Le labyrinthe - HS : Le destin de Newt, James Dashner

 Auteur : James Dashner

Edition : Noyelles
Genre : Dystopie
Sortie : 2020
Nombre de pages : 142

"Et voilà, ils s'en vont."



Le destin de Newt


Synopsis :

Newt a passé sa vie à protéger ses amis. Ensemble, ils ont tout affronté, le Labyrinthe, la Terre Brûlée, et même le QG de WICKED. Mais il est à présent atteint d’un fardeau qu’il doit porter seul : la Braise. Refusant que Thomas et les autres soient témoins de sa descente aux enfers, il décide de fuir.

Commence alors une errance cauchemardesque qui le mène bientôt à Crank Palace, là où s’entassent tous les désespérés et laissés pour compte. Newt ne s’y attend pas mais les rencontres qu’il va y faire changeront sa vie à jamais. Et s’il n’était pas trop tard pour accomplir sa destinée ?

Ce que j'en ai pensé

Qui n'a pas apprécié Newt dans les tomes principaux de la trilogie Le labyrinthe ? Personnage secondaire qui aurait presque valu d'être un personnage principal, James Dashner nous le prouve dans ce très, très court roman, et nous suivons ses aventures dans les quartiers envahi par la braise. 

Newt va une fois de plus prouver que c'est un jeune homme fidèle, qui n'a qu'une seule parole et qui aime aider son prochain. Je pourrais presque dire qu'il est en fait l'ange gardien de celui qui croise son chemin.

Ici encore, malgré la maladie et les conséquences de celle-ci, Newt va devoir se battre contre les autres mais aussi contre lui-même. C'est ce qui rend ce livre intéressant. Ses réflexions sur comment lutter contre ses pulsions de plus en plus violentes, la souffrance qu'il ressent lorsqu'il inflige des blessures non souhaitées. Cette lutte permanente contre lui-même.

Fan inconditionnelle de la saga cinéma, beaucoup moins de la saga littéraire, ce tome m'a réconciliée avec cette histoire incroyable. Et je pense que ce tome est plus en adéquation avec le rythme, le décor et les personnages rencontrés dans la version cinématographique que les précédent opus papier (ou numérique selon votre choix), où très souvent je m'étais ennuyée.

Cependant, je ne peux m'empêcher de croire que James Dashner continue de voguer sur le phénomène pour en faire un livre : "planche à billets". Pourquoi tuer la poule aux œufs d'or ? Je sais, je le dis mais j'ai quand même pas pu résister. Mais je me dis que finalement j'ai bien fait, puisqu'il a été pour moi le tome que j'ai le plus apprécié.

Citations :

"La vie est assez difficile comme ça, Newt. Je n'ai pas envie de rester ici toute seule dans le noir, à trembler au moindre bruit, à me demander qui risque de se présenter à la porte ou de jeter un coup d'œil à la fenêtre. Sans savoir dans quels ennuis tu auras pu te fourrer là dehors. Ne fais pas ça, s'il te plaît. Certes, on se connait à peine, cependant je vois bien que tu es quelqu'un de gentil. On a besoin de toi. Appelle-moi maman, m'man, ou même mamie si ça te fait plaisir. Mais on a besoin de toi."

"Elle avait compris. Elle savait, avec son instinct de mère, qu'il avait raison. Et elle allait lui faire un cadeau - en le laissant partir, ce dont Tommy n'avait pas été capable. Il vit bien à quel point cela lui faisait mal, à quel point ça lui fendait le cœur. Il avait trouvé une deuxième mère, une tante, une sœur..."

Le mot de la fin :

Partez découvrir les méandres de l'hôtel des Fondus, les méandres de l'esprit de Newt qui va devoir chercher au plus profond de lui, pour avancer toujours, pour continuer d'aimer les personnes appartenant au monde qui est le sien, pour que son destin soit éternel. Un tome purement commercial, mais cependant réussi.

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