Ashford Park - Lauren Willig
Auteur : Lauren Willig
Edition : France Loisirs
Genre : Fresque familiale
Publication originale : 2014
Pages : 590
Edition : France Loisirs
Genre : Fresque familiale
Publication originale : 2014
Pages : 590
"Les gants d'Addie étaient tachés de sueur et de poussière rouge.."
Synopsis :
Orpheline à cinq ans, recueillie par un oncle indifférent, Addie ne s'est jamais sentie à la hauteur de sa cousine Bea, plus belle, plus riche, plus sociable. Cette dernière a pourtant été son unique alliée durant toute son enfance.
Pendant la Grande Guerre, leurs chemins se séparent quand Addie s'engage comme infirmière. Quelques années plus tard, Bea, jeune mariée délaissée, séduit le soupirant d'Addie et s'enfuit avec lui en Afrique. Contre toute attente, quand Bea l'appelle à l'aide et la supplie de les rejoindre au Kenya, Addie n'hésite pas une seule seconde. Si les retrouvailles ne sont pas celles qu'elle espérait, elles laissent entrevoir à la jeune femme un tout autre avenir.
Pendant la Grande Guerre, leurs chemins se séparent quand Addie s'engage comme infirmière. Quelques années plus tard, Bea, jeune mariée délaissée, séduit le soupirant d'Addie et s'enfuit avec lui en Afrique. Contre toute attente, quand Bea l'appelle à l'aide et la supplie de les rejoindre au Kenya, Addie n'hésite pas une seule seconde. Si les retrouvailles ne sont pas celles qu'elle espérait, elles laissent entrevoir à la jeune femme un tout autre avenir.
New York, 1999. Clémentine se rend chez sa grand-mère pour son quatre-vingt-dix-neuvième anniversaire et découvre au détour d'une conversation un secret familial que l'on pensait oublié depuis des années.
Ce que j'en ai pensé :
J'ai enfin réussi à sortir ce roman de ma PAL que j'ai sur mes étagères depuis 2015 !!! et oui plus de 6 ans. Une de mes plus belles couvertures à mon gout, et un synopsis des plus attrayants.
J'ai enfin réussi à sortir ce roman de ma PAL que j'ai sur mes étagères depuis 2015 !!! et oui plus de 6 ans. Une de mes plus belles couvertures à mon gout, et un synopsis des plus attrayants.
Je me suis donc plongée dans l'histoire d'Addie à travers sa petite fille Clémentine qui va suspendre lors de l'anniversaire de son aïeule une phrase qui résonne comme un lourd secret de famille.
Mais pour comprendre ce secret, il faut remonter le temps et revenir à l'enfance d'Addie. Devenue subitement orpheline alors qu'elle évoluait dans un climat d'amour entourée par ses parents, Addie va devoir vivre chez son oncle mais elle est loin d'être bien accueillie : c'est donc dans un climat glacial qu'elle va devoir affronter une famille qu'elle ne connait pas.
Le décor est planté dans cette immense propriété qu'est Ashford Park en Angleterre.
Addie va grandir en exclue ou presque puisque la seule confidente et amie est sa cousine Bea. La belle et tempétueuse Bea !! qui sera sans doute pas le meilleur exemple à suivre pour Addie. Mais l'admiration, l'amour qu'elle lui porte puisqu'elle est la seule à s'intéresser à elle seront plus forts.
Mais sans vouloir vous en racontez plus, la connivence entre les deux cousines va être brisée et Addie va se retrouver seule. Jusqu'au jour où Bea l'appelle à la rejoindre à Ashford Park non pas sa résidence d'enfance mais au Kenya.
Terre sauvage africaine où la vie est loin de celle qu'Addie s'est fabriquée à Londres au cours des années 20. Addie va répondre présente malgré le gouffre qui la sépare désormais de sa cousine.
Lauren Willig présente une fresque familiale sur plusieurs générations dans des décors qui auraient mérité plus de détails, plus de couleurs, plus d'émotions que ce soit en Angleterre ou au Kenya. Je voulais voyager dans les traces d'Addie, je suis restée sur place.
Je ne me suis, au final, attaché à aucun des personnages et même si l'histoire reste sympathique, je n'ai malheureusement pas été séduite plus que ça. Entre Clémentine à la limite de la névrose avec des réactions extrêmement puériles et Addie qui au contraire a un caractère soumis et restera effacée une grande partie de sa vie, mon cœur n'a ni balancé à droite ni à gauche.
En fait, avec le recul, j'ai l'impression qu'il m'a manqué du temps. Juste un peu de temps pour me poser et observer, me poser et apprécier, me poser et m'immerger, mais tout cela l'autrice ne le propose pas et c'est dommage. L'histoire file encore et encore, sans arrêt sur image, sans pause, nous laissant juste à la surface de l'histoire d'Addie.
Citations :
"Si les écrits de sa mère lui avaient appris une chose, c'était bien ceci : la fatalité n'existait que dans la mesure où on l'acceptait. Les personnages les plus marquants de ses romans ne cédaient jamais à la résignation et se forgeaient eux-mêmes leur destin. Elle aurait aimé avoir le courage d'en faire autant."
"- Vous êtes abominable, lui jeta-t-elle avec colère.
[...]
- Abominable ? Non, simplement honnête. L'abomination, ce n'est pas ça. L'abomination, c'est regagner sa couchette pour y trouver des rats en train de ronger une main d'homme. L'abomination, c'est de vivre en permanence dans la boue jusqu'à la taille, couvert de plaies qui ne cicatrisent jamais. L'abomination, c'est de partager une cigarette avec un homme, qui, deux minutes plus tard, n'a plus de visage. Vous voulez d'autres exemples ?"
Le mot de la fin :
Un roman dont j'en attendais certainement plus qui offre le minimum à son lecteur. Une histoire et un secret de famille bien présent, qui s'élucide au fur et à mesure de la lecture mais qui ne laisse pas la place à la description des lieux et des émotions. Je suis passée un peu à côté.
***
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