Zoya - Danielle Steel
Catégorie : Romance
Le mot de l’éditeur :
Forcée de fuir la Russie après la révolution d’Octobre,
la petite cousine du tsar, Zoya, quitte un conflit pour en trouver un
autre.
La France est en guerre et, loin de ce qu’elle imaginait, Paris
ne lui offre pas le refuge qu’elle espérait. Contrainte de travailler pour
subvenir aux besoins de sa famille, Zoya est d’abord engagée comme modiste
puis, au désespoir de sa grand-mère, attachée aux convenances de son rang,
comme ballerine. Mais Zoya n’en a que faire, elle qui ne vit que pour la danse.
Malheureusement, la jeune femme n’est pas au bout de ses peines.
Après le décès de son aïeule, elle quitte la France pour les Etats-Unis. Elle y
vivra les années folles et la Grande Dépression et, le quotidien de millions de
personnes qui, là-bas aussi, partagent la même obsession : survivre. Mais Zoya
ne baisse pas les bras, elle a désormais une famille dont elle doit prendre
soin.
Zoya aura été à la fois le témoin et l’actrice de ces évènements
qui ont bouleversé l’ordre du monde. Une vie exemplaire, une héroïne
bouleversante.
Ce que j’en ai pensé :
Depuis longtemps sur les étagères de la bibliothèque de ma mère,
jusqu’à présent je n’avais jamais été emballé. Cet hiver, alors que le Docteur
Jivago repassait à la télévision, j’ai eu envie de lire un livre sur les tsars,
la grande Russie, le froid, une héroïne forte, une histoire d’amour, de la
tristesse et la joie.
Et je n’ai pas été déçue, une vrai romance comme je les aime,
une jeune fille sortie tout juste de l’enfance qui va se battre dans un
contexte historique difficile (révolution russe, première guerre mondiale, krach
boursier de 29, seconde guerre mondiale), qui va grandir, se marier, avoir des
enfants, perdre ses proches, être plusieurs fois pauvre et riche. Un bon livre
à l’eau de rose, comme ça fait du bien de temps en temps, surtout quand on
regarde sa PAL et qu’il n’y a rien qui nous tente à se moment là (et oui, ça m’arrive
quelque fois).
J’avoue que je n’avais jamais lu des livre de Danielle Steel
avant celui-ci, mais je pense que j’y retournerai si une nouvelle fois le
manque d’inspiration se fait sentir.
Les images qui me restent dans la tête (attention spoilers) :
Lorsque Zoya part du palais Tsarkoïe Selo avec sa grand-mère dans
la troïka emmitouflée dans son gros manteau, j’entends presque la symphonie n°1
de Tchaïkovski.
Le cabaret sordide dans lequel elle travaille pour nourrir ces
enfants qui sont seuls dans leur minuscule appartement.
Lorsque Zoya revient prendre ses dernières affaires dans l’appartement
qui vient de bruler et qu’elle voit son chien immobile sous le canapé.
Zoya seule, au dernier étage de son immeuble de prêt à porter,
les grande vitres derrière elle, habillée en noir, faisant un bilan de sa vie
mais toujours aussi belle.
Le mot de la fin : Une vraie romance d’une princesse russe
qui sort grandie des difficultés de la vie.
Coucou ! J'ai découvert ton blog grâce à la critique que tu as publiée sur le site des Champs Libres. Tu est de Rennes également ? J'aime beaucoup ton blog. J'en possède d'ailleurs un aussi : http://boookseverywhere.blogspot.fr/
RépondreSupprimerBisous !
J'avais également beaucoup apprécié cette lecture et sauf erreur de ma part il y a eu une adaptation pour la télévision.
RépondreSupprimeren effet, j'ai vu l'adaptation télévisée il y a déjà plusieurs années à l'époque de la saga du dimanche !!! D'ailleurs je garde un bon souvenir de ce feuilleton en deux épisodes.
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