vérité.
Etant donné que j'ai enchaîné les tomes, il m'a été facile de me repérer mais je peux comprendre que cette accumulation puisse être difficile à suivre si on laisse passer trop de temps.
J'ai noté également quelques incohérences entre le premier et le troisième tome et en particularité le temps mis pour parcourir le Silo mais je mets ça sur le compte de ma perte de repère spatio-temporel qui m'a fait perdre le compte.
spoiler :
J'ai aussi eu du mal à suivre la temporalité dans le silo1 avec des actions citées tard dans le récit que je n'avais pas forcément comprises avant .
Petit regret également, c'est le manque d'interactions entre le Silo 18 et les autres, j'aurais aimé une prise de contact franche qui aurait sans doute entrainé une réactions en chaine.
Petit regret également, c'est le manque d'interactions entre le Silo 18 et les autres, j'aurais aimé une prise de contact franche qui aurait sans doute entrainé une réactions en chaine.
Quand à la fin, je n'ai pas compris la même chose que ma mère !!! Vous riez je m'en doute, et il va falloir que je relise quelques chapitres pour savoir qui de nous deux a raison, mais cela ne vaut que pour imaginer une potentielle suite qui de toute façon n'arrivera pas car l'auteur n'a pas prévu d'en écrire un quatrième tome. Et si on ne considère que les quelques derniers chapitres, je suis plutôt satisfaite de cette fin proposée qui est parfaitement cohérente avec le reste du roman.
Pour finir, Silo restera pour ma part la meilleure dystopie que j'ai pu lire et j'ai apprécié tous les protagonistes. Ces personnages avec leur secret et leur détermination pour découvrir la vérité ou au contraires ces personnages convaincus de garder la paix dans l'ignorance. C'est juste une question de point de vue.
Hugh Howey a construit un monde cruel, nécessaire, dictatorial pour la préservation de l'espèce humaine à cause des idées de grandeur d'un tout petit nombre qui se compte sur les doigts d'une seule main. L'Homme avec sa soif de pouvoir, avec son rêve d'immortalité, sa peur de la solitude, son besoin immodéré de contrôle, pour encore et toujours recommencer les erreurs du passé, survivre et recommencer le cycle de la vie.
***
Alors maintenant répondons aux questions que tout le monde se pose au moins une fois lors de la lecture de ce roman: quelle est la hauteur du silo et combien de temps faut-il pour le parcourir ?
Tout au long des trois tomes sont distillées beaucoup d'informations sur les caractéristiques architecturales du Silo et j'ai collecté ces informations au fur et à mesure pour vous en faire la restitution suivante.
- 3 parties de 48 étages soit un total de 144 étages - tome 1
- 1 étage représente 10m de hauteur - tome 2 première faction (ils descendirent le colimaçon jusqu'au palier suivant, dix mètres de plus de béton armé, dix mètres de plus au-dessus de sa tête)
- hauteur d'une marche 25 cm - tome 1
Donc faisons un peu de mathématiques :
10 m par étage soit une hauteur globale de 144 x 10 = 1400 m soit 1km400m
Oui ça fait une sacré hauteur.
Passons maintenant au temps estimé pour monter l'intégralité de ce silo :
25 cm par marche sur 10 m pour un étage, soit 1000 / 25 = 40 marches pour un étage
pour 144 étages : 40 x 144 = 5 760 marches
Faisons un petit tour du côté de la tour Eiffel et prenons référence ce qui est indiqué sur leur site internet :
Pour atteindre le premier étage 327 marches, pour atteindre le second étage plus 347 marches. Il est estimé qu'il faut entre 15 et 20 minutes pour monter chaque étages, soit 40 min (je ne suis pas une bonne monteuse de marche) pour 674 marches.
Je fais un produit en croix classique avec les informations précédentes :
40 min x 5760marches / 674marches = 341 minutes = 5h 41 minutes.
Bien évidemment cela ne prend pas en compte les éventuelles pauses.
De plus, la hauteur d'une marche est normalisée et bloquée à 15 cm de hauteur alors que là elles font 25 cm de hauteur soit 10 cm de plus, ce qui est considérable d'un point de vue "fatigue musculaire", donc je retourne du côté de la tour Eiffel dont le deuxième étage se situe à 115m et je refais un produit en croix :
40 min x 1440m / 115m = 487 minutes = 8h 7 minutes.
Ce qui semble être plus réaliste et toujours sans temps de pause.
Il est communément recommandé de faire une pause de 3-4 minutes toutes les 350 marches, soit 5760 / 350 = 16 pauses x 5 minutes (je suis toujours une mauvais monteuse de marche) = 80 minutes = 1 h 20 minutes et donc si vous suivez toujours une pause tous les 350 / 40 = 8.75 arrondi 9 étages !!!
Donc il faudrait pour tout "être normalement constitué" 8h7min + 1 h 20 min = 9h 27 min
Sachant que pour toute personne toujours normalement constituée, elle prend un repas environ toutes les 5 heures et qu'il faut environ 30 minutes pour que le cerveau intègre qu'il est rassasié, ça fait 5h de marche avec 8 pauses soit 40 minutes de pause suivi d'un repas d'une 30 minutes soit un total de 6 h 10 minutes pour monter la première partie du silo. La question est : est-ce nécessaire de manger une deuxième fois sur la route, il reste 3h17minutes et 40 minutes de pause, la réponse est non, donc
En résumé : Il faut 8h7 minutes pour monter le silo, 1h20 minutes de pause, 30 minutes de pause repas soit un total global de 9h 57 minutes pour monter plus ou moins confortablement ce silo.
Il est indiqué dans le roman que Juliette a prévu trois jours pour remonter le Silo, soit un peu moins de 3h 19 minutes par jour, c'est indéniablement et mathématiquement une faignante 😅.
Quelle incroyable chronique ! Je me suis régalée à te lire. On ressent toute ta passion pour cette saga et surtout ses protagonistes. Et que dire de ta conclusion sur la hauteur du silo ! J'ai bien ri avec tes derniers mots. 😁
RépondreSupprimerBon, le premier tome est dans ma wishlist, mais je dois dire que ta ferveur m'a contaminée. Je pense lire ce roman très prochainement, mais pour ma part, ça sera en audio. Je préfère lire les pavés en audio quand c'est possible. Du coup, j'ai hâte ! 😁
Merci beaucoup pour ton retour enthousiaste !!! quelle bonne idée de découvrir ce roman en audio, moi qui ai découvert ce mode de lecture l'année dernière je suis devenue une inconditionnelle, surtout vient faire un tour ici pour me prévenir lorsque tu aura fini de l'écouter et de me donner le lien vers ta chronique pour que je puisse à mon tour en profiter. J4espère qu'il te plaira autant qu'à moi. A très vite.
SupprimerJe reviendrai avec plaisir pour te dire ce que j'en ai pensé ! 😊
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