Teleski qui croyait prendre - Florian Dennisson
Éditions : Chambre noire
Genre : Policier
Date de publication originale : 2016
Pages : 134
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Synopsis :
Privé de son quotidien de prédilection, Gabriel Lecouvreur, dit le Poulpe, se retrouve à éplucher les faits divers d’un journal de province. Il s’entiche d’une affaire étrange qui va le mener dans la noirceur des secrets d’une des familles les plus puissantes de Courchevel. Un magnat du monde de la nuit laissé pour mort au beau milieu de son chalet de luxe et de vieilles connaissances de Gabriel accusées à tort, c’est le Poulpe au pays de l’or blanc
Ce que j'en ai pensé :
Avant de vous parler un peu plus en détail de ce court roman, je souhaitais faire un petit préambule sur celui qu'on nomme le Poulpe. Je suis parfaitement néophyte concernant cette collection de roman policier, mais j'ai trouvé l'idée plutôt originale. Initialement publié chez les éditions Baleine depuis 1995, chaque épisode de ce personnage récurrent : Gabriel Lecouvreur, détective, est écrit par un auteur différent. Ce sont donc pas loin, de 300 romans qui tracent les aventures de ce détective un peu particulier.
C'est donc dans cet exercice un peu particulier, car quand on veut écrire une histoire sur le Poulpe, il y a quand même des codes à respecter, que Florian Dennisson nous emmène en haute montagne, au pays de l'or blanc, dans les montagnes immaculées, en parallèle de l'argent sale.
J'aime bien ce genre de personnage, grognon, ours mal léché, un langage à ne pas piquer des hannetons, qui partage son avis sur tout et surtout est toujours sûr de lui en ce qui concerne la gente féminine même si "égalité homme/femme", "droit de la femme", "romantisme" et "princesse" ne font absolument pas parti de son vocabulaire.
On va découvrir une enquête qui nous ballade tranquillement sur des pentes enneigées, où chaque personnage à son importance, et où chacun a son propre secret. C'est en les découvrant tous les uns après les autres que nous aurons le coupable. L'intrigue tient la route, c'est divertissant, c'est une lecture que je qualifierais de sympathique.
Quand à l'écriture, elle est brute, presque glacée. Le strict minimum pour un Gabriel pas très causant au final. Le strict minimum est utilisé pour découvrir l'histoire : sujet, verbe, complément, et parfois ça se limite qu'au complément, pourquoi s'embêter avec le reste, le plus important est d'en comprendre le sens.
Ca se lit vite, on déroule, on repose. Tchao, bonsoir, il n'y a plus rien à voir ou si justement. A découvrir si vous avez un peu de temps, entre deux trains ou deux avions, il fera parfaitement l'affaire, et rassurez-vous ce n'est pas du tout péjoratif lorsque je dis ça, vous passerez un très bon moment. Alors profitez-en, il est gratuit sur le site de Kobo.
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