Chroniques FLASH

 

Voici quelques temps que je n'avais pas fait de chroniques, pour de très bonnes raisons - bébé loup est né en juin -, mais je suis de nouveau présente et je voulais tout de même vous faire un retour même s'il va être rapide sur les lectures lues cette années. J'avoue que la sénilité me guette et je ne me rappelle pas de l'ensemble de ces lectures, alors je vais vous dire ce qu'il m'en reste.

Vite !!! Quelles ont été mes dernières lectures avant des chroniques plus complètes je l'espère.

A
uteur : J.K. Rowling
Edition : Gallimard Jeunesse
Genre : Conte
Publication originale : 2020
Pages : 341

Synopsis :
La Cornucopia est un petit pays prospère gouverné par le naïf roi Fred. Mais ce pays coloré vit sous la menace d'un monstre : l'Ickabog. Un monstre devenu légende, que personne n'a jamais vu mais que le roi va décider de poursuivre afin de satisfaire ses sujets. Arrivé dans les Marécages, rien ne se passe comme prévu et cette quête est le début de nombreux problèmes qui va résulter à la lente descente aux enfers du pays.

Ce que j'en ai pensé :
Livre qui faisait tant plaisir à mon fils ainé puisqu'il s'agit bien évidemment d'un J.K. ROWLING. Mais voilà, dès le début de sa lecture il n'a pas aimé et à vite abandonné ce roman. Que cela ne tienne, je prends le relais et j'avoue que moi non plus je n'ai pas du tout été séduite par ce roman. Je ne sais pas si c'est la thématique, la façon de raconter, je n'ai pas adhéré à cette lecture. Loin de m'attacher aux personnages, ce fut même dans la douleur psychologique que j'ai terminé l'ouvrage. Décidemment les contes ne sont pas ma tasse de thé !!! Pourtant certaines images me restent en mémoire, mais ce n'est pas suffisant.

***


A
uteur : Brenda Drake
Edition : Lumen
Genre : Fantasy
Publication originale : 2016
Pages des trois tomes: 493 + 474 + 561 = 1528


Synopsis du premier tome :
Fervente lectrice, passionnée d’escrime, Gianna a perdu sa mère à l’âge de quatre ans. Elle visite pour la première fois l’Athenæum, l’une des plus anciennes bibliothèques de Boston, accompagnée de ses deux meilleurs amis, quand elle remarque le comportement étrange d’un mystérieux jeune homme. L’inconnu finit même par se volatiliser presque sous ses yeux, penché sur un volume des Plus Belles Bibliothèques du monde. Lorsque Gia s’approche à son tour de l’ouvrage, elle se retrouve transportée de l’autre côté du globe, à Paris, dans une magnifique salle de lecture dont une bête menaçante arpente les rayons, comme elle ne tarde pas à le réaliser avec un frisson…
La jeune fille vient de mettre le doigt dans un terrible engrenage : une poignée de bibliothèques anciennes mène en effet vers un monde où magiciens, sorcières et créatures surnaturelles s’affrontent depuis des siècles pour éviter que le peuple des hommes ne découvre leur existence. Gia apprend qu’elle est l’une des Sentinelles chargées de protéger cette société secrète. Pire encore, qu’elle est la fille de deux de ces guerriers d’exception – une union interdite – et que sa naissance n’est autre que le présage de la fin du monde. Une malédiction qui lui interdit absolument de se rapprocher d’Arik, l’inconnu aux yeux noirs de l’Athenæum…
Bestiaire fabuleux, objets magiques, voyage entre les univers… Jamais plus vous ne regarderez un vieux livre poussiéreux du même œil ! Avec La Voleuse de secrets, Brenda Drake vous entraîne à la suite de Gia dans une quête initiatique périlleuse et riche en révélations.

Ce que j'en ai pensé :
Décidemment je n'aurai pas réussi à faire une chronique complète du moins du premier tome. Je l'avais lu en 2018 et déjà à cette époque je n'avais pas pris le temps de la faire. Et pourtant j'avais apprécié ma lecture, sa relecture a une fois encore était plaisante. J'ai donc enchainé la trilogie d'une seule traite. Le personnage principal de Gianna est plutôt agréable : impulsive, combattante et battante, elle fait preuve de courage et de détermination tout au long de la saga. Même si je n'étais pas toujours d'accord avec ses choix, la suivre est plutôt agréable. Je sais que certains d'entre vous 'na pas aimé le triangle amoureux qui apparait dans cette trilogie mais elle ne m'a pas dérangée. On apprend finalement à apprécier et à détester ses soupirants. Sauf point qui m'a particulièrement agacé c'est le fait qu'elle parle de son "amoureux" par des sobriquets qui alourdissent le texte. J'ai donc passé un moment de lecture très agréable, découvrant des bibliothèques du monde entier. Les monde imaginaires proposés sont très bien construits et le lecteur peut s'immerger facilement. Beaucoup de rebondissements, de traitrise, de retournement de situations qui donne envie de connaitre la suite. Je la recommande.

***
A
uteur : Marc Levy
Edition : Robert Laffont
Genre : Contemporaine
Publication originale : 2017
Pages : 465


Synopsis  :
Ma vie a changé un matin alors que j'ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m'apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt.
L'auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m'ordonnait de ne parler de cette histoire à personne.
J'avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l'été s'achevait et j'étais encore loin d'avoir fait mon deuil.
Qu'auriez-vous fait à ma place ?
Probablement la même erreur que moi.

Ce que j'en ai pensé :
J'aime quand je passe dans ma boite à livre, découvrir ce genre de roman, car admettez-le ou je n'ai simplement pas beaucoup de chance, mais parfois j'ai l'impression que les boites à livres sont des décharges dans lesquels on benne les très vieux livres dont plus personnes n'a envie, ou qui sont très franchement abimés, voir déchirés. Bref, ici j'ai été contente de trouver celui-ci qui une fois que ma mère l'aura lu retournera gentiment dans une autre boite à livres. Mais après cette introduction interminable, vous vous demandez ce que j'ai pensé de ce roman ? J'ai beaucoup apprécié ma lecture sur le moment soit début juin 2022, mais après 5 mois, je me souviens à peine de ce qu'il s'est passé et de l'histoire en elle-même. Dois-je mettre ça sur le compte de la grossesse où il est réputé que la femme enceinte perd des neurones ou tout simplement ce sont des romans agréables à lire qui disparaissent ensuite de la mémoire collective ? Parce qu'il n'y a, au final, rien qui a aiguisé un de mes sens, je n'aurais sans doute pas la réponse aujourd'hui mais je vais rester sur le fait que j'ai passé un bon, même un très bon moment, comme pour presque tous les Marc Levy que j'ai pu lire.

***
A
uteur : Charlotte Brontë
Edition : Kobo Editions
Genre : Classique
Publication originale : 1855
Pages : 760


Synopsis  :
Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l'Angleterre victorienne et à trouver l'amour... Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foi en son avenir, une intrigue où se succèdent mystères et coups de théâtre, une passion amoureuse qui défie tous les obstacles : le plaisir de lire Jane Eyre est toujours aussi vif. Comme elle, on veut croire que rien n'est écrit d'avance et que la vie réserve des bonheurs imprévus.

Ce que j'en ai pensé :
Vous me prendrez peut-être pour une détraquée d'avoir choisi ce roman surtout pour celles qui me connaissent bien car comme vous le savez peut-être je déteste Les hauts de Hurlevent écrit par sa sœur Emily. Mais j'ai décidé de donner une chance à sa sœur... Ok je vais être honnête et vous avez le droit de me conspuer, mais j'étais persuadée que Jane Eyre était de Jane Austen. Bref j'étais déjà dans ma lecture depuis un bon moment quand j'ai compris mon erreur (est-ce que j'ai encore le droit de mettre cela sur le compte de la grossesse ...) 
Ce fut tout de même une lecture semble toute agréable car à la différence de sa sœur j'ai trouvé que l'écriture était plutôt moderne, qu'il y avaient finalement pas mal de rebondissement et que Jane était quand même ultra féministe pour l'époque. 
J'ai aimé l'ambiance feutrée décrite dans ce roman, comme si chaque personnage parlait à voix basse pour ne pas déranger le vent qui souffle à l'extérieur. C'est silencieux, c'est apaisant, c'est ouaté. Je me rend compte en écrivant ces mots que c'est un roman parfait pour un temps automnal. 
J'ai également retrouvé certains points communs avec ma lecture de L'auberge de la Jamaïque de Daphné du Maurier et en particulier la description des landes, des chemins de terres, du vent ensorceleur, et du froid saisissant.
Ce fut pour moi une agréable lecture malgré le nombre conséquent de pages pour ce roman, où j'ai aimé le personnage de Jane Eyre, sa détermination et sa droiture, sans compter son abnégation et un peu de courage quand même. Même si parfois les dialogues ressemblent plus à des monologues juste apposés entre personnages, c'était le style de l'époque, il suffit de laisser errer son esprit sur quelques pages avant de revenir dans le quotidien de cette jeune fille. Et puis, il faut tout de même lui attribuer le fait que la détermination permet d'arriver à ses fins.

***

A
uteur : Phoenix B. Asher
Edition : Hugo
Genre : Erotisme
Publication originale : 2020
Pages : 506


Synopsis  :
Après avoir tourné le dos à son ancienne vie dans la jeunesse dorée de Chicago, Shad vit dans un van aménagé. Il voyage de ville en ville, son appareil photo toujours à portée de main. Ce qui le fait vibrer : dénicher des lieux abandonnés, et figer les mystères qu'ils recèlent...
La prochaine étape de son périple, West Baltimore, où les maisons abandonnées ne manquent pas depuis que la crise économique a frappé les Etats-Unis.
Cependant, lorsqu'il revient à son véhicule après son exploration, un passager clandestin l'y attend. Sam, c'est ainsi qu'elle se présente, veut quitter la ville au plus vite sans pouvoir payer les transports. Acceptera-t-il de partager la route avec elle ? Que fuit-elle à Baltimore ?

Ce que j'en ai pensé :
Voici une des rares lectures que j'ai abandonnée cette année. J'avais cependant lu plusieurs critiques négatives de ce roman. J'ai préféré me faire ma propre opinion. et puis il faut dire que le synopsis de ce roman donne vraiment envie. Si j'ai abandonné ma lecture ce n'est pas pour la même raison que beaucoup de lectrices à savoir le fait que l'héroïne Sam est beaucoup trop jeune à savoir 16 ans, et que ce point en a dérangé beaucoup pour la visualiser faire des parties de jambe en l'air. J'ai considéré, compte tenu le passif de Sam, que cela n'était au final pas très dérangeant, puisque c'est malheureusement une jeune fille qui a du murir beaucoup plus vite que ls autres. Non si j'ai arrêté ma lecture, c'est tout simplement par ce que j'ai trouvé qu'il ne se passait pas grand chose et que le rythme était beaucoup trop lent. Entendons nous bien, je ne m'attendais pas à ce que les deux protagonistes couchent ensemble dès le premier soir, non c'est juste que le voyage entrepris par Shad, le beau et riche fils à papa en pleine crise de rébellion et qui adore la photographie, était soporifique. Je m'arrête à tel endroit, je fais des photos, je vais à un autre, je fais des photos, je veux un hôtel, je n'en trouve pas alors je vais chercher un endroit ou dormir. En fait il ne se passe rien ni dans ses actes, ni dans sa tête. C'est tout simplement chiant. Alors je suis passée à autre chose.

***

A
uteur : Michel Zévaco
Edition : Fayard
Genre : Historique
Publication originale : 1909
Pages : 384




Jean Sans peur

Synopsis  :
Il s'agit de la suite et la fin de "L'Hôtel Saint-Pol"; Il sera difficile à qui n'a pas lu celui-ci de comprendre l'intrigue qui en est à son dénouement.
Isabeau de Bavière trame la mort du roi Charles VI et de Marguerite de Hainaut, épouse de Jean Sans Peur, afin de monter sur le trône avec ce dernier. Jean sans Peur, ivre d'ambition, jure son amour à la reine et s'allie à elle, malgré l'amour passionné qu'il voue à Odette de Champdivers. Mais le chevalier Hardy de Passavant s'oppose à leurs projets...

Ce que j'en ai pensé :
Ce fut un grand plaisir pour moi de retrouver les personnages de l'Hôtel Saint-Paul. Mais malheureusement le plaisir fut de courte durée. Non pas que je me perdais dans les différents personnages depuis ma lecture en avril 2020, j'ai facilement retrouvé le fil de l'histoire mais j'ai trouvé que ce second tome était une redire du premier puisque beaucoup d'actions sont les mêmes que dans le premier. C'est dommage et je me suis donc très rapidement ennuyée pendant ma lecture. Cela n'empêche que j'ai tout de même passé un bon moment et c'est toujours agréable de découvrir une partie de notre histoire.

***

A
uteur : Kate Morton
Edition : Presses de la cité
Genre : Contemporain
Publication originale : 2016
Pages : 632

Synopsis  :
1933. Comment Theo Edevane, adorable poupon de onze mois, a-t-il pu disparaître durant la nuit de la Saint-Jean ? Les enquêteurs remuent ciel et terre, mais l'enfant demeure introuvable. Pour les parents comme pour les filles Edevane, la vie ne sera plus jamais la même après ce drame. La maison du lac, la propriété tant aimée, est fermée et laissée à l'abandon.
Soixante-dix ans plus tard, Sadie Sparrow, jeune détective londonienne en vacances dans les Cornouailles, curieuse et momentanément désœuvrée, s'intéresse à cette mystérieuse disparition. Elle reprend l'enquête, au grand dam de l'une des sœurs aînées de Theo, Alice, devenue écrivain à succès.

Ce que j'en ai pensé :
Lorsque ce roman est paru il y a maintenant quelques années, j'en ai entendu que du bien. Je m'étais donc empressée de l'acheter et puis il a trainé, trainé, trainé sur mes étagères comme malheureusement beaucoup d'autres. Et puis les beaux jours arrivant, la couverture de ce livre avec cette femme regardant par la fenêtre avec cette lumière éclatante, ça m'a donné envie de découvrir ce roman. Allez ! Je ne vous fait pas languir, j'ai été déçue par ce roman pour lequel, je pense, j'en attendais beaucoup plus. Une fois encore j'ai trouvé que le rythme était trop lent, que le découpage des périodes passées/présentes pas assez percutantes et que finalement oui il y a du mystère, mais de là à vouloir le percer, j'en étais pas très convaincue. Je n'ai pas appréciée le personnage de Sadie qui est perpétuellement en boucle, et je n'ai guerre plus apprécié Alice qui est en réalité fort désagréable. J'ai seulement apprécié la mère de Théo et j'aurai surement mieux apprécié ce roman en ne la suivant que elle. Cependant, j'ai aimé la résolution de la disparition de Théo, c'est très bien amené et tellement douloureux à supporter. J'ai également apprécié la plus jeune sœur d'Alice mais malheureusement je ne l'ai pas suivi assez à mon gout même si je comprends les choix de l'auteur concernant ce personnage. Quant à la fin, excusez-moi, mais c'est vraiment capillotracté. J'ai trouvé que c'était vraiment exagéré et ça m'a gâché le plaisir que j'avais eu quelques pages avant. Dommage je suis finalement passée à côté.

***


A
uteur : Céline Mancellon
Edition : Original Kobo
Genre : Fantasy
Publication originale : 2022
Pages : 448

Synopsis :
Quand la princesse Ashana se voit dans l’obligation d’épouser « Dovah le Sanguinaire », son monde s’écroule. Lui, l’assassin de son père, le « Démon Noir » dont la réputation de tueur est connue dans tout l’empire. Mais pour sauver son peuple, elle n’a pas d’autre choix. Armée de son caractère et de son arc, elle ne compte pas se laisser faire sans rien dire.
Dovah n’est pas franchement ravi d’obéir à l’ordre de son roi, qui l’oblige à épouser l’aînée de la fratrie royale du pays qu’il vient de mettre à feu et à sang. Mais même si la chevelure flamboyante de sa nouvelle épouse le trouble plus qu’il ne veut l’admettre, Dovah n’est pas prêt à laisser quiconque découvrir ses secrets.
Alors que tous deux tentent de s’apprivoiser, un mal sombre et terrible frappe en silence, mettant en péril l’ensemble des royaumes et menaçant de dévaster leur monde.
Au milieu de ce chaos, Dovah parviendra-t-il à dissimuler sa véritable nature à son épouse ?

Ce que j'en ai pensé :
Les fiançailles obscures avait tout pour me réserver un bon moment de lecture mais voilà que j'en ressors déçue et frustrée.
Déçue par le comportement beaucoup trop puéril de notre héroïne Ashana qui répète tout au long du roman qu'elle ne peut pas être séduite par l'être démoniaque Dovah parce qu'il a tué son père mais dès les premières heures passées par la contrainte à ses côtés la voici déjà sous son charme sans même avoir avalé le moindre philtre d'amour… Je trouve que ce sentiment amoureux arrive beaucoup trop tôt dans l'histoire sans que Dovah ne fasse aucun effort de séduction sans qu'il ne se remette en question.
Pourtant Dovah est un être très intéressant de part son histoire passée et nous allons découvrir sa vraie nature et comprendre pourquoi il a se caractère si enflammé c'est sans doute le point fort de ce roman. Dovah parmi ses frères est sans doute le passage que j'ai préféré.
De plus, je suis très en colère et donc frustrée par la fin de ce premier tome qui n'est pas une fin mais bien une coupure dans le texte presque au milieu d'un chapitre. J'aime les fins avec un cliffhanger donnant envie de se ruer sur le prochain tome dès sa sortie mais ici c'est la scène d'action qui est tout simplement coupée. Cela me laisse le sentiment d'être prise pour une idiote et m'oblige à acheter la suite non pas par envie mais par frustration.
Pour conclure je dirais que ce roman avait du potentiel et en particulier sur les origines de Dovah et de ses frères mais que la romance est beaucoup trop rapide et trop classique pour donner de l'élan au roman ce qui au final après quelques semaines après avoir refermé le livre on oublie tout le reste ne laissant en mémoire que le personnage masculin bien plus puissant que le reste.



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