Les points de fuite - Frédérique Molay
Auteur : Frédérique Molay
New York : une jungle urbaine, un concentré de violence, une mosaïque de couleurs. Branchée, survoltée, époustouflante, c’est la ville où « rien n’arrête le regard, à part le point de fuite ».
Ce jour-là aurait dû être un jour comme les autres pour Elaine Casey. Mais alors qu’elle et son fils visitent le musée national des Amérindiens, tout bascule en quelques minutes : l’enfant a disparu. Les détectives de la Division des enquêtes spéciales de la police de New York ont rapidement la certitude qu’il a été enlevé.
S’engage alors une course-poursuite avec le kidnappeur, dans une ville qui se relève à peine du traumatisme du 11-Septembre. L’alerte Amber est lancée et le visage souriant de Tom Casey apparaît sur le téléphone portable de tous les New-yorkais. La ville entière est sur le qui-vive, et des milliers d’enquêteurs amateurs surgissent. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs véritables motivations ? Seront-ils d’une aide bienvenue pour la police ou un risque supplémentaire pour l’enquête ?
Genre : Policier
Date de publication originale : 2019
Pages : 271
"Des applaudissements, nombreux. La lumière des flashs. Son cœur battait vite."
Synopsis :
New York : une jungle urbaine, un concentré de violence, une mosaïque de couleurs. Branchée, survoltée, époustouflante, c’est la ville où « rien n’arrête le regard, à part le point de fuite ».
Ce jour-là aurait dû être un jour comme les autres pour Elaine Casey. Mais alors qu’elle et son fils visitent le musée national des Amérindiens, tout bascule en quelques minutes : l’enfant a disparu. Les détectives de la Division des enquêtes spéciales de la police de New York ont rapidement la certitude qu’il a été enlevé.
S’engage alors une course-poursuite avec le kidnappeur, dans une ville qui se relève à peine du traumatisme du 11-Septembre. L’alerte Amber est lancée et le visage souriant de Tom Casey apparaît sur le téléphone portable de tous les New-yorkais. La ville entière est sur le qui-vive, et des milliers d’enquêteurs amateurs surgissent. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs véritables motivations ? Seront-ils d’une aide bienvenue pour la police ou un risque supplémentaire pour l’enquête ?
Ce que j'en ai pensé :
Ce roman commence comme un coup de poignard dans le cœur. Frédérique Molay, a su dès les premières phrases attirer l'empathie du lecteur avec la souffrance d'une mère qui vient de comprendre que son fils a disparu. La peur, le monde qui s'arrête, la violence de la situation, la sensation d'impuissance, la façon dont l'auteure décrit la scène est stupéfiante, cette précision dans l'écriture est remarquable.
Nous allons suivre ce kidnapping, minutes par minutes, heures par heures dans la Big Apple, à travers le points de vue de plusieurs personnages, nous-même étant ce ver qui creuse, tourne et vire pour découvrir le dénouement de cette journée. Ce roman est riche en personnages et j'ai régulièrement été perdue selon l'angle de vue choisi par l'auteure. Ce n'est qu'après plus de la moitié du roman que j'ai commencé à me repérer et la pénibilité de ma lecture s'est aggravé au fur et à mesure.
Même si la description de l'effervescence de New York et le portrait de chaque personnage sont particulièrement riches, je me suis vite ennuyée dans ma lecture. Les références constantes aux attentats du 11 septembre m'ont au fur et à mesure agacée. Même si le sujet est grave, les séquelles encore présentes, j'ai trouvé que ce fil conducteur était trop marqué et irritant.
En revanche, j'ai apprécié la façon dont les réseaux sociaux ont été traités, ces appels à témoin pour le kidnapping largement diffusé sur téléphone portable, qui voient naitre des amateurs de sensations fortes ou la volonté de devenir dans leur quotidien aseptisé le moyens de prendre une revanche sur la vie.
Frédérique Molay nous propose une journée vécue à 100 000 à l'heure mais où je me suis ennuyée très rapidement ayant la sensation que les minutes de lecture duraient des heures. Dommage, je suis passée à côté.
Citations :
"New York avale les hommes et n'en recrache que les os. New York est omophage, n'oublie jamais ça."
"Les hommes se croyaient les maîtres du monde, ils avaient tort. Un parfum, une silhouette, le timbre d'une voix, des yeux dans lesquels se noyer, et ils se mettaient à genoux. Déroutant."
Le mot de la fin :
On dit de New York que l'on adore ou que l'on déteste, il n'y a pas de milieu. Dans le roman de Frédérique Molay, j'ai adoré la description de cette ville qui ne dort jamais et la description des sentiments ressentis par les différents personnages, et je n'ai pas aimé et bien, …, tout le reste. Je reste mitigée sur cette lecture.
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