OUTLANDER, Tome 11 : L'adieu aux abeilles, partie 1, Diana Gabaldon


A
uteur : Diana Gabaldon
Edition : J'ai lu
Genre : Historique
Publication originale : 2022
Pages : 800

"Quelque chose approche, vous le savez. Quelque chose de précis, de grave, de terrible se produira."


Synopsis :

En l'an 1779, Claire et Jamie savourent leurs retrouvailles avec leur fille Brianna, Roger, le mari de celle-ci, et leurs enfants, à Fraser's Ridge. Il y a peu, ce rêve leur paraissait encore inaccessible.

Mais même dans ce coin isolé de Caroline du Nord, les effets de la guerre se font sentir. La tension dans les Colonies ne cesse de croître et la colère des habitants monte chaque jour d'un cran. Jamie a conscience que ses fermiers connaissent des conflits de loyauté et que le danger est à leur porte.

Lorsque les Colonies du Sud se soulèvent, la Révolution se rapproche encore davantage de Fraser's Ridge. En sa qualité de soignante, claire se demande combien de ceux qu'elle aime vont encore devoir verser leur sang...

Ce que j'en ai pensé :

Je vais directement entrer dans le vif du sujet : quelle déception pour ce tome que nous avons attendu aussi longtemps. Pour ma part, j'ai lu le tome précédent le 13 mars 2016, soit 6 ans, 7 mois, 1 semaine et 2 jours pour être très précise.

Alors pourquoi me demanderez-vous ? Tout simplement, il ne se passe rien. Rien du tout sauf une petite scène perdue dans 800 pages qui doit durer une vingtaine de pages : attaque d'un ours aux conséquences désastreuses. Seul ce passage et ses conséquences m'ont animée sinon c'est calme absolu. Ah oui j'oublie seul autre intérêt c'est la santé de Brianna, mais nous en sommes aux prémisses et c'est long, mais long !!!

Et pour cause, Diana Gabaldon fait pour la première fois des rappels  de ce qui c'est déroulé dans le passé. Des pages et des pages sur ce que l'on a déjà lu. J'étais tellement surprise que pendant la lecture de ce tome, je suis allée fouiller sur la toile et j'ai été estomaquée, oui rien que ça, sur le fait que Diana Gabaldon a dit avoir écrit ce roman pour des personnes n'ayant pas lu les précédents tomes. A lire entre les lignes : ceux qui se sont contentés de la série Netflix et maintenant sont impatients de connaitre la suite... WTF !!! oui c'est rare que je sois impolie.

Mais Madame Gabaldon, si on attend à chaque fois le nouveau tome à paraitre, ici pour rappel le 11ième (version française), c'est que nous sommes incontestablement des fans et donc on se rappelle de presque tous les détails et même parfois on relie vos livres (oui je suis une folle !!!). Mais là, je suis en colère car l'imagination vous a fait défaut.

Prenez l'exemple du tome 3 ou du tome 4 qui sont pour moi mes préférés, souvenez-vous de tout ce qu'il s'y passe, le rythme de ces romans nous laissant essoufflés, pantelants, en hypoglycémie car manger passait au second plan. Ici Jamie, Claire, Brianna et Roger vivotent après leur retour : aucune émotion, aucune larme pour leurs retrouvailles qui auraient dû être exceptionnelles. Ils chassent, ils construisent, ils assistent à différentes confréries religieuses et ... rien de plus.

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais j'espère sincèrement que la seconde partie prévue en janvier 2023 sera plus rythmée.

Je souhaite également parlé des titres de chapitres, vous êtes vous rendus compte que certains titres n'ont rien à voir avec le texte. Est-ce un problème de traduction ? Franchement même ce détail m'a fait grogner à 3h du matin après avoir donné le biberon et que je n'arrivais pas à me rendormir. Alors d'accord, peut-être que je n'avais pas les yeux très vigoureux à ce moment précis et que je suis passée à côté de ma lecture.

Citations :

"Il me semblerait plus judicieux de te demander ce que tu veux faire, plutôt que comment ne pas faire ce que tu n'as pas envie de faire."

"Comment dit-on, déjà ? Le bonheur, c'est quelqu'un qui peut te réparer quand tu es cassé."

"A toute chose malheur est bon, pensa-t-elle en lançant un regard vers le berceau. La conversation des hommes avait plongé Oggy dans un état de torpeur. Elle attira le regard de Ian, lui fit signe vers l'enfant, puis sortit savourer le plaisir rare d'une mère : dix minutes seule dans les latrines."

"Tu ne cesses pas d'aimer les gens parce qu'ils sont morts. Je suppose qu'ils ne cessent pas de t'aimer non plus."

Le mot de la fin :

Ma plus grande déception pour cette saga pour un tome qui n'amène rien à son lectorat. 800 pages sans le moindre souffle. Des personnages bien connus qui végètent et attendent. J'ai beaucoup attendu ce tome mais j'en attendais tellement plus.

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