Rouletabille - T1 : Le mystère de la chambre jaune - Gaston Leroux
Éditions : Le Livre de Poche
Genre : Policier
Date de publication originale : 1907
Pages : 446
" Ce n'est pas sans une certaine émotion que je commence à raconter ici les aventures extraordinaires de Joseph Rouletabille."
Synopsis :
Alors qu'elle s'était enfermée à double tour dans sa chambre, Mathilde, la fille du célèbre professeur Stangerson, est victime d'une terrible agression. Et pourtant, la pièce était barricadée comme un coffre-fort ! Par où l'assassin a-t-il bien pu s'enfuir ? Frédéric Larsan et le jeune Joseph Rouletabille, journaliste et détective en herbe, mènent l'enquête...
Ce que j'en ai pensé :
Un pavillon au fin fond d'un parc, mystère …
Ce que j'en ai pensé :
Un pavillon au fin fond d'un parc, mystère …
Une chambre fermée à clé de l'intérieur, volets clos, fenêtre fermée, barreaux scellés, mystère…
Un, deux coups de pistolet, mystère...
Une jeune femme respectable reconnu internationalement pour ses recherches scientifiques avec son père ; retrouvée à moitié morte, un os de bœuf à ses côtés, et les traces d'une main ensanglantée sur le mur, mystère…
"Le presbytère n'a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat", sésame qui va ouvrir les portes du château du Glandier, mystère...
Tout est possible mais rien n'est envisageable, le mystère est complet autour de cette tentative de meurtre. Mais c'est sans compter sur Joseph Rouletabille, journaliste, qui va mener l'enquête pour résoudre l'énigme qui entoure la fille du célèbre professeur Stangerson.
Gaston Leroux, nous propose un policier rythmé, pour lequel j'ai passé un très bon moment.
Le cadre est bien, placé, les personnages décrits avec une certaine empathie, les conditions sont toutes réunies pour passer un bon moment.
Même la narration est intéressante : l'auteur a décidé de narrer l'histoire à travers Monsieur Sainclair, qui va nous raconter comment son ami, Rouletabille va démasquer le coupable. A travers ce récit, il y viendra intercaler des extraits des journaux de l'époque des faits, ses souvenirs, des procès verbaux, des plans qui viennent étayer toujours un peu plus l'avancement de l'enquête.
On pourrai reprocher sans doute, que, à défaut de mettre des indices dans le textes pour nous aider à découvrir qui est le "vrai" coupable, l'auteur préfère donner des informations au fur et à mesure laissant parfois le lecteur surpris, circonspect, se disant que si nous avions su avant, il aurait pu deviner sans doute beaucoup plus de chose, mais ce qui montre que le genre policier à évoluer depuis le début du XXème siècle.
Cependant ce texte reste accessible, intéressant et malgré la frustration de ne pas tout savoir au bon moment, c'est un plaisir de suivre cette galerie de personnages.
Citations :
"Quelles furent mes pensées alors ? Avais-je le temps d'avoir des pensées ? Je "sentais", plus que je ne pensais…"
"Je me trouvait plus abject, plus bas dans l'échelle des intelligences que ces agents de la Sûreté imaginés par les romanciers modernes, agents qui ont acquis leur méthode dans la lecture des romans d'Edgar Poe ou de Conan Doyle. Ah ! Agents littéraires… qui bâtissez des montagnes de stupidité avec un pas sur le sable, avec le dessin d'une main sur le mur."
"Tout est bizarre, dans cette affaire, mon ami, mais croyais bien que le bizarre que vous, vous connaissez n'est rien à côté du bizarre qui vous attend !..."
Le mot de la fin :
Ce roman publié pour la première fois en 1907, n'a finalement pas tant de rides que ça. Un univers clos, des personnages à la limite de la claustrophobie, mais Rouletabille est là pour donner un peu d'oxygène à chacun. Un classique du genre à découvrir pour comprendre sans doute chez certains auteurs d'où leur est venu leur inspiration.
Gaston Leroux, nous propose un policier rythmé, pour lequel j'ai passé un très bon moment.
Le cadre est bien, placé, les personnages décrits avec une certaine empathie, les conditions sont toutes réunies pour passer un bon moment.
Même la narration est intéressante : l'auteur a décidé de narrer l'histoire à travers Monsieur Sainclair, qui va nous raconter comment son ami, Rouletabille va démasquer le coupable. A travers ce récit, il y viendra intercaler des extraits des journaux de l'époque des faits, ses souvenirs, des procès verbaux, des plans qui viennent étayer toujours un peu plus l'avancement de l'enquête.
On pourrai reprocher sans doute, que, à défaut de mettre des indices dans le textes pour nous aider à découvrir qui est le "vrai" coupable, l'auteur préfère donner des informations au fur et à mesure laissant parfois le lecteur surpris, circonspect, se disant que si nous avions su avant, il aurait pu deviner sans doute beaucoup plus de chose, mais ce qui montre que le genre policier à évoluer depuis le début du XXème siècle.
Cependant ce texte reste accessible, intéressant et malgré la frustration de ne pas tout savoir au bon moment, c'est un plaisir de suivre cette galerie de personnages.
Citations :
"Quelles furent mes pensées alors ? Avais-je le temps d'avoir des pensées ? Je "sentais", plus que je ne pensais…"
"Je me trouvait plus abject, plus bas dans l'échelle des intelligences que ces agents de la Sûreté imaginés par les romanciers modernes, agents qui ont acquis leur méthode dans la lecture des romans d'Edgar Poe ou de Conan Doyle. Ah ! Agents littéraires… qui bâtissez des montagnes de stupidité avec un pas sur le sable, avec le dessin d'une main sur le mur."
"Tout est bizarre, dans cette affaire, mon ami, mais croyais bien que le bizarre que vous, vous connaissez n'est rien à côté du bizarre qui vous attend !..."
Le mot de la fin :
Ce roman publié pour la première fois en 1907, n'a finalement pas tant de rides que ça. Un univers clos, des personnages à la limite de la claustrophobie, mais Rouletabille est là pour donner un peu d'oxygène à chacun. Un classique du genre à découvrir pour comprendre sans doute chez certains auteurs d'où leur est venu leur inspiration.
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