Cinq cartes brûlées - Sophie Loubière

Auteur : Sophie Loubière
Éditions :
Genre : policier
Date de publication originale : 2020
Pages : 342

    
 "En lui se répandait une onde miraculeuse, une extase si intense que sa perception du temps et de l'espace en était modifiée."


Synopsis :

 Laurence Graissac grandit aux côtés de son frère, Thierry, qui prend toujours un malin plaisir à la harceler et à l’humilier. Du pavillon sinistre de son enfance à Saint-Flour, elle garde des blessures à vif, comme les signes d’une existence balayée par le destin. Mais Laurence a bien l’intention de devenir la femme qu’elle ne s’est jamais autorisée à être, quel qu’en soit le prix à payer. Le jour où le discret docteur Bashert, en proie à une addiction au jeu, croise sa route, la donne pourrait enfin changer…

Thriller psychologique d’une rare intensité, Cinq cartes brûlées va vous plonger au cœur de la manipulation mentale. De celle dont on ne revient jamais indemne.


Ce que j'en ai pensé :

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio qui m'a permis de découvrir ce livre et de participer à leur rencontre en présence de l'auteure Sophie Loubière. Une rencontre très intéressante, et surtout enrichissante, même si je n'ai pas du tout aimé ma lecture et que je l'ai même abandonnée au bout d'une cinquantaine de pages. Mais ce n'est pas pour autant que je ne désirais pas rencontrer l'auteure pour comprendre ce qui l'a amenée vers ce genre de texte, d'histoire, de vision noire de l'âme humaine.

Pour faire simple, ce roman dans sa façon de raconter l'histoire, de sonder le mal qui nous ait propre, de décrire les personnages les plus communs qui nous entourent comme des bêtes tapis dans la ville (ou la campagne, en fait c'est du pareil au même), m'a fait terriblement penser à La vraie vie d'Adeline Dieudonné. En relisant la chronique que j'ai fait de ce roman, je pense avoir été beaucoup trop consensuelle, et c'est sûrement pour cette raison que j'ai préféré abandonné ce livre plutôt que de souffrir à le continuer.

C'est la question que j'ai posé à Sophie Loubière : "est-ce une tendance actuelle de proposer des livres noirs, montrant la noirceur des personnages et l'obscurité ?" Sa réponse fut simple : "Je décris la réalité du monde, je me suis inspirée de ma vie personnelle, des souffrances subies par mon frère". Je ne peux pas me battre, je n'ai pas vécu cela dans ma vie. Mais je vais volontairement rester égoïste et continuer à lire des livres qui me permettent de rêver, de m'évader et laisser ces auteurs qui d'une certaine manière ont cet exutoire et c'est une bonne chose pour eux. Sophie Loubière a énormément insisté sur le fait qu'il y avait de la lumière dans son roman, je la cherche toujours, je ne suis sans doute pas allée assez loin pour la découvrir, j'ai vu beaucoup trop d'obscurité.

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