LE rivage des survivants, Tome 1 - James Dashner

Auteur : James DAshner

Edition : PKJ

Genre : Dystopie

Sortie : 2021

Pages : 311

"Thomas trouva le journal trois semaines après la fin du monde."

Synopsis :

Le grand retour du « Labyrinthe » avec une nouvelle trilogie haletante !
73 ans après Le Labyrinthe, la survie de l'espace humaine est menacée.
Sur l'île où s'étaient installés Thomas et les autres Blocards soixante-treize ans auparavant, vit Isaac, un jeune apprenti forgeron. Alors qu'il navigue avec ses amis, il aperçoit un bateau, qui se dirige vers l'étroit chenal menant à l'île. À son bord, des corps sans vie et une femme qui saute à l'eau à son approche. Sauvée par le groupe d'amis, elle explique avoir été envoyée par le monde extérieur pour retrouver les descendants de Newt et Sonya. Ceux-ci seraient peut-être la solution pour trouver un remède contre la Braise...
Et si ce remède mystérieux était caché tout au fond du Labyrinthe ?

Ce que j'en ai pensé :

Je commence cette chronique avec une question que je vous pose et j'espère que vous y répondrez, ça me ferait plaisir : "Avez-vous déjà lu un livre qui, à un moment ou un autre, vous vous êtes dit : je ne comprends plus rien, c'est quoi cette histoire ?" Voilà le sentiment général que j'ai en ayant refermé ce livre. Je suis passée à côté d'un roman qui aurait pu être un livre très riche et ultra passionnant, mais beaucoup de défauts ont pris l'avantage me laissant perplexe durant toute ma lecture et même maintenant un mois après l'avoir terminé (vous constaterez donc que je réduis mon retard dans l'élaboration de mes chroniques, je ne suis pas peu fière ...).

Avant de commencer, je conseille fortement de lire Le destin de Newt avant d'attaquer ce roman, puisqu'ils sont liés, même si cela n'est pas indispensable, mais vous aurez quelques clés et je vous assure que ce n'est pas rien.

La première partie du roman est plutôt déconcertante : on va découvrir de nouveaux personnages puisque l'histoire se passe plus de 70 ans après Le Labyrinthe, où des adolescents évoluent sur l'île sur laquelle avaient trouvé refuges les survivants de la précédente trilogie. Nous allons rester au côté d'Isaac et ses amis et suivre leur quotidien sans rien connaitre de leur passé, de leur histoire, de leur motivation. Et je me suis dit que j'avais commencé à lire un tome 2 sans avoir jamais entendu parlé du tome 1. C'est un sentiment assez déstabilisant, et je vous assure, il faut dès le début s'accrocher. 

S'accrocher, oui, c'est pour moi le verbe qui synthétise le mieux ce roman, car même si l'histoire est loin d'être mauvaise, tout va trop vite, beaucoup trop vite. Quand je disais le quotidien d'un groupe d'adolescent, c'est en fait une journée qui va mal se finir. En effet, ceux-ci vont être emmenés de l'île sur le continent en un claquement de doigt, on n'y comprend pas grand chose et on se laisse entrainer dans un tourbillon de rebondissement qui laisse le lecteur étourdi, déstabilisé et totalement perdu.

De nouveaux personnages apparaissent et trois sont mis en avant dans la suite de ce roman : il s'agit d'Alexandra pseudo reine ou élite d'un peuple esclavagiste protégé contre la braise qui cache un secret ; Isaac, notre héro de l'île qui n'a rien demandé à part travailler dans sa forge adorée et qui va passer de mains en mains à grand coup de kidnapping et ensuite l'Orphelin, jeune homme énigmatique qui vit également sur le continent dans une cité oubliée qui protège les derniers survivants de la Braise et qui dégomme toute personne susceptible de s'approcher de la forteresse.  Trois personnages, trois lieux, trois âges, trois destinées : quel est le point commun entre eux, nous n'aurons pas la réponse dans ce premier tome. 

En fait, j'ai trouvé l'histoire particulièrement abstraite, parfois incongrue et très incompréhensible, me demandant parfois si James Dashner n'était pas lui non plus atteint par la Braise et s'il n'avait pas fondu un plomb ! Trois communautés, trois civilisations descendant de la génération Labyrinthe qui ont chacun leur propre objectif de vie : survivre, mais on comprend rapidement que leur mode de vie est incompatible avec les autres. Le tout résumé dans un livre d'à peine plus de 300 pages qui en mériterait le double pour permettre au lecteur de se familiariser et de s'immerger plus facilement dans l'histoire. Un avance rapide qui ne m'a pas séduite, une vitesse des enchainements d'actions qui laisse le lecteur dans l'incompréhension ...

Citation :

"Sa mère lui avait dit un jour que le plus vieux cliché qu'on trouvait dans les livres, c'était qu'il fallait prendre la vie comme elle venait. Mettre un pied devant l'autre, et avancer. Sa mère avait ajouté qu'aucun cliché n'avait été plus vrai."

Le mot de la fin : 

Entrainer à vive allure dans des péripéties brouillonnes, sans attache aux personnages, James Dashner  à voulu écrire quelque chose d'innovant à travers cette nouvelle quête, mais le lecteur n'arrive pas à suivre. Tout est beaucoup trop rapide, coupé à la serpe et souvent incompréhensible. Attachez vos ceintures si vous lisez ce roman.

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