Vampyria, Tome 2 : La cour des miracles - Victor Dixen

A
uteur : Victor Dixen
Edition : Robert Laffont
Genre : Bit Lit
Publication originale : 2021
Pages : 512


"Rien n'est plus vulnérable qu'un corps assoupi."

Synopsis :
Aux yeux de Versailles, Diane de Gastefriche est l'écuyère favorite de Louis XIV l'Immuable, le vampyre suprême qui depuis trois cents ans impose son joug sanglant à la France et à l'Europe. En réalité, elle se nomme Jeanne Froidelac : elle appartient à la Fronde, organisation secrète œuvrant au démantèlement de l'empire du Roy des Ténèbres.

Dans le ventre de Paris apparaît une mystérieuse vampyre renégate, régnant sur une cour souterraine peuplée de goules et d'abominations. Louis charge ses meilleurs écuyers de capturer cette rivale insaisissable et de s'approprier son armée : celle-ci le rendrait plus puissant que jamais. Jeanne parviendra-t-elle à éliminer la Dame des Miracles avant que les autres écuyers la livrent au Roy des Ténèbres ?

Ce que j'en ai pensé :

Second opus de la saga Vampyria, je reste de marbre devant ce roman. Je n'ai nullement frissonné, nullement était inquiétée, nullement été prise dans le tourbillon des aventures de Diane ou de Jeanne selon son identité.

Et oui, j'ai bien conscience d'être une des seules à ne pas apprécier cette série et si je la lis c'est uniquement pour échanger sur le sujet avec mon amie Ségo qui elle a été "prise" dans le premier tome mais qui n'a pas encore lu celui-ci que je ne vais pas tarder à lui donner.

Non franchement, Victor Dixen nous a habitué à bien bien meilleur. Je trouve que même si le roman ne manque pas réellement de rythme, c'est tout simplement lourd et pas très original, sauf peut-être la cour des miracle en elle-même. J'ai trouvé aussi qu'il y avait beaucoup d'incohérences, comment se fait-il que Diane n'a jamais entendu parler d'électricité alors que cette dernière sait ce qu'est une murène alors qu'elle a passé son enfance dans le trou du bout du monde dans le centre de la France... Et celui-ci n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. 

Un roman bien moins abouti que les autres me faisant revenir au sujet même de ces auteurs qui sont pressés par l'esprit de l'Edition de sortir roman sur roman pour s'imposer dans la sphère de la littérature. Pourtant, il y a eu deux ans entre les deux romans. Est-ce que la magie ou plutôt l'encre de la plume s'est-elle tarie, que la ligne directrice du roman n'était pas bien faite dès le départ, ou est-ce que Victor Dixen écrit comme Stephen King ou Joël Dicker sans filet et sans fin déjà préconçue ? 

Le fait est que j'ai beaucoup de mal avec cette série et j'avoue que j'aurai aimé une suite à Phobos... Oui c'est mon petit regret ... Mais je ne suis pas dans la tête de l'auteur. 

Mais revenons à ce tome, qui même si les têtes de chapitres indiquent clairement la noirceur de l'âme de Louis XIV  : Hantise, Incurables, Supplice, Larmes, si je dois n'en citer que quelques uns,  je n'ai en rien retrouvé cette noirceur dans le texte et j'ai toujours beaucoup de difficultés avec notre héroïne qui l'est bien malgré elle.

C'est justement ça qui est le plus agaçant. Par sa passivité, tout lui arrive sur un plateau en argent sur lequel les vampyres ne se reflèteront pas et le danger est vite passé par beaucoup de tours de passe passe. 

Sans compter sur les personnages secondaires que l'on croisent rapidement à chaque fois  et où il manque cruellement d'interactions. Des méchants qui retournent leur veste et qui sont finalement pas si méchants et des gentils qui sont plats et ne prennent pas leur envol.

Citations :

"Telle est la vertu de l'espoir, si ténu soit-il : il répare les hommes et les femmes que l'on croyaient brisés, et les aide à se tenir debout."

"Décidément, Paris est pourrie jusqu'au trognon - et que ce soit entre les griffes du pouvoir ou dans celles des truands, c'est toujours le bas peuple qui trinque."

Le mot de la fin :

Décidemment, je suis loin d'être séduite par cette saga que je trouve longue et sans beaucoup d'intérêts. Diane/Jeanne ne me convint pas, elle retombe sur ses pattes par des jeux de passe passe. Est-ce que je passe, je ne sais pas encore.

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