Chronique d’une lectrice embarquée dans le jury du #PrixRomanFnac

Installez vous bien, je vous parle d'un temps...

Tout a commencé presque par hasard, une curiosité éveillée au détour d’un clic sur le site Babelio. Une proposition : devenir membre du jury du #PrixRomanFnac. J’ai lu, j’ai hésité, puis je me suis lancée. L’idée de participer à une sélection littéraire nationale, sans prétention ni paillettes, m’a séduite. Ce prix a, selon moi, le mérite de ne pas s’adresser qu’à un cercle fermé. Il parle à un public large, curieux, parfois exigeant, mais jamais excluant. Une vraie littérature pour tous.

Ce n’était pas ma toute première fois en tant que jurée. En 2023 déjà, j’avais pris part au Prix de la Bête Noire – une expérience bien différente, avec moins de titres, une approche plus souple. Cette fois, c’était plus cadré : six romans à lire, à évaluer, à ressentir. Deux colis espacés de quelques semaines sont arrivés chez moi, comme des messagers de mondes inconnus.

Le premier fut accueilli avec excitation. À peine ouverts, les livres ont été feuilletés, pesés, envisagés. Pour le choix initial, j’ai demandé à mon compagnon de désigner celui qui lui inspirait le plus confiance. Puis j’ai enchaîné les deux autres, avant de recevoir la suite. La deuxième vague a été abordée plus stratégiquement : du plus court au plus long, méthode précise mais avec une envie constante de découverte.

La catégorie que j’avais choisie était le roman contemporain français, même si la sélection m’a parfois emmenée sur d’autres chemins : une touche d’historique, une autrice autrichienne… Mais c’est cela aussi, la lecture : se laisser porter là où on ne pensait pas aller.

Je n’ai ressenti ni pression ni urgence. L’organisation était fluide, les consignes claires : pour chaque ouvrage, relever quelques points forts, quelques faiblesses. L’exercice fut parfois délicat. Comment critiquer ce qu’on a aimé ? Comment valoriser ce qu’on a peiné à terminer ? Mais c’était justement là que résidait toute la richesse de l’expérience : se décentrer, imaginer ce que d’autres pourraient y trouver. Car un roman que je referme avec lassitude peut, pour un autre lecteur, ouvrir une fenêtre précieuse.

Au fil des pages, j’ai ressenti des choses très différentes : un immense coup de cœur, une lecture très agréable, deux titres assez fades, un qui m’a franchement déplu… et un dernier que j’ai préféré abandonner. Certains thèmes revenaient avec insistance, parfois jusqu’à la lassitude. Mais au-delà des récits eux-mêmes, il y avait cette sensation étrange mais stimulante : lire dans un cadre commun, avec la conscience que ces romans allaient peut-être marquer les tables des librairies à la rentrée.

Non, je n’ai pas ressenti de privilège à les lire avant tout le monde. En revanche, devoir garder le silence, ne pas partager mes ressentis avec ma communauté de lecture, fut une vraie frustration. Mais c’est le jeu, et je l’ai accepté.

J’ai voté avec sincérité. Mes choix, je les ai défendus en pensant toujours aux lecteurs, à ce que chaque livre pouvait offrir, même s’il ne me convenait pas. Car ce prix-là, aussi reconnu soit-il, repose sur une diversité de voix, de goûts, d’émotions.

Je ne sais pas encore si je retenterai l’expérience. Participer à un prix littéraire, c’est un peu comme vivre une aventure discrète mais intense. Parfois exigeante, parfois déroutante. Un peu comme un accouchement – douloureux, mais dont on garde une forme de satisfaction fière. Oui, je sais, la comparaison est audacieuse, mais elle dit quelque chose de juste : on y retourne, parfois...

Ce rôle de jurée ne m’a pas fondamentalement changée, mais il m’a sans doute modifié dans ma façon de chroniquer. Peut-être que, désormais, je prendrai davantage le temps de nuancer mes avis. D’accepter que ce qui ne me touche pas peut bouleverser quelqu’un d’autre. Que le plaisir de lire ne se mesure pas uniquement à l’aune de son propre goût.

Et ça, c’est peut-être la plus belle leçon que cette expérience m’a laissée.

Je vous propose de découvrir maintenant les 30 ouvrages sélectionnés qui sont officiellement annoncés. Je vous laisse les découvrir si vous êtes passés à côté. Mais je précise que mon coup de cœur fait parti de la sélection, alors je suis ravie. Je croise les doigts pour qu'il soit le lauréat.

Je vous fait un retour très rapide sur mon ressenti (je vous dit les points forts et les points faibles lors de mon retour officiel - un exercice difficile sur certains romans), je prends plus de temps dans les semaines à venir pour vous faire une chronique complète. Je vous les annonce dans mon ordre de lecture.

https://img.livraddict.com/covers/661/661763//mincouv44785035.jpgNourrices - Séverine Cressan icon_hearticon_hearticon_hearticon_hearticon_heart
Un premier roman français exceptionnel, aussi sensuel que bouleversant. A travers les aventures de quelques femmes, on découvre l'incroyable vie des nourrices, ces mères invisibles sur lesquelles a reposé toute une industrie pendant plusieurs siècles.
Dans ce village, c'est du corps des femmes qu'on tire l'argent qui fait vivre les familles. Car ici, on vend une denrée précieuse : le lait maternel. Sylvaine, son propre enfant à peine sevré, accueille chez elle comme tant d'autres une "petite de la ville". Mais une nuit, en pleine forêt, elle découvre un bébé abandonné dans une clairière et à ses côtés un carnet qui raconte son histoire. Elle ne pourrait veiller sur ces trois nourrissons et quand celle dont elle a la garde meurt dans son sommeil, elle n'hésite pas à échanger les bébés. L'enfant mystérieuse prend la place de Gladie, cette petite fille qui lui avait été confiée...
Avec ce premier roman sensuel et bouleversant, Séverine Cressan révèle les rouages troublants d'une industrie méconnue. Dans ces pages inoubliables, elle nous entraine dans un univers où la nature et l'enchantement ne sont jamais loin et réinvente l'histoire de ces mères invisibles.


Points forts
Une écriture poétique, sensorielle et viscérale, qui célèbre le corps féminin et la nature avec une intensité rare.
Une immersion totale dans un monde brut et sacré, porté par des images puissantes et profondément ancrées dans la maternité.
Un texte qui réveille des émotions enfouies, entre douleur et beauté, dans une sororité vibrante et intemporelle.

Points faibles
Une narration parfois trop elliptique, qui peut désorienter ou frustrer par son absence de repères classiques.
Le style très lyrique peut ne pas convenir à tous les lecteurs, surtout ceux en quête d’une intrigue structurée.
Le manque de contextualisation (pas de nom d’auteur, de lieu, d’époque) peut laisser certains lecteurs sur le seuil du texte.

https://img.livraddict.com/covers/653/653440//mincouv6655918.jpgL'enseveli - Valérie Paturaud
Après l'immense succès de La Cuisinière des Kennedy , le nouveau roman de Valérie Paturaud : une histoire d'amitié bouleversante pendant la Première Guerre mondiale.
Sur le champ de bataille, un obus éclate. Abel n'écoute que son courage et, au péril de sa vie, sauve un inconnu d'une mort certaine.
Alors qu'Abel est en convalescence dans un hôpital de fortune, un officier défiguré vient occuper le lit voisin. Abel est ouvrier, Adrien est médecin : un gouffre social les sépare et jamais ils ne se seraient rencontrés dans la vie civile. Mais ici, dans ce lieu hors du temps, ils ne sont plus que deux hommes en souffrance.
Adrien s'intéresse à la vie d'Abel. Privé de l'usage de la parole, il écrit sur un cahier d'écolier pour communiquer. Abel, peu instruit, lit avec difficulté. Entre paroles et écrits, l'officier et le soldat partagent au fil des jours ce qu'ils ont de plus intime, de plus enseveli... jusqu'à découvrir que leurs chemins, avant la guerre, se sont déjà croisés.


Points forts
Une écriture rude, dépouillée, en cohérence avec le sujet et l’époque.
Un éclairage historique intéressant sur la médecine de guerre et les pionnières de la chirurgie reconstructive.
Une dernière partie haletante portée par une quête de vérité bien amenée, même si trop brève.

Points faibles
Une émotion trop contenue, qui peine à atteindre le lecteur malgré la gravité du sujet.
Des analepses nombreuses qui cassent le rythme et alourdissent la narration.
Une distance constante avec les personnages, qui empêche toute véritable empathie ou immersion.

https://img.livraddict.com/covers/665/665345//mincouv40596773.pngLe Désir dans la cage - Alissa Wenz icon_hearticon_hearticon_heart
Paris, 1865. Dans l’appartement des Bonis, personne ne touche au piano. Mais à sept ans, Mélanie s’y aventure, apprend à jouer. À dix-huit, elle est repérée par César Franck qui lui propose de rejoindre le Conservatoire. Alors, Mélanie peut rêver. Elle se voit pianiste, « compositeur ». Elle progresse, fréquente Debussy, Satie, signe bientôt ses premières oeuvres et fait la rencontre d’Amédée-Louis Hettich, poète et chanteur. Ensemble, ils créent. Plus que tout, ils s’aiment. Mais les parents de Mélanie préfèrent la marier à un riche industriel. Alors, déchirée entre ses obligations d’épouse et de mère, les conventions de l’époque et la passion qui gronde, Mel s’obstine. Et jusqu’à son dernier souffle, invente sa musique.

Points forts
Une écriture incarnée et musicale : le choix de la seconde personne donne une voix intime et bouleversante à cette femme oubliée, comme une confidence murmurée dans l’ombre de l’Histoire.
Un regard puissant sur la condition féminine : la cage sociale, familiale et patriarcale devient métaphore sensible d’un enfermement qui nourrit paradoxalement le génie créatif.
Une ambiance historique immersive : les salons feutrés de la Belle Époque, les figures musicales célèbres et le frémissement d’un monde en mutation donnent chair et élégance au récit.

Points faibles
Une héroïne parfois enfermée dans sa douleur : son introspection constante empêche d’explorer pleinement son rapport au monde extérieur, aux autres femmes, ou même à sa musique en dehors de l’amour interdit.
Un manque de tension dramatique : les enjeux sont posés très tôt et l’évolution reste prévisible, sans véritable rebond ou moment de rupture marquant.
Un propos féministe discret, presque étouffé : le roman évoque l’enfermement sans toujours lui opposer une force de révolte claire, ce qui peut laisser un sentiment de résignation là où on attendait une révolte.

https://img.livraddict.com/covers/665/665347//mincouv1582169.pngAvale - Sephora Pondi sicksicksick
Juillet 2018, soir de la finale de la Coupe du Monde de football. Un jeune homme se cache dans les WC d’un centre commercial, les mains couvertes de sang. Il se fait appeler Tom. Ce fils unique de 29 ans, de son vrai nom Romain Marais, est étudiant en pharmacie et depuis l’enfance l’objet de brimades, de rejets et de frustrations qui l’ont mué en homme largué et érotomane, aux prises avec d’étranges désirs de dévoration.
Jeune actrice noire en pleine ascension, Lame se livre à des séances d’hypnose pour soigner un eczéma qui la ronge. Plongée dans un état second, elle revisite son enfance en banlieue, sa rencontre décisive avec son amie Génia, ses rêves de cinéma… et tente ainsi d’échapper à un sentiment de menace qui la hante.
L’un est un monstre en puissance ; l’autre une comédienne en devenir qui réalise que ce corps, qu’elle veut offrir et voir vibrer au contact du monde, lui échappe et la met en danger. Les deux trajectoires vont se juxtaposer jusqu’à leur collision…
Avale est un livre de genre (à entendre dans sa polysémie), à l’écriture éclatante et sensuelle. Un premier roman qui ne laisse pas indemne, à l’image de son autrice dont le talent déjà connu sur scène s’exprime ici avec une force impressionnante.


Points forts
Une écriture brute, viscérale, parfaitement en accord avec le propos.
Des thématiques puissantes : corps, violence, obsession, identité.
Une construction en miroir qui interroge sans relâche le lecteur.

Points faibles
Une lecture éprouvante, quasi insoutenable par moments : sexe, vomi, pulsions destructrices, l’auteur pousse à l’écœurement volontairement.
Une structure très éclatée avec une surabondance d’analepses qui rend le fil parfois confus et la lecture pesante.
Un profond malaise constant : certains passages frôlent la complaisance dans le sordide, ce qui peut rebuter plus qu’émouvoir.
Un roman clairement destiné à un public averti : âmes sensibles s’abstenir, certaines scènes sont vraiment choquantes.
Un texte qui s'adresse à une niche élitiste, capable d’encaisser la brutalité psychologique et physique sans en ressortir totalement brisée.

https://img.livraddict.com/covers/659/659749//mincouv59593505.jpgLes Incommensurables - Raphaela Edelbauer dft005dft005dft005
Vienne, 31 juillet 1914. Les habitants de la capitale de l’Empire austro-hongrois attendent l’expiration de l’ultimatum allemand. La ville est un torrent furieux, plus que trente-six heures avant que la guerre ne débute et que le monde ne change à jamais.
Au milieu de cette frénésie, Hans, un jeune garçon de ferme, arrive pour la première fois à Vienne pour chercher une célèbre psychanalyste interprète de rêves, convaincu qu’il a un don. Il y rencontre Adam, un aristocrate doué pour la musique mais dont la prestigieuse famille lui a déjà choisi une carrière militaire. Le trio est complété par Klara, l’une des premières femmes préparant un doctorat en mathématiques et soutenue par les suffragettes. Ensemble, ils passeront la dernière nuit avant la mobilisation.
Avec une écriture fiévreuse et bluffante, Raphaela Edelbauer fait de nous les témoins de ce tournant de l’histoire où chacun cherche sa vérité dans les palaces, les bas-fonds et les casernes d’une ville creuset des arts et de la science, mais aussi des horreurs et des rêves à venir.


Points forts
Un cadre historique et géographique riche : La Vienne d’avant-guerre est décrite comme lumineuse, enivrante, presque magique. La ville devient un personnage à part entière
Un contraste intéressant : L’opposition entre le jeune homme campagnard et la ville élégante et foisonnante est marquante, bien rendue.
Un trio de personnages au potentiel symbolique : La rencontre du héros avec un jeune homme riche et une fille génie en mathématiques intrigue, comme si le destin les avait liés. Cela installe un début de tension ou de promesse narrative.
Une idée forte autour du don de perception du héros : Le pouvoir d’anticipation, le besoin de comprendre ce don, la quête de sens sont des pistes intéressantes posées dès le départ.
Points faibles :
Un manque de cohérence interne : plusieurs incohérences dans les choix de narration (ex. : un jeune paysan qui lit Dante sans explication crédible), avec des justifications qui sont expéditives.
Des personnages peu crédibles : Leur construction me semble bancale, parfois artificielle, et leurs motivations peu convaincantes.
Un style trop contemplatif à mon goût : je reproche au roman de diluer l’intérêt dans des descriptions ou réflexions qui se désagrègent avant de prendre forme.
Une narration qui laisse tout retomber : Chaque élément prometteur semble disparaître sans consistance, comme "neige au soleil"
Un manque de cible claire pour le lectorat : Malgré son succès à l’étranger, je ne m’y retrouves pas et je doute de l’adéquation entre l’ambition du roman et l’intérêt qu’il peut susciter chez des lecteurs moins sensibles à ce genre de démarche.

https://img.livraddict.com/covers/665/665349//mincouv40720068.pngAux nuits à venir - Joffrine Donnadieu
« Son ventre est chaud, il brûle. Il ne reste plus que cette boule incandescente au niveau du nombril qui illumine tout sur son passage. Jamais elle n’a ressenti autant d’amour. Son ventre contient leur histoire. Elle flotte dans l’air comme un foulard emporté par le vent. Elle passe à travers la grille, y dépose la fourrure des souvenirs qui l’étouffaient, les secrets enfouis, sa vie faussée. Elle dépose les angoisses, les peurs, le dégoût d’elle-même, l’effroi, la culpabilité, les mensonges et les sombres nuits. »
À trente-quatre ans, Marguerite, dite Marge, fuit la moindre entrave à sa liberté. Sans emploi ni logement stables, elle est envahie par des personnages qui peuplent ses nuits, chacun réclamant qu’elle raconte son histoire. Elle finit par trouver refuge dans la cabane d’un chantier abandonné, rue des Martyrs.
En escaladant l’échafaudage de l’immeuble vide, elle découvre un dernier occupant : Victor, ancien militaire, qui résiste aux pressions du promoteur immobilier. Ensemble, ils vont faire alliance contre le monde extérieur. Alors que chaque nuit Marge met au monde les créatures qui la hantent et lui dévoilent un lourd secret d’enfance, la passion amoureuse va saisir les deux réfractaires aux destins si opposés.
Ce roman plein de fougue emporte le lecteur dans l’histoire d’un amour ardent, nourri par la puissance de l’imaginaire. Joffrine Donnadieu libère ici une langue charnelle, vibrante, habitée.


Points forts :
Roman qui explore la folie avec une grande délicatesse : l’autrice donne vie à un monde intérieur complexe, peuplé de voix et d’illusions, pour mieux évoquer la douleur, la solitude, et le besoin de protection face à une réalité trop cruelle.
La relation entre Marge et Victor est étonnamment belle dans sa brutalité et sa fragilité. Ces deux êtres abîmés se reconnaissent, se réparent un peu, s’aiment peut-être, sans jamais rentrer dans un schéma convenu. Ce lien ambivalent, suspendu entre tendresse et violence, donne au roman une vraie densité émotionnelle.
L’écriture, parfois heurtée ou tremblante, semble épouser les émotions des personnages : elle renforce ce sentiment d’urgence, d’instabilité, et donne au texte une dimension presque organique, comme si le lecteur partageait chaque montée, chaque chute.

Points faibles :
Le roman souffre d’un trop-plein : les descriptions de l’immeuble délabré, les rencontres secondaires, les scènes un peu redondantes finissent par ralentir la lecture. Ces éléments, au lieu de renforcer l’atmosphère, détournent parfois l’attention de l’essentiel : Marge, Victor, leur lien, leur chute.
Une version plus condensée aurait renforcé l’impact du récit. Certaines longueurs cassent le rythme et peuvent faire décrocher, alors que la tension émotionnelle, elle, est puissante et méritait d’être mieux tenue jusqu’au bout. Le roman aurait pu être encore plus fort s’il avait gardé uniquement sa moelle vive.


Comme vous l'aurez peut-être remarqué, j'ai été plus prolixe sur les second envoi que le premier, que voulez-vous je m'améliorais icon_wink

J'espère que je vous ai déjà donné envie de découvrir certaines de mes lectures ou même certains titres de la sélection (j'ai repéré L'invention d'Eva de Alessandro Barbaglia, Nous sommes faits d'orage de Marie Charrel ou La bonne mère de Mathilda Di Matteo).

Merci de m'avoir lue, je sais que l'article était long.


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