Burn-Out - Stéphane Fatrov
Auteur : Stéphane Fatrov
Éditions : auto édité
Genre : Nouvelle
Date de publication originale : 2015
Pages : 31
"Le commissaire Orsi descendait d'un pas rapide et contrôlé les cinq marches qui menaient à l'imposante porte d'entrée de l'entreprise Rotnex."
Synopsis :
Véronique, une salariée surexploitée et prise pour une imbécile depuis des années par son supérieur, finit par faire un « burn-out » et pète littéralement les plombs sur son lieu de travail. Étage par étage, et jusqu’au grand patron, elle règle alors ses comptes en tuant et massacrant la plupart de ses responsables et collègues de travail de manière de plus en plus stupéfiante et inventive au fil de sa progression. Et les rares qui échapperont au carnage ne s’en sortiront pas indemne pour autant, car même si elle a daigné leur accorder la vie sauve, il faut voir de quelle façon surprenante elle s’est tout de même occupée d’eux... Burn-out est une nouvelle noire humoristique.
Ce que j'en ai pensé :
Décapant !
Stéphane Fatrov nous présente une nouvelle à l'humour corrosif. Si vous aimez les blagues grivoises et donc très lourdes, dans le style pompier à 4h du mat qui répond : "C'est pas le trou, mais le Tampax !" (merci Vincent, celle-là, je ne m'en suis jamais remise) vous serez servi.
Humour décalé et gras, surement !! mais d'actualité : les thèmes récurrents de ces dernières années qui conduisent au burn-out ne sont pas oubliés : pression psychologique, harcèlement sexuel, égalité homme-femme et sans oublier la pénibilité car oui, tuer l'ensemble ou presque des salariés de sa société à coups de hache, c'est tout de même extrêmement pénible, et les TMS (troubles musculo-squelettiques) que va avoir cette femme, ne doivent pas être traités sans conséquence.
Ces sujets, ne sont pas exposés par dessus la jambe mais au contraire entre les jambes pour plusieurs collaborateurs.
Le petit plus de l'histoire qui est, une fois de plus, pas du tout crédible mais j'ai trouvé cela plutôt drôle, c'est la narration. Le commissaire Orsi va raconter l'horrible carnage à l'époux de la serial-killeuse en n'omettant aucun détail, l'apostrophant souvent pour lui demander son avis. Jamais nous n'avons l'histoire de son côté, mais je ne peux m'empêcher de me dire, s'il ne croit pas que c'est une vaste fumisterie.
Ame sensible s'abstenir, c'est trash, cru, lourd mais aussi surprenant que ça puisse paraître, ça m'a oxygéné de changer de style et je vous assure, quand je croise un(e) collègue dans le couloir, aujourd'hui je le(a) regarde d'un autre œil.
Éditions : auto édité
Genre : Nouvelle
Date de publication originale : 2015
Pages : 31
"Le commissaire Orsi descendait d'un pas rapide et contrôlé les cinq marches qui menaient à l'imposante porte d'entrée de l'entreprise Rotnex."
Synopsis :
Véronique, une salariée surexploitée et prise pour une imbécile depuis des années par son supérieur, finit par faire un « burn-out » et pète littéralement les plombs sur son lieu de travail. Étage par étage, et jusqu’au grand patron, elle règle alors ses comptes en tuant et massacrant la plupart de ses responsables et collègues de travail de manière de plus en plus stupéfiante et inventive au fil de sa progression. Et les rares qui échapperont au carnage ne s’en sortiront pas indemne pour autant, car même si elle a daigné leur accorder la vie sauve, il faut voir de quelle façon surprenante elle s’est tout de même occupée d’eux... Burn-out est une nouvelle noire humoristique.
Ce que j'en ai pensé :
Décapant !
Stéphane Fatrov nous présente une nouvelle à l'humour corrosif. Si vous aimez les blagues grivoises et donc très lourdes, dans le style pompier à 4h du mat qui répond : "C'est pas le trou, mais le Tampax !" (merci Vincent, celle-là, je ne m'en suis jamais remise) vous serez servi.
Humour décalé et gras, surement !! mais d'actualité : les thèmes récurrents de ces dernières années qui conduisent au burn-out ne sont pas oubliés : pression psychologique, harcèlement sexuel, égalité homme-femme et sans oublier la pénibilité car oui, tuer l'ensemble ou presque des salariés de sa société à coups de hache, c'est tout de même extrêmement pénible, et les TMS (troubles musculo-squelettiques) que va avoir cette femme, ne doivent pas être traités sans conséquence.
Ces sujets, ne sont pas exposés par dessus la jambe mais au contraire entre les jambes pour plusieurs collaborateurs.
Le petit plus de l'histoire qui est, une fois de plus, pas du tout crédible mais j'ai trouvé cela plutôt drôle, c'est la narration. Le commissaire Orsi va raconter l'horrible carnage à l'époux de la serial-killeuse en n'omettant aucun détail, l'apostrophant souvent pour lui demander son avis. Jamais nous n'avons l'histoire de son côté, mais je ne peux m'empêcher de me dire, s'il ne croit pas que c'est une vaste fumisterie.
Ame sensible s'abstenir, c'est trash, cru, lourd mais aussi surprenant que ça puisse paraître, ça m'a oxygéné de changer de style et je vous assure, quand je croise un(e) collègue dans le couloir, aujourd'hui je le(a) regarde d'un autre œil.
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