Les orages de l'été - Tamara McKinley
Auteur : Tamara McKinley
Éditions : l'Archipel
Genre : Historique
Date de parution : 2016
Pages : 407
"L'Arcadie avait quitté Liverpool six semaine plus tôt."
Synopsis :
En 1947, accompagnée de Giles, son ami d’enfance secrètement amoureux d’elle, Olivia Hamilton retourne en Australie, où sa mère Eva vient de décéder.
Avant de mourir, cette dernière lui a transmis des documents qui ont ébranlé les certitudes de la jeune femme concernant ses origines. Sur place, Olivia retrouve sa sœur aînée Irène, qui cultive à son égard une franche hostilité. Les mystérieuses archives léguées par leur mère seraient-elles à l’origine d’une telle animosité ? Aidée par Maggie, la gérante de la pension où elle loge, Olivia percera un à un les secrets qui enveloppent son enfance.
Ce que j'en ai pensé :
Tamara McKinley est incontestablement une auteure à côté de qui on ne peut pas passer lorsque l'on est amateur de grande fresque australienne. Je l'avais découvert comme beaucoup de personnes à travers La dernière Valse de Mathilda qui avait été un véritable coup de cœur et j'avais qu'une seule envie : me replonger dans sa plume extraordinaire.
Son écriture est pour moi inégalable, une description précise de l'environnement dans lequel évoluent les personnages, on voit cette terre rouge, on sent les embruns sur notre peau, on respire la chaleur étouffante du bush, on transpire, on étouffe, on vit par procuration cette terre tellement éloignée de notre quotidien. Mais j'ai trouvé cette fois, que ses descriptions s'étiraient en longueur, me faisant parfois perdre le fil de ma lecture, je me suis un temps soit peu ennuyée.
Tamara McKinley avait su me surprendre par ses révélations lors de ma précédente lecture et j'attendais tellement de ce nouveau roman. Malheureusement pour moi, j'ai été déçue par le récit simplet qu'elle met en avant dans ce roman par des rebondissement téléphonés et des choix plus qu'évidents et simples à deviner.
Je ne me suis donc nullement attaché aux personnages qui auraient pu avoir un potentiel, même si chacun a ses propres mystères rien de très intéressant au final.
Olivia cherche à comprendre pourquoi sa mère est morte sans avoir un dernier contact avec son autre fille, elle est obsessionnelle et je l'ai trouvé totalement superficielle.
Giles, le bon copain, ou dindon de la farce, quand à lui, manque de carrure et de sex-appeal, il ne sera au final intéressant que lorsqu'il décidera de prendre sa vie en main et de proposer ses propres choix mais seulement dans les derniers chapitres du roman. Son infirmité aurait pu être mis tellement plus en valeur, non pas par le côté pitié mais par un côté irrésistible qui n'est jamais arrivé.
Maggie, l'enfant abandonné recherchant ses racines, cherche à comprendre ce qu'elle est et ce qu'elle aurait pu devenir si elle avait vécu autre chose. C'est pour moi, un personnage qui a le plus de répondant, de courage, et de mansuétude, mais elle a été sous développée par l'auteure.
Irène, la méchante de ce roman, au caractère despotique envers sa famille oubliée et sa nouvelle famille, c'est le personnage qui m'a fait le plus vibrer, de par sa cruauté, son arrogance, sa volonté indéfectible. Elle ne changera jamais sa vision des choses, la rendant plus forte que n'importe qui d'autres mais à quel prix ? pourquoi au final ?
Je n'ai donc jamais été surprise en lisant ce livre, en découvrant rapidement les secrets dissimulés et dont la chute est tellement évidente et bien trop rapide. Mon plaisir a été totalement bafoué lors de ma lecture et pour ne rien arranger, de nombreuses erreurs se sont glissés dans l'histoire ce qui m'a particulièrement dérangé. Je n'abandonne pas l'idée de poursuivre un autre roman de cette auteure pour me dire qu'il ne s'agit que d'une erreur de parcours, d'un manque d'imagination après l'écriture de nombreux romans et de la pression des éditeurs à sortir régulièrement un livre et surtout ne pas croire que la Dernière Valse de Mathilda était un unique coup de génie.
Citations :
"L'émotion du retour lui coupait le souffle. Rien n'avait changé, songea-t-elle. C'était comme si ce modeste bout de terre attendait depuis tant d'années cet instant - il semblait pareil à un cadeau merveilleux dont on vient à peine d'ôter l'emballage pour en dévoiler la splendeur. Elle se gorgeait des paysages ; elle se gorgeait des sons ; elle se gorgeait des odeurs qu'elle avait jadis pensées à jamais perdues."
"-Pourquoi ne nous souvenons-nous que des jours ensoleillés ? murmurât-elle. Pourquoi oublions-nous les jours de pluie, pourquoi oublions-nous les nuages, le vent glacé, tranchant comme un couteau ?
-Parce que nous tenons à les oublier, rétorqua son ami d'un ton bourru."
"-Aux hommes de notre vie, déclara Olivia. Puissent-ils apprendre à nous comprendre mieux.
-Bien vu ! Mais pas un bonhomme au monde est capable de comprendre les nénettes. Déjà qu'on a bien du mal à se comprendre nous-mêmes.
-en effet. Mais il faut vivre d'espoir, n'est-ce pas ?"
Ce qu'il me reste dans la tête :
Le naufrage du bateau, l'arrivée sur les côtes et ce périple dans la chaleur vers le salut.
La montée des eaux dans le ranch, les écuries seule île restante, les piaffements de chevaux, leur peur incommensurable et leur réaction face au danger.
L'enfance de Maggie chez les sœur et son triste sort.
Le mot de la fin :
J'ai sauvé ce roman d'une très mauvaise note et peut être de l'abandon que grâce à la plume magique de Tamara McKinley, car en ce qui concerne l'histoire, elle est totalement prévisible, sans grand coup d'éclat. Même les personnages ne sont pas particulièrement travaillés sauf Irène, la grande méchante qui finalement fait du bien au livre...
Éditions : l'Archipel
Genre : Historique
Date de parution : 2016
Pages : 407
"L'Arcadie avait quitté Liverpool six semaine plus tôt."
Synopsis :
En 1947, accompagnée de Giles, son ami d’enfance secrètement amoureux d’elle, Olivia Hamilton retourne en Australie, où sa mère Eva vient de décéder.
Avant de mourir, cette dernière lui a transmis des documents qui ont ébranlé les certitudes de la jeune femme concernant ses origines. Sur place, Olivia retrouve sa sœur aînée Irène, qui cultive à son égard une franche hostilité. Les mystérieuses archives léguées par leur mère seraient-elles à l’origine d’une telle animosité ? Aidée par Maggie, la gérante de la pension où elle loge, Olivia percera un à un les secrets qui enveloppent son enfance.
Ce que j'en ai pensé :
Tamara McKinley est incontestablement une auteure à côté de qui on ne peut pas passer lorsque l'on est amateur de grande fresque australienne. Je l'avais découvert comme beaucoup de personnes à travers La dernière Valse de Mathilda qui avait été un véritable coup de cœur et j'avais qu'une seule envie : me replonger dans sa plume extraordinaire.
Son écriture est pour moi inégalable, une description précise de l'environnement dans lequel évoluent les personnages, on voit cette terre rouge, on sent les embruns sur notre peau, on respire la chaleur étouffante du bush, on transpire, on étouffe, on vit par procuration cette terre tellement éloignée de notre quotidien. Mais j'ai trouvé cette fois, que ses descriptions s'étiraient en longueur, me faisant parfois perdre le fil de ma lecture, je me suis un temps soit peu ennuyée.
Tamara McKinley avait su me surprendre par ses révélations lors de ma précédente lecture et j'attendais tellement de ce nouveau roman. Malheureusement pour moi, j'ai été déçue par le récit simplet qu'elle met en avant dans ce roman par des rebondissement téléphonés et des choix plus qu'évidents et simples à deviner.
Je ne me suis donc nullement attaché aux personnages qui auraient pu avoir un potentiel, même si chacun a ses propres mystères rien de très intéressant au final.
Olivia cherche à comprendre pourquoi sa mère est morte sans avoir un dernier contact avec son autre fille, elle est obsessionnelle et je l'ai trouvé totalement superficielle.
Giles, le bon copain, ou dindon de la farce, quand à lui, manque de carrure et de sex-appeal, il ne sera au final intéressant que lorsqu'il décidera de prendre sa vie en main et de proposer ses propres choix mais seulement dans les derniers chapitres du roman. Son infirmité aurait pu être mis tellement plus en valeur, non pas par le côté pitié mais par un côté irrésistible qui n'est jamais arrivé.
Maggie, l'enfant abandonné recherchant ses racines, cherche à comprendre ce qu'elle est et ce qu'elle aurait pu devenir si elle avait vécu autre chose. C'est pour moi, un personnage qui a le plus de répondant, de courage, et de mansuétude, mais elle a été sous développée par l'auteure.
Irène, la méchante de ce roman, au caractère despotique envers sa famille oubliée et sa nouvelle famille, c'est le personnage qui m'a fait le plus vibrer, de par sa cruauté, son arrogance, sa volonté indéfectible. Elle ne changera jamais sa vision des choses, la rendant plus forte que n'importe qui d'autres mais à quel prix ? pourquoi au final ?
Je n'ai donc jamais été surprise en lisant ce livre, en découvrant rapidement les secrets dissimulés et dont la chute est tellement évidente et bien trop rapide. Mon plaisir a été totalement bafoué lors de ma lecture et pour ne rien arranger, de nombreuses erreurs se sont glissés dans l'histoire ce qui m'a particulièrement dérangé. Je n'abandonne pas l'idée de poursuivre un autre roman de cette auteure pour me dire qu'il ne s'agit que d'une erreur de parcours, d'un manque d'imagination après l'écriture de nombreux romans et de la pression des éditeurs à sortir régulièrement un livre et surtout ne pas croire que la Dernière Valse de Mathilda était un unique coup de génie.
Citations :
"L'émotion du retour lui coupait le souffle. Rien n'avait changé, songea-t-elle. C'était comme si ce modeste bout de terre attendait depuis tant d'années cet instant - il semblait pareil à un cadeau merveilleux dont on vient à peine d'ôter l'emballage pour en dévoiler la splendeur. Elle se gorgeait des paysages ; elle se gorgeait des sons ; elle se gorgeait des odeurs qu'elle avait jadis pensées à jamais perdues."
"-Pourquoi ne nous souvenons-nous que des jours ensoleillés ? murmurât-elle. Pourquoi oublions-nous les jours de pluie, pourquoi oublions-nous les nuages, le vent glacé, tranchant comme un couteau ?
-Parce que nous tenons à les oublier, rétorqua son ami d'un ton bourru."
"-Aux hommes de notre vie, déclara Olivia. Puissent-ils apprendre à nous comprendre mieux.
-Bien vu ! Mais pas un bonhomme au monde est capable de comprendre les nénettes. Déjà qu'on a bien du mal à se comprendre nous-mêmes.
-en effet. Mais il faut vivre d'espoir, n'est-ce pas ?"
Ce qu'il me reste dans la tête :
Le naufrage du bateau, l'arrivée sur les côtes et ce périple dans la chaleur vers le salut.
La montée des eaux dans le ranch, les écuries seule île restante, les piaffements de chevaux, leur peur incommensurable et leur réaction face au danger.
L'enfance de Maggie chez les sœur et son triste sort.
Le mot de la fin :
J'ai sauvé ce roman d'une très mauvaise note et peut être de l'abandon que grâce à la plume magique de Tamara McKinley, car en ce qui concerne l'histoire, elle est totalement prévisible, sans grand coup d'éclat. Même les personnages ne sont pas particulièrement travaillés sauf Irène, la grande méchante qui finalement fait du bien au livre...
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