Chroniques Flash : La maison de la nuit, tome 10 : Cachée , Numéro deux et Une étude en rouge

La maison de la nuit, tome 10 : Cachée - P. C. Cast et Kristin Cast
La véritable nature de Neferet a enfin été révélée au haut-conseil des vampires. Zoey et ses alliés peuvent finalement espérer de l'aide pour se défendre, eux ainsi que leur école, contre le Mal rampant, qui gagne chaque jour un peu plus en puissance. Mais Neferet n’a pas dit son dernier mot, et, lorsqu’un mystérieux incendie ravage les écuries, le chaos menace la Maison de la Nuit. Pire encore, Zoey a l’impression de perdre l’esprit : elle a des visions d’Aurox qui pourraient sauver comme détruire son propre camp. Au milieu de ces incertitudes, et alors que leurs loyautés sont en péril, la meute des vampires parviendra-t-elle à rassembler suffisamment ses forces pour vaincre le Mal qui rôde ?

Après ma très grosse déconvenue sur le tome précédent, je trouve que celui-ci tire son épingle du jeu pour plusieurs raisons.

La première est que dans ce tome Zoey est très peu présente, et heureusement car l'héroïne principale me tape grandement sur les nerfs. Depuis plusieurs tomes, elle n'est plus la combattante d'avant, elle se laisse trop facilement déborder par l'apitoiement et je ne la vois que comme un mouchoir mouillé et devenu spongieux par sa morve !!! Oui, oui, My avait dit que la sueur était présente trop souvent dans les tomes précédents, elle a été remplacé par la morve citée je ne sais combien de fois dans ce tome et c'est tout autant désagréable pour nous. Comme je le disais, on suit surtout les autres personnages, bien plus au sec, et ça m'a fait du bien. 

J'ai également ressenti des émotions pour la grand-mère de Zoey et ce qu'elle va endurer dans ce tome. Jamais elle ne va baisser les bras, elle va combattre le mal, la souffrance et l'obscurité, ce sont des passages que j'ai beaucoup appréciés. Ce personnage a été remis au centre de ce tome, ce qui donne un nouvel élan bienvenu.

Et puis, que vous dire de Neferet, qui est je crois mon personnage préféré ici, car c'est le mal absolu ou presque puisqu'elle s'appuie sur le taureau blanc, bien plus que Kalona qui a retrouvé une conscience et essaye de se faire pardonner ses fautes inexcusables du passé : la rédemption, elle, n'est pas dans le vocabulaire de la grande prêtresse, et j'aime adorer ces personnages infernaux. J'ai tout simplement aimé la détester.

Ce tome prend la direction que j'attendais malgré une répétition toujours présente des cérémonies, mais avec des personnages qui décident ensemble de faire front et certains qui changent de cap. Choisir entre la lumière et l'obscurité n'est pas toujours chose aisée, et j'ai apprécié que certains d'entre eux changent, pour le meilleur ou pour le pire, la suite nous le dira.

Numéro deux - David Foenkinos
En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines d'acteurs furent auditionnés. Finalement, il n'en resta plus que deux. Ce roman raconte l'histoire de celui qui n'a pas été choisi.

Livre reçu dans le cadre d'un swap avec Xiouxiou, j'ai été très agréablement surprise par ce roman. Je n'ai pas fait partie de la vague Harry Potter et je n'ai découvert cette histoire qu'à travers les films dans un premier temps avant de lire le premier tome qu'en 2015 et finir la saga en 2016.

J'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire de Martin qui n'avait rien demandé à personne et à qui ont a fait miroiter la gloire et la fortune. L'auteur, par sa plume facile, parfois drôle et parfois mélancolique, c'est documenté et son imagination a fait le reste pour que nous puissions d'une façon ou d'une autre nous attacher à ce personnage qui a subit de nombreux revers malheureux.

J'ai souffert que son incapacité à faire face à la vague Harry Potter, de sa vie gâchée si jeune et à sa reconstruction douloureuse pendant plus de vingt ans. Les vicissitudes de sa vie m'ont cueillie à mon plus grand étonnement et j'ai été très heureuse d'avoir découvert ce roman que je recommande pour les inconditionnels fans mais aussi à ceux, qui comme moi, n'ont jamais regardé de reportages, ne s'intéresse que de très loin à ce qui à trait à cet univers mais en connaissent assez pour citer les noms des personnages et de leur interprètes cinématographiques.

Entre justesse des mots et une agréable histoire désenchantée, j'ai ressenti la douleur de Martin, l'éternel numéro deux, celui qui aurait pu être Daniel et incarner Harry et qui n'arrivera pas à vivre sa vie jusqu'à ce moment poignant d'une rencontre qui va éclairer son âme.

Une étude en rouge - Arthur Conan Doyle
Au n°3 de Lauriston Garden, près de Londres, dans une maison aide, un homme est trouvé mort. Assassiné ? Aucune blessure apparente ne permet de le dire, en dépit des taches de sang qui maculent la pièce alentour. Sur le mur, griffonnée à la hâte, une inscription : Rache ! Vengeance ! Vingt ans plus tôt, en 1860, dans les gorges de la Nevada, Jean Ferrier est exécuté par de sanguinaires Mormons chargés de faire respecter la loi du prophète. Sa fille, Lucie, est séquestrée dans le harem du fils de l'Ancien. Quel lien entre ces deux événements aussi insolites que dramatiques Un fil ténu, un fil rouge que seul Sherlock Holmes est capable de dévider. Une intrigue tout en subtilités où, pour la première fois, Watson découvre le maître...

Je viens de finir mon premier Sherlock et j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l'univers proposé par Arthur Conan Doyle. Si j'ai repoussé sans cesse cette lecture, c'est que je n'ai jamais beaucoup apprécié les univers proposés dans les différents films ou téléfilms. J'avais, il faut vous l'avouer une certaine aversion envers ce personnage.

L'auteur original m'a réconciliée avec son personnage que j'ai trouvé bien plus censé et bien moins exécrable que tel que restitué sur écran. Il va sans dire que je n'ai pu m'empêcher de penser à ce cher Hercule Poirot ou encore à Joseph Rouletabille, puisqu'on y retrouve le même univers et la même façon de résoudre le crime. Même le personnage secondaire-principal y est présent à travers Watson qui apporte beaucoup sur sa vision réduite des événements.

En revanche j'ai été surprise par le récit en abyme dans ce roman et j'ai adoré cette partie et en particulier en découvrir plus sur les Mormons. J'ai à présent le souhait de m'intéresser à cette culture non pas pour y adhérer mais plus pour mieux comprendre cette congrégation religieuse particulière.

Bref, un court roman intense mais si facile à lire qui m'a donné envie d'en découvrir plus sur Sherlock Holmes finalement beaucoup moins insupportable qu'il n'y parait et qui reste simple, malicieux et terre à terre. Une jolie découverte.