La route - cormac McCarthy
Auteur : Cormac McCarthy
Editions : Points
Genre : Horreur
Date de parution : 2006
Pages : 251
Ma note : 12/20
"Quand il se réveillait dans les bois dans l'obscurité et le froid de la nuit il tendait la main pour toucher l'enfant qui dormait à on côté."
Synopsis :
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d'une humanité retournée à la barbarie.
Ce que j'en ai pensé :
J'ai beaucoup de mal à rédiger cette chronique concernant ce livre, qui n'est pas vraiment désagréable à lire mais qui ne m'a pas plus pour autant.
Ce livre est écrit dans un style très particulier, il n'est pas divisé en chapitres mais en une succession de mini scénettes ne dépassant pas 2 pages. Oublier les règles générales, ici pas de virgules, pas de deux points ouvrez les guillemets, pas de traits au début d'une discussion, la ponctuation se limite uniquement au point et au point d'interrogation. Heureusement que les phrases sont relativement courtes, sinon, à vous de faire en sorte de prendre votre respiration au bon moment.
Car oui, il y a des fois où on lit se livre en apnée en particulier lorsque ce père très protecteur auprès de son unique fils, doit le laisser seul dans ce monde impitoyable. Ici, l'horreur n'est pas dans le suspens, mais véritablement dans les faits décrits : tout est mort sur terre, il n'y a plus que de la cendre qui recouvre la moindre surface, plus de feuilles dans les arbres, pas un oiseau, pas un chien errant, il n'y a plus rien, seul quelques hommes et femmes qui tentent de survivre. Mais jusqu'à quand ? Jusqu'à être le dernier ? Et c'est ce qui m'a vraiment déranger dans ce livre. Il n'y a pas d'espoir, pas une once d'optimisme de la première à la dernière ligne, pas la mise en avant de la résurrection d'une petite feuille sur un pommier ! Pourtant, il y a de l'oxygène, de la lumière (certes amoindrie par ce nuage de poussière qui plane au dessus de leur tête), il y a de l'eau dans les rivières (c'est à dire que son cycle, mer, évaporation, précipitation, infiltration, redescente, existe toujours), alors pourquoi autant d'animosité envers le genre humain. L'humain est représenté de la pire des façons, il n'est plus que le prédateur des autres. Les plus faibles sont enfermés dans des caves, il servent de garde manger et se font découper au fur et à mesure que leur geôlier en a besoin, bon appétit bien sûr. Les femmes ne procréaient plus dans l'espoir que la vie revienne un peu plus tard, mais leur ventre est devenu un garde manger inestimable. Comme vous l'aurez compris, ce livre est glauque, âme sensible s'abstenir. Même si ce jeune garçon a l'âme charitable et à travers lui, certains profitent avantageusement du partage, il n'en ressort de ce livre que désolation, tristesse et je me suis posée la question de l'intérêt de survivre et d'être le dernier puisque de toute façon on se sait condamner, l'auteur nous a jamais proposé autre chose.
Récompenses :
Ce livre a obtenu le Prix Pulitzer en 2007
Citations :
"Tu ferais quoi si je mourais ?
Si tu mourais je voudrais mourir aussi.
Pour pouvoir être avec moi ?
Oui. Pour pouvoir être avec toi.
D'accord."
"Si tu manques aux petites promesses tu manqueras aux grandes, c'est ce que tu as dit."
Le mot de la fin :
Un livre dérageant dans son style et dans son contenu. Un livre sans espoir, sans avenir. Un livre qui m'a marqué mais que je souhaite oublier le plus rapidement possible.
Editions : Points
Genre : Horreur
Date de parution : 2006
Pages : 251
Ma note : 12/20
"Quand il se réveillait dans les bois dans l'obscurité et le froid de la nuit il tendait la main pour toucher l'enfant qui dormait à on côté."
Synopsis :
L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste d'une humanité retournée à la barbarie.
Ce que j'en ai pensé :
J'ai beaucoup de mal à rédiger cette chronique concernant ce livre, qui n'est pas vraiment désagréable à lire mais qui ne m'a pas plus pour autant.
Ce livre est écrit dans un style très particulier, il n'est pas divisé en chapitres mais en une succession de mini scénettes ne dépassant pas 2 pages. Oublier les règles générales, ici pas de virgules, pas de deux points ouvrez les guillemets, pas de traits au début d'une discussion, la ponctuation se limite uniquement au point et au point d'interrogation. Heureusement que les phrases sont relativement courtes, sinon, à vous de faire en sorte de prendre votre respiration au bon moment.
Car oui, il y a des fois où on lit se livre en apnée en particulier lorsque ce père très protecteur auprès de son unique fils, doit le laisser seul dans ce monde impitoyable. Ici, l'horreur n'est pas dans le suspens, mais véritablement dans les faits décrits : tout est mort sur terre, il n'y a plus que de la cendre qui recouvre la moindre surface, plus de feuilles dans les arbres, pas un oiseau, pas un chien errant, il n'y a plus rien, seul quelques hommes et femmes qui tentent de survivre. Mais jusqu'à quand ? Jusqu'à être le dernier ? Et c'est ce qui m'a vraiment déranger dans ce livre. Il n'y a pas d'espoir, pas une once d'optimisme de la première à la dernière ligne, pas la mise en avant de la résurrection d'une petite feuille sur un pommier ! Pourtant, il y a de l'oxygène, de la lumière (certes amoindrie par ce nuage de poussière qui plane au dessus de leur tête), il y a de l'eau dans les rivières (c'est à dire que son cycle, mer, évaporation, précipitation, infiltration, redescente, existe toujours), alors pourquoi autant d'animosité envers le genre humain. L'humain est représenté de la pire des façons, il n'est plus que le prédateur des autres. Les plus faibles sont enfermés dans des caves, il servent de garde manger et se font découper au fur et à mesure que leur geôlier en a besoin, bon appétit bien sûr. Les femmes ne procréaient plus dans l'espoir que la vie revienne un peu plus tard, mais leur ventre est devenu un garde manger inestimable. Comme vous l'aurez compris, ce livre est glauque, âme sensible s'abstenir. Même si ce jeune garçon a l'âme charitable et à travers lui, certains profitent avantageusement du partage, il n'en ressort de ce livre que désolation, tristesse et je me suis posée la question de l'intérêt de survivre et d'être le dernier puisque de toute façon on se sait condamner, l'auteur nous a jamais proposé autre chose.
Récompenses :
Ce livre a obtenu le Prix Pulitzer en 2007
Citations :
"Tu ferais quoi si je mourais ?
Si tu mourais je voudrais mourir aussi.
Pour pouvoir être avec moi ?
Oui. Pour pouvoir être avec toi.
D'accord."
"Si tu manques aux petites promesses tu manqueras aux grandes, c'est ce que tu as dit."
Le mot de la fin :
Un livre dérageant dans son style et dans son contenu. Un livre sans espoir, sans avenir. Un livre qui m'a marqué mais que je souhaite oublier le plus rapidement possible.
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Je pense que le style joue énormément sur l'ambiance et le ressenti de l'action qui se déroule devant nos yeux. Il m'a marquée ; ce n'est que le mois dernier que j'ai vu l'adaptation ciné.
RépondreSupprimer§Je suis curieuse de découvrir l'adaptation cinématographique mais je vais attendre un petit peu avant, je pense.
SupprimerC'est ce que j'ai fait :) (plusieurs années, même)
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