BOBBY BEAUSOLEIL et autres anges cruels - Fabrice Gaignault
Auteur : Fabrice Gaignault
Éditions : Séguier
Genre : Contemporain
Date de publication originale : 2017
Pages : 222
"C'est une route sombre et étroite, qui contraste avec la route de Santa-Monica où elle échoue sans plaisir, éblouie par un ciel dont elle ignorait jusque-là l'existence."
Synopsis :
Guitariste californien, Bobby Beausoleil avait tout pour devenir une star du rock : le talent, le charisme, la beauté. Mais lorsque le protégé du cinéaste Kenneth Anger croisa un chanteur prometteur du nom de Charles Manson, il était écrit que sa partition ne serait pas exactement celle qui le conduirait aux sommets des charts. Bobby poignarda à mort un homme. Police. Menottes. Prison. Ce livre écrit sur la route, entre Los Angeles et San Francisco, est le récit d'une fascination pour le fil du rasoir. Où l'on croise les fantômes de Gene Clark et de Gram Parsons, une chanteuse perdue, quelques musiciens passés de l'ombre à la lumière. Et une chanson obsédante.
Ce que j'en ai pensé :
Tout d'abord avant de lire ma chronique, n'hésitez pas à vous mettre dans l'ambiance : les années 60, le rock psychédélique, petit rappel la drogue et l'alcool ne sont pas bons pour la santé. Installez vous bien et lisez ce qui suit en écoutant la musique de Bobby Beausoleil.
Fabrice Gaignault nous propose à travers son livre un Road-Movie , ou devrais-je dire un Road-Music, sur les traces de Bobby Beausoleil. D'ailleurs le terme Raod-Movie est apparu dans les années 60 aux Etats-Unis, et c'est justement cette période qu'il nous fait découvrir. Entre musique psychédélique, sexe, drogue et Rock'n'roll, tout y passe.
N'avez-vous jamais entendu ces noms : Eric Clapton, Janis Joplin, Charles Manson, Jimmy Page, Ringo Starr, Jim Morrison, Gene Clark, Gram Parsons ou Jimi Hendrix. Tous ont croisés volontairement ou non le chemin ou du moins le nom de Bobby Beausoleil, gueule d'ange, qui par de mauvaises rencontres va commettre un meurtre et est depuis toujours emprisonné.
Ce livre est une succession de témoignages, de rencontres en pointillés dans la mémoire décadente de ceux qui sont encore là. Et ils ne sont pas nombreux. Les années 60, en résumé : la culture hippie, Woodstock, la guerre du Vietnam, le flower power, l'acide, l'héroïne, la cocaïne et toutes les drogues qui permettent de voir des "petites fées violettes". Et beaucoup n'ont pas survécu ou n'ont pas revu la lumière du jour derrières leurs barreaux.
Fabrice Gaignault trace la route, pour avoir des réponses à des questions pas très clairs que qui, quoi, pourquoi Bobby Beausoleil. Au final, pas beaucoup de réponses, mais une belle ballade même si pour les néophytes comme moi, on est régulièrement perdu, comme l'a été peut-être l'auteur dans la quête. Pourtant j'ai adoré ses réflexions et son écriture est fabuleuse. Je referme ce livre en ayant découvert une période maintenant oubliée, quand à oublier ce roman, je ne sais pas, le temps nous le dira...
Éditions : Séguier
Genre : Contemporain
Date de publication originale : 2017
Pages : 222
"C'est une route sombre et étroite, qui contraste avec la route de Santa-Monica où elle échoue sans plaisir, éblouie par un ciel dont elle ignorait jusque-là l'existence."
Synopsis :
Guitariste californien, Bobby Beausoleil avait tout pour devenir une star du rock : le talent, le charisme, la beauté. Mais lorsque le protégé du cinéaste Kenneth Anger croisa un chanteur prometteur du nom de Charles Manson, il était écrit que sa partition ne serait pas exactement celle qui le conduirait aux sommets des charts. Bobby poignarda à mort un homme. Police. Menottes. Prison. Ce livre écrit sur la route, entre Los Angeles et San Francisco, est le récit d'une fascination pour le fil du rasoir. Où l'on croise les fantômes de Gene Clark et de Gram Parsons, une chanteuse perdue, quelques musiciens passés de l'ombre à la lumière. Et une chanson obsédante.
Ce que j'en ai pensé :
Tout d'abord avant de lire ma chronique, n'hésitez pas à vous mettre dans l'ambiance : les années 60, le rock psychédélique, petit rappel la drogue et l'alcool ne sont pas bons pour la santé. Installez vous bien et lisez ce qui suit en écoutant la musique de Bobby Beausoleil.
Fabrice Gaignault nous propose à travers son livre un Road-Movie , ou devrais-je dire un Road-Music, sur les traces de Bobby Beausoleil. D'ailleurs le terme Raod-Movie est apparu dans les années 60 aux Etats-Unis, et c'est justement cette période qu'il nous fait découvrir. Entre musique psychédélique, sexe, drogue et Rock'n'roll, tout y passe.
N'avez-vous jamais entendu ces noms : Eric Clapton, Janis Joplin, Charles Manson, Jimmy Page, Ringo Starr, Jim Morrison, Gene Clark, Gram Parsons ou Jimi Hendrix. Tous ont croisés volontairement ou non le chemin ou du moins le nom de Bobby Beausoleil, gueule d'ange, qui par de mauvaises rencontres va commettre un meurtre et est depuis toujours emprisonné.
Ce livre est une succession de témoignages, de rencontres en pointillés dans la mémoire décadente de ceux qui sont encore là. Et ils ne sont pas nombreux. Les années 60, en résumé : la culture hippie, Woodstock, la guerre du Vietnam, le flower power, l'acide, l'héroïne, la cocaïne et toutes les drogues qui permettent de voir des "petites fées violettes". Et beaucoup n'ont pas survécu ou n'ont pas revu la lumière du jour derrières leurs barreaux.
Fabrice Gaignault trace la route, pour avoir des réponses à des questions pas très clairs que qui, quoi, pourquoi Bobby Beausoleil. Au final, pas beaucoup de réponses, mais une belle ballade même si pour les néophytes comme moi, on est régulièrement perdu, comme l'a été peut-être l'auteur dans la quête. Pourtant j'ai adoré ses réflexions et son écriture est fabuleuse. Je referme ce livre en ayant découvert une période maintenant oubliée, quand à oublier ce roman, je ne sais pas, le temps nous le dira...
Citations :
"Dans l'obscurité, il avait choisi d'avancer, sans penser au vertige de l'immobilité qui risquait de le pétrifier en automate aphasique."
"La vie n'est qu'un long morceau de rock'n'roll !" aimait-elle clamer haut et fort dans la cité où les simili anges en cuir se teignaient les ailes de poudre blanche pour prétendre atteindre les cimes."
"Le vrai Summer of Love, contrairement à ce qu'affirment les historiens, c'est déroulé l'été 166. Dès 1967, ça a commencé à mal tourner. En 1966, tu tendais un joint au premier venu sur Haight-Ashbury. En 1967, le premier venu essayait de t'embrouiller pour le conserver. En 1968, le premier venu se barrait en courant avec. En 1969, le premier venu te flinguait avant de le récupérer."
Le mot de la fin :
Fan du magazine Les Inrockuptibles, ce livre est fait pour vous. Laissez le côté strass et paillettes et gardez le côté Rock, drogue et casier judiciaire. Un livre à découvrir pour revivre les années 60, pas aussi sympa qu'on pourrait le croire ...
***
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