Chroniques Flash : La maison de la nuit T6, Les extaordinaires
Etant donné que je n'ai pas grand chose à dire de plus que ce que j'ai pu indiqué dans mes différents retours hebdomadaires, je vous propose de reprendre le principe des chroniques flash pour les livres suivants.
La maison de la nuit, tome 06 : Tentée - P. C. Cast et Kristin Cast
Zoey est de nouveau le sujet des visions d'Aphrodite : elle doit se tenir à l'écart de Kalona, l'ange déchu. Mais elle est aussi la seule à pouvoir l'anéantir. Comment la jeune prêtresse va-t-elle concilier ce combat et sa vie amoureuse agitée ? Car jongler entre trois prétendants est très compliqué. Surtout lorsque l'un d'eux s'avère être un combattant diablement sexy, capable de déchiffrer ses sentiments. Sans oublier la force malfaisante qui hante les tunnels de Tulsa...
Zoey saura-t-elle faire face à tous ces bouleversements ?
Je viens donc de finir le sixième tome de cette saga et j'en suis à la moitié, je tiens bon mais pour combien de temps. Je sais que beaucoup d'entre vous n'ont pas terminé cette saga à cause, me semble-t-il de son essoufflement, et je vous comprends. Oui, une chose est sûre en ayant lu ce tome, on tourne en rond. Et puis le manichéisme des protagonisme devient lassant : les gentils d'un côté, les méchants de l'autre, ça manque de plus en plus de nuances. Pas un seul traitre, pas un seul personnage vraiment charismatique, j'ai l'impression de voir des éponges qui s'écrase sans rien faire pour rendre leur âme. Seul point pour moi positif de ce tome c'est que, enfin, le roman devient polyphonique et ça donne une vision différente des événements. Mais ça n'empêche pas que je reste de plus en plus hermétiques aux petits secrets des uns et des autres, même Lucie devient à mes yeux moins intéressante et que dire d'Aphrodite qui a perdu de sa verve par es yeux de l'amour et donc commence aussi à m'agacer. Bon vous l'aurez compris, ça commence à sentir le roussi pour cette saga.
Les Extraordinaires - Julien Sandrel
Dans l’entourage d’Anna, tout le monde le sait : à 6 ans, sur l’estrade du spectacle de fin d’année, elle a clamé qu’elle voulait être astronaute. Quarante ans plus tard cependant, Anna est bien loin des étoiles : elle est médecin généraliste, et sa vie est trop sage, arrêtée net par un très grand chagrin. Mais ce soir, pour son anniversaire, ses proches lui ont réservé une surprise : ils l’ont inscrite en grand secret au concours de l’Agence spatiale européenne, qui recrute ses futurs astronautes.
Bien sûr, Anna leur dit qu’ils sont fous, remercie, refuse… mais le piège affectueux est bien tendu : un jour, Anna a promis à son plus jeune fils, Michael, qui se battait contre une maladie grave, de tout faire pour réaliser ce rêve de partir dans l’espace. Anna ne peut renier son serment, et se lance à corps perdu dans l’aventure. Lors de la première sélection, elle rencontre un petit groupe de candidats qui a décidé de s’entraider.
Ils se sont baptisés « les Extraordinaires ». Anna sait bien que ses chances sont minces, mais épaulée par ces amoureux de l’espace aussi attachants que courageux et drôles, elle n’y peut rien : elle se met à croire à l’impossible…
Pourtant une grande amatrice des romans de cet auteur, je reste après la lecture des extraordinaires très en retrait. Julien Sandrel est connu pour faire passer des émotions fortes dans ces histoires, en créant des personnages du quotidien attachant avec comme déclencheur une situation exceptionnelle. Ce livre ne révolutionne donc pas la soupe bien dosée de l'auteur mais sans y mettre de sel, de poivre ou tout autre ingrédient permettant d'agrémenter un tant soit peu la dégustation. Depuis 2018, Julien Sandrel c'est un roman estival par an, course à l'écriture, manque de recul, histoire essorée, doigts désabusée, j'ai vraiment eu la sensation que les mains vigoureuses de la pression éditoriale ont fait leur effet.
Au final, j'ai trouvé l'histoire des extraordinaires pas du tout extraordinaire, avec des personnages complétement caricaturaux sans nuance, au malheur lourdaud et qui ne ma pas fait pleurer dans ma chaumière. Je n'ai pas retrouvé cette sensibilité, cette délicatesse, cette petite étincelle qui nous brule la peau lorsque nos yeux courent sur les pages. Seule une toute petite flammèche éphémère m'a percuté dans l'avant dernière page du roman, trop peu pour apprécié ce roman.
Dommage pour Les Extraordinaires quand l'on sait l'émotion qu'est capable de faire passer l'auteur.
RépondreSupprimerC'est justement ce que je n'ai pas ressenti dans ce livre.
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