L'envers du décor - Sébastien Brégeon
Auteur : Sébastien Brégeon
Edition : Amazon
Genre : Nouvelle
Sortie : 2015
Pages : 23
Ma note : 10/20
Synopsis :
Une femme sans histoires, à la vie bien réglée, va vivre la pire journée de sa vie, celle de l'annonce de sa mort imminente.
Pourquoi a-t-elle décidé de faire du zèle ? Sa journée de travail terminée, elle aurait pu rentrer se reposer chez elle. Comme à son habitude, elle aurait pris le bus avec ses collègues de travail et elles auraient papoté de tout et de rien, mais surtout de rien.
Sans son don lui permettant de voir l'envers du décor, elle ne se serait pas retrouvée séquestrée. Elle n'aurait pas en ce moment un gros pervers à moitié nu allongé sur elle, sans personne pour venir à son aide.
Ce que j'en ai pensé :
Je n'avais pas pensé en créant ce blog que quelque fois il est délicat d'écrire des choses que l'on a ressenti lors de la lecture d'une œuvre et d'essayer d'en faire une critique. et c'est ce qui vient de se passer avec la lecture de l'Enver du décor.
Cette nouvelle commence par la vie quotidienne d'une femme de ménage qui travaille dans un hôtel, le même hôtel d'ailleurs où se passe l'horrible scène de la piscine dans la nouvelle précédente. Je situerai l'action la veille au soir de l'accident de piscine. C'est la première fois que Sébastien Brégeon utilise la première personne pour écrire et cela donne un rythme nouveau à l'histoire ce qui la rend très agréable à lire, au moins au début. Cette femme a un don, elle peut voir l'envers du décor à travers les miroirs qui sont présents dans les chambres qu'elle s'occupe. En effet, grâce à ces miroirs elle sait ce qui va se passer dans la chambre où du moins comment sera la chambre lorsqu'elle reviendra s'en occuper : un verre cassé, une ampoule grillée, un corps allongé. L'idée est vraiment très intéressante et très bien exploitée tout au long de l'histoire. De plus cette femme a un humour cinglant pas du tout désagréable qui lui aussi permet de donner encore une fois du rythme à l'histoire. Même en panique, elle a des réflexions totalement décalées ce qui m'a fait sourire et faire un peu abaisser la tension.
Mais voilà, je n'ai vraiment pas pu lire cette histoire à partir du début de la page 17, car l'histoire raconte à partir de ce moment là le début d'une scène de viol. J'avoue que ce sont les scènes que je ne peux pas lire ni voir à l'écran. Lire la description d'un cadavre les viscères à l'air, les scènes de mutilations, des enfants martyrisés, c'est dur mais j'y arrive, mais le viol, c'est vraiment au dessus de mes forces, je n'y arrive pas, j'ai l'impression de vivre la scène de par moi même et d'être souillée de la même manière, pourtant, oh grand merci, je n'ai jamais vécu une expérience de la sorte. Alors voilà la raison pour laquelle je n'ai pas fini cette nouvelle. si vous êtes dans le même état d'esprit que moi, sachez que Sébastien Bregeon m'a guidé et m'a indiqué d'aller directement à la page 22-23. Attention spoiler : en réalité, la femme a gardée toute sa vertu et à réussi à donner un coup de tête à cet homme et a réussi à se dégager.
Autre point insignifiant, mais qui m'a tout de même dérangé ce sont les noms de Concepción et de Mercedes qui sont donnés aux collègues de cette femme. Depuis le début, je ne sais pas vraiment dans quel pays, dans quelle région se passe les différentes histoires et là ça m'a dérangé de ne pas le savoir, oui, pourquoi avoir donner des noms à consonance ibérique, est-ce parce que nous sommes en Espagne ou au Portugal ou seulement par ce que il y a beaucoup de personnes ibériques qui travaillent dans ce domaine et je trouve ça un peu trop réducteur ? Et dans ce cas là, pourquoi pas Marie et Cassandra ?
Quand à la fin de la nouvelle, Sébastien Brégeon a encore une fois réussi à me surprendre car elle ne se finit pas comme toutes les nouvelles précédentes. Pour moi, cette nouvelle a été du tout et du rien.
Citations :
"Je me suis vue tomber pendant que je réfléchissais à la vitesse de la lumière. Et dire que mon fils dit que j'en suis pas une."
"Je pensais également au moment où j'allais devoir retirer le scotch. J'allais avoir droit à une épilation gratuite. J'avais toujours gardé mon duvet pour pas qu'il repousse dur. Ce salaud allait me laisser un souvenir de cet instant."
Le mot de la fin :
"Une nouvelle qui commençait très bien, un bon rythme, un nouveau personnage avec beaucoup d'humour noir, un nouveau point de vue, un don crédible. Sébastien Bregeon a enfin trouvé son style mais pour ma part, la scène de viol m'a stoppé au point de ne pas lire la suite, mais cela n'a rien à voir avec son talent d'écriture."
Edition : Amazon
Genre : Nouvelle
Sortie : 2015
Pages : 23
Ma note : 10/20
"Si j'avais su ce matin que j'allais vivre la pire journée de ma vie, celle où j'apprendrais ma mort, je serais restée couchée."
Synopsis :
Une femme sans histoires, à la vie bien réglée, va vivre la pire journée de sa vie, celle de l'annonce de sa mort imminente.
Pourquoi a-t-elle décidé de faire du zèle ? Sa journée de travail terminée, elle aurait pu rentrer se reposer chez elle. Comme à son habitude, elle aurait pris le bus avec ses collègues de travail et elles auraient papoté de tout et de rien, mais surtout de rien.
Sans son don lui permettant de voir l'envers du décor, elle ne se serait pas retrouvée séquestrée. Elle n'aurait pas en ce moment un gros pervers à moitié nu allongé sur elle, sans personne pour venir à son aide.
Ce que j'en ai pensé :
Il est très difficile pour moi de rédiger cette chronique et je remercie de tout cœur Sébastien Brégeon avec qui j'ai communiqué avant sa rédaction pour m'avoir soutenu dans cette lecture qui a été très embarrassante. Merci de m'avoir guidé et de m'avoir permis de finir ta nouvelle. Merci de la confiance que tu me fais, même lorsque mes critiques ne sont pas très bonnes.
Cette nouvelle commence par la vie quotidienne d'une femme de ménage qui travaille dans un hôtel, le même hôtel d'ailleurs où se passe l'horrible scène de la piscine dans la nouvelle précédente. Je situerai l'action la veille au soir de l'accident de piscine. C'est la première fois que Sébastien Brégeon utilise la première personne pour écrire et cela donne un rythme nouveau à l'histoire ce qui la rend très agréable à lire, au moins au début. Cette femme a un don, elle peut voir l'envers du décor à travers les miroirs qui sont présents dans les chambres qu'elle s'occupe. En effet, grâce à ces miroirs elle sait ce qui va se passer dans la chambre où du moins comment sera la chambre lorsqu'elle reviendra s'en occuper : un verre cassé, une ampoule grillée, un corps allongé. L'idée est vraiment très intéressante et très bien exploitée tout au long de l'histoire. De plus cette femme a un humour cinglant pas du tout désagréable qui lui aussi permet de donner encore une fois du rythme à l'histoire. Même en panique, elle a des réflexions totalement décalées ce qui m'a fait sourire et faire un peu abaisser la tension.
Mais voilà, je n'ai vraiment pas pu lire cette histoire à partir du début de la page 17, car l'histoire raconte à partir de ce moment là le début d'une scène de viol. J'avoue que ce sont les scènes que je ne peux pas lire ni voir à l'écran. Lire la description d'un cadavre les viscères à l'air, les scènes de mutilations, des enfants martyrisés, c'est dur mais j'y arrive, mais le viol, c'est vraiment au dessus de mes forces, je n'y arrive pas, j'ai l'impression de vivre la scène de par moi même et d'être souillée de la même manière, pourtant, oh grand merci, je n'ai jamais vécu une expérience de la sorte. Alors voilà la raison pour laquelle je n'ai pas fini cette nouvelle. si vous êtes dans le même état d'esprit que moi, sachez que Sébastien Bregeon m'a guidé et m'a indiqué d'aller directement à la page 22-23. Attention spoiler : en réalité, la femme a gardée toute sa vertu et à réussi à donner un coup de tête à cet homme et a réussi à se dégager.
Autre point insignifiant, mais qui m'a tout de même dérangé ce sont les noms de Concepción et de Mercedes qui sont donnés aux collègues de cette femme. Depuis le début, je ne sais pas vraiment dans quel pays, dans quelle région se passe les différentes histoires et là ça m'a dérangé de ne pas le savoir, oui, pourquoi avoir donner des noms à consonance ibérique, est-ce parce que nous sommes en Espagne ou au Portugal ou seulement par ce que il y a beaucoup de personnes ibériques qui travaillent dans ce domaine et je trouve ça un peu trop réducteur ? Et dans ce cas là, pourquoi pas Marie et Cassandra ?
Quand à la fin de la nouvelle, Sébastien Brégeon a encore une fois réussi à me surprendre car elle ne se finit pas comme toutes les nouvelles précédentes. Pour moi, cette nouvelle a été du tout et du rien.
Citations :
"Je me suis vue tomber pendant que je réfléchissais à la vitesse de la lumière. Et dire que mon fils dit que j'en suis pas une."
"Je pensais également au moment où j'allais devoir retirer le scotch. J'allais avoir droit à une épilation gratuite. J'avais toujours gardé mon duvet pour pas qu'il repousse dur. Ce salaud allait me laisser un souvenir de cet instant."
Le mot de la fin :
"Une nouvelle qui commençait très bien, un bon rythme, un nouveau personnage avec beaucoup d'humour noir, un nouveau point de vue, un don crédible. Sébastien Bregeon a enfin trouvé son style mais pour ma part, la scène de viol m'a stoppé au point de ne pas lire la suite, mais cela n'a rien à voir avec son talent d'écriture."
Ah oui effectivement, nous sommes vraiment tombées d'accord!!!!
RépondreSupprimerEffectivement, la fin de cette nouvelle est différente des autres et heureusement pour cette femme de ménage à l'humour guindée!
Bonne journée!
Laeti - Nuages de Mots