N'oublier jamais - Michel Bussi
Auteur : Michel Bussi
Edition lue : Pocket
Genre : Policier
Première édition : 2014
Nombre de pages : 544
Ma note : 18/20
Synopsis :
" Vous croisez au bord d'une falaise une jolie fille ? Ne lui tendez pas la main ! On pourrait croire que vous l'avez poussée. " Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper et l'ambition de devenir le premier handicapé à réaliser l'une des courses d'endurance les plus ardues du monde, l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. Parti s'entraîner, ce matin de février, sur la plus haute falaise d'Europe, il a d'abord remarqué l'écharpe rouge accrochée à une clôture ; puis la vision d'une femme, incroyablement belle, les yeux rivés aux siens, prête à sauter dans le vide. Ils sont seuls. Le temps est suspendu. Ultime recours, Jamal lui tend l'écharpe, mais la femme bascule. Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, Jamal trouve le corps inerte de l'inconnue, un filet de sang qui s'échappe du crâne. A son cou, l'écharpe rouge. Ceci est la version de Jamal. La vraie ?
Ce que j'en ai pensé :
Laisser moi me remettre de mes émotions avant de tout vous raconter. Un, deux, trois, je suis prête...
Pour rappel, j'ai lu ce livre en partenariat avec Babelio et je dois rencontrer Michel Bussi la semaine prochaine. Merci encore à eux pour ce gage de confiance. Deux livres en 30 jours je n'y serai pas arrivée avant la création de ce blog, maintenant, je lis, je lis, et c'est une vrai addiction. après Maman à tort, voici mon avis sur n'oublier jamais.
N'oublier jamais, et bien je crois que je ne l'oublierai jamais. Ce livre est incroyable. en fait, pas tout à fait, il faut que je reprenne mes esprits, les 200 dernières pages sont incroyables.
Ce livre est raconté à la première personne, il s'agit de Jamal, unijambiste, sportif de haut niveau qui part prendre le vert en Normandie (si j'ai bien compris c'est la région de prédilection de Michel Bussi). Vacances tranquilles au mois de février loin de l'agitation touristique des mois d'été connue dans cette région. Mais voilà, ces vacances ne vont pas être du tout tranquilles. Jamal se trouve là au mauvais endroit au mauvais moment, sur la falaise une jeune fille somptueuse, un ange, un coup de foudre immédiat, à moitié nue sous une robe rouge déchirée, prête à sauter, Jamal essaye de la retenir, trop tard. Mais voilà, c'est ce que nous raconte Jamal et il nous demande de lui faire confiance, jusqu'à la fin. Mais c'est dur, Michel Bussi à l'art de nous faire douter. Jamal crie à qui veut bien l'entendre, je suis innocent. Nous allons le suivre durant 5 jours, où il va s'efforcer de prouver son
innocence, mais l'est-il vraiment ? Non, il m'a dit de lui faire confiance, je lui ferai confiance jusqu'au bout. alors j'ai pensé à plein de chose, Est-ce un cauchemar, est-il drogué et enfermé (et oui il travaille dans un centre d'internement psychologique) et il délire en inventant un monde où il ne se trouve pas en réalité, est-il l'acteur d'un jeu où on veut le forcer à aller au plus loin de ces limites afin de préparer l'Ultra-Trail du Mont-Blanc un peu comme dans le film The Game ? Je ne vois pas où on va, j'ai du mal à lui faire confiance.
Encore une fois je n'ai pas réussi à repérer les indices laissés par l'auteur.
De plus j'ai une autre obsession en lisant le récit de Jamal, avant d'être dans la tête de ce personnage, le livre commence par une lettre du lieutenant Donnadieu de la Gendarmerie Nationale qui annonce la découverte de trois corps lors d'un écroulement de falaise. Mais à qui appartiennent ces corps ? Et bien non, je n'avais pas du tout deviné.
J'ai trouvé cependant, les deux premiers tiers un peu trop lent à la différence de maman à tord, il n'y a pas de rebondissements successifs qui donne un rythme un peu plus soutenu. Mais ce n'est pas grave au final, la fin est tellement incroyable. La seule question que je pose encore c'est pourquoi est-il allé la bas ? Pour ce que qui l'on lu, ils comprendront pour les autres je ne veux surtout pas spoiler.
Ce qu'il me reste dans la tête :
Les plages du débarquements, les falaises, les blockhaus et au milieu de la nature une écharpe rouge, flamboyante.
La carte donnée par Jamal au fille qu'il rencontre pour les draguer.
L'horrible maquette de bateau sur le bureau de l'inspecteur, oh moi aussi j'aurai voulu la brisée, et qu'est ce qu'elle faisait là sur un bureau en plein milieu.
Les mots inscrits sur le pare-brise par Mona.
Citations :
"Il coinça une cigarette éteinte entre ses lèvres et se prit la tête entre les mains. Ellen l'observait comme un entomologiste observe une mouche qui se cogne aux parois d'un verre retourné."
"A ce point de non-retour dans les abysses de la folie, êtes-vous toujours disposé à croire tout ce que j'affirme, depuis le début ?
Je n'invente rien. Tout se terminera bien.
Etes-vous encore à miser sur moi ?
Je suis sain d'esprit. Je n'ai volé ni tué personne.
Et je vais le prouver."
"Qu'est-ce que la chance en a à foutre de nous, Mona?"
"Illusion. Trahison. Déception."
Le mot de la fin :
Malgré une première moitié de livre un peu longue, sans trop de rebondissements, où Michel Bussi construit pierre par pierre un début d'histoire solide, la seconde partie et un tourbillon qui nous mène vers de fausses pistes, où le doute est permanant. Pour finir nous gravissons le Mont-Blanc, pour une fin en apothéose.
Edition lue : Pocket
Genre : Policier
Première édition : 2014
Nombre de pages : 544
Ma note : 18/20
Synopsis :
" Vous croisez au bord d'une falaise une jolie fille ? Ne lui tendez pas la main ! On pourrait croire que vous l'avez poussée. " Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper et l'ambition de devenir le premier handicapé à réaliser l'une des courses d'endurance les plus ardues du monde, l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. Parti s'entraîner, ce matin de février, sur la plus haute falaise d'Europe, il a d'abord remarqué l'écharpe rouge accrochée à une clôture ; puis la vision d'une femme, incroyablement belle, les yeux rivés aux siens, prête à sauter dans le vide. Ils sont seuls. Le temps est suspendu. Ultime recours, Jamal lui tend l'écharpe, mais la femme bascule. Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, Jamal trouve le corps inerte de l'inconnue, un filet de sang qui s'échappe du crâne. A son cou, l'écharpe rouge. Ceci est la version de Jamal. La vraie ?
Ce que j'en ai pensé :
Laisser moi me remettre de mes émotions avant de tout vous raconter. Un, deux, trois, je suis prête...
Pour rappel, j'ai lu ce livre en partenariat avec Babelio et je dois rencontrer Michel Bussi la semaine prochaine. Merci encore à eux pour ce gage de confiance. Deux livres en 30 jours je n'y serai pas arrivée avant la création de ce blog, maintenant, je lis, je lis, et c'est une vrai addiction. après Maman à tort, voici mon avis sur n'oublier jamais.
N'oublier jamais, et bien je crois que je ne l'oublierai jamais. Ce livre est incroyable. en fait, pas tout à fait, il faut que je reprenne mes esprits, les 200 dernières pages sont incroyables.
Ce livre est raconté à la première personne, il s'agit de Jamal, unijambiste, sportif de haut niveau qui part prendre le vert en Normandie (si j'ai bien compris c'est la région de prédilection de Michel Bussi). Vacances tranquilles au mois de février loin de l'agitation touristique des mois d'été connue dans cette région. Mais voilà, ces vacances ne vont pas être du tout tranquilles. Jamal se trouve là au mauvais endroit au mauvais moment, sur la falaise une jeune fille somptueuse, un ange, un coup de foudre immédiat, à moitié nue sous une robe rouge déchirée, prête à sauter, Jamal essaye de la retenir, trop tard. Mais voilà, c'est ce que nous raconte Jamal et il nous demande de lui faire confiance, jusqu'à la fin. Mais c'est dur, Michel Bussi à l'art de nous faire douter. Jamal crie à qui veut bien l'entendre, je suis innocent. Nous allons le suivre durant 5 jours, où il va s'efforcer de prouver son
innocence, mais l'est-il vraiment ? Non, il m'a dit de lui faire confiance, je lui ferai confiance jusqu'au bout. alors j'ai pensé à plein de chose, Est-ce un cauchemar, est-il drogué et enfermé (et oui il travaille dans un centre d'internement psychologique) et il délire en inventant un monde où il ne se trouve pas en réalité, est-il l'acteur d'un jeu où on veut le forcer à aller au plus loin de ces limites afin de préparer l'Ultra-Trail du Mont-Blanc un peu comme dans le film The Game ? Je ne vois pas où on va, j'ai du mal à lui faire confiance.
Encore une fois je n'ai pas réussi à repérer les indices laissés par l'auteur.
De plus j'ai une autre obsession en lisant le récit de Jamal, avant d'être dans la tête de ce personnage, le livre commence par une lettre du lieutenant Donnadieu de la Gendarmerie Nationale qui annonce la découverte de trois corps lors d'un écroulement de falaise. Mais à qui appartiennent ces corps ? Et bien non, je n'avais pas du tout deviné.
J'ai trouvé cependant, les deux premiers tiers un peu trop lent à la différence de maman à tord, il n'y a pas de rebondissements successifs qui donne un rythme un peu plus soutenu. Mais ce n'est pas grave au final, la fin est tellement incroyable. La seule question que je pose encore c'est pourquoi est-il allé la bas ? Pour ce que qui l'on lu, ils comprendront pour les autres je ne veux surtout pas spoiler.
Ce qu'il me reste dans la tête :
Les plages du débarquements, les falaises, les blockhaus et au milieu de la nature une écharpe rouge, flamboyante.
La carte donnée par Jamal au fille qu'il rencontre pour les draguer.
L'horrible maquette de bateau sur le bureau de l'inspecteur, oh moi aussi j'aurai voulu la brisée, et qu'est ce qu'elle faisait là sur un bureau en plein milieu.
Les mots inscrits sur le pare-brise par Mona.
Citations :
"Il coinça une cigarette éteinte entre ses lèvres et se prit la tête entre les mains. Ellen l'observait comme un entomologiste observe une mouche qui se cogne aux parois d'un verre retourné."
"A ce point de non-retour dans les abysses de la folie, êtes-vous toujours disposé à croire tout ce que j'affirme, depuis le début ?
Je n'invente rien. Tout se terminera bien.
Etes-vous encore à miser sur moi ?
Je suis sain d'esprit. Je n'ai volé ni tué personne.
Et je vais le prouver."
"Qu'est-ce que la chance en a à foutre de nous, Mona?"
"Illusion. Trahison. Déception."
Le mot de la fin :
Malgré une première moitié de livre un peu longue, sans trop de rebondissements, où Michel Bussi construit pierre par pierre un début d'histoire solide, la seconde partie et un tourbillon qui nous mène vers de fausses pistes, où le doute est permanant. Pour finir nous gravissons le Mont-Blanc, pour une fin en apothéose.
Celui-ci est dans ma PAL, je fais traîner un peu sa lecture, parce que c'est le dernier Bussi qu'il me reste à lire... Après, plus rien jusqu'au prochain, alors il faut le savourer!
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