Et si nous parlions séries #4 ... rétrospective 2024...

 

Je vous retrouve aujourd'hui avec un article qui m'a été inspiré par Cyan sur ma rétrospective de mes séries terminées, en cours ou commencées en 2024 !! Normalement c'est un article que je fais en début d'année, je n'ai pas pris le temps de le faire avant, mais en voyant celui de Cyan j'ai eu envie de le faire. A la différence que je fais la distinction entre série-saga et trilogies, cet article suffisamment long à mon gout ne reprend que les sagas de plus de 3 tomes et je reviendrai vous présenter mon bilan concernant les trilogies dans quelques temps.

Commencées en 2024 :

La maison de la nuit - P. C. Cast et Kristin Cast
Entrez dans la Maison de la Nuit à vos risques et périls.
Dans un monde qui pourrait être le nôtre vit Zoey Redbird, une adolescente presque comme les autres...
Un soir après les cours, un jeune homme inquiétant s'approche d'elle. Soudain, il la désigne du doigt et lui dit : "Zoey, ta mort sera ta renaissance, ton destin t'attend à la Maison de la Nuit". a ces mots, une marque mystérieuse apparaît sur son front. Zoey est terrifiée mais - elle le sait - elle doit intégrer le pensionnat où sont formés les futurs vampires, pour y réussir sa Transformation ou... mourir.

Cette saga comporte 12 tomes pour la série principale, complétée par plusieurs HS. Je m'étais fixée comme objectif d'en lire 1 par mois en 2024, je n'aurai pas tenu cet objectif. Malgré un début de série prometteur, le rythme s'essouffle vers le milieu et de nombreuses répétitions font que l'ennuie se fait ressentir. Certains personnages gagnent en puissance mais la protagoniste principale elle devient de plus en plus agaçante et son immaturité m'a consterné au fur et à mesure des tomes. Une série qui aurait gagné en élagant des tomes et des chapitres. J'espère finir tout de même la série cette année, mais le chemin est encore long même s'il ne me reste que 2 tomes.

TOTAL : 10 /12

Chronique du premier tome

La chronique des Bridgerton - Julia Quinn
À la naissance de son fils, le duc de Hastings jubilait. Hélas, l'enfant bégaie ! Affront insupportable pour le duc, qui l'a renié sans pitié. Le jeune Simon a grandi, solitaire et assoiffé de revanche. Après de brillantes études, il a bourlingué de par le monde jusqu'à la mort de son père, et c'est désormais porteur d'un titre prestigieux qu'il rentre en Angleterre. Il est aussitôt assailli par une horde de mères prêtes à tout pour marier leurs filles. Mais Simon ne s'intéresse pas aux débutantes. Sauf peut-être à Daphné Bridgerton, qu'il a rencontrée dans des circonstances cocasses. Comme Simon, elle voudrait juste qu'on la laisse en paix. Une idée machiavélique naît alors dans l'esprit du jeune duc...


encore une fois une longue série et de nombreux HS. Je été très déçue par la lecture de ce roman loin des plumes, des paillettes des couleurs de la série télévisée éponyme. Une autrice des temps modernes pour un texte daté. Même Jane Austen était bien plus critique sur les mœurs sociales de l'époque. J'ai trouvé ici que la femme est avilie et réduite au mariage parfait. J'ai été profondément choquée au final par cette écriture et les idées véhiculées. Certaines d'entre vous m'ont dit que le suivant était meilleur, alors je lui donne une chance.

TOTAL : 1/9

Chronique du premier tome

Hercule Poirot - Agatha Christie
Silhouette ronde et joviale, moustaches cirées, oeil vif et cellules grises en activité constante, Hercule Poirot, réfugié en Angleterre pendant la guerre, décide de s'y établir et devient détective privé. Né de l'imagination d'Agatha Christie. Nouvelles qui permettent d'apprécier le talent et l'esprit d'analyse d'un détective pour lequel la meilleure façon de résoudre une énigme est de s'asseoir dans un fauteuil pour utiliser au mieux ses célèbres petites cellules grises. Maniaque, toujours tiré à quatre épingles et soucieux autant de la morale que de son confort, il apparaît souvent ridicule aux yeux de ses adversaires qui le sous-estiment. Il n'en déjoue pourtant pas moins, et avec quelle maestria, les mécaniques criminelles les plus subtiles.

romans pouvant être lus dans presque tous les sens, j'ai commencé la découverte de cette autrice en lisant Le Crime de l'Orient-Express puis Le Crime du golf. Et en préparant cette chronique, je viens de me faire spoiler avec le dernier tome de la série : Hercule Poirot quitte la scène, et c'est un choc pour moi !!! que je m'en veux dans ces moment là, de vouloir faire bien et de lire ce que je n'aurais pas dû lire !!! Bref, je prends une grande inspiration et je vais oublié ce détail. C'est une très bonne surprise pour ma part de découvrir ce détective et des enquêtes certes désuètes mais pas sans intérêt. 4Jane ai encore plusieurs dans ma PAL, alors je vais bien évidemment continuer cette saga.

TOTAL : 2/40

Le Crime de l'Orient-Express
Le Crime du golf

Continuées en 2024 :

De couronnes et de gloire - Morgan Rice
Ceres, 17 ans, fille pauvre et belle de Delos, cité de l'Empire, mène la vie dure et impitoyable d'une roturière. Le jour, elle livre les armes forgées par son père au terrain d'entraînement du palais, et la nuit, elle s'entraîne secrètement avec eux car elle désire fortement devenir guerrière dans ce pays où les filles n'ont pas le droit de se battre. Comme elle va bientôt être vendue comme esclave, elle est désespérée. Le prince Thanos, 18 ans, déteste tout ce que défend sa famille royale. Il exècre leur traitement violent des masses, surtout la compétition brutale — Les Tueries — qui forment le cœur de la vie de la cité. Il désire ardemment se libérer des contraintes imposées par son éducation, mais l'excellent guerrier qu'il est ne voit aucune façon d'y parvenir. Quand Ceres ébahit le public du terrain d'entraînement en lui montrant ses pouvoirs cachés, elle se retrouve injustement détenue et condamnée à vivre une vie encore pire que ce qu'elle avait pu imaginer. Éperdument amoureux, Thanos doit décider de tout risquer ou non pour elle. Pourtant, jetée dans un monde de duplicité et de secrets mortels, Ceres apprend rapidement qu'il y a ceux qui règnent et ceux qui leur servent de pions, et que, parfois, être choisie est la pire des choses qui puisse vous arriver.

Aussi étonnant que ça puisse paraître, cette série est assez réconfortante pour moi, car en fait il suffit de se laisser porter. D'une écriture impulsive et très visuelle, je lis chaque nouveau tome comme si j'étais en trin de binger une série. Alors oui, ce n'est certes pas de la grande littérature mais elle apporte des personnages manichéens, des retournements de situation parfois surprenant et surtout beaucoup d'actions. A caser entre deux lectures intenses, ces tomes font tout simplement du bien et il est assez facile de se retrouver malgré un arrêt plus ou moins prolongé.

TOTAL : 3/8 + 2 tomes

Chronique du premier tome

Abigaël : Messagère des anges - Marie-Bernadette Dupuy
Orpheline depuis sa plus tendre enfance, Abigaël a été élevée par la sœur de sa mère, Marie. Mais la destruction de leur maison par les bombardements de juin 1940 contraint la jeune fille et sa tante à demander l’hospitalité à son oncle paternel, Yvon, fermier aisé de la vallée de l’Anguienne. Celui-ci accepte… à contrecœur. Son épouse et lui se méfient d’Abigaël qui a hérité des dons de médium de sa mère et d’une longue lignée d’aïeules. Depuis son adolescence, elle communique avec les âmes errantes et les guide vers la lumière.
Dans cette vallée de la Charente au paysage escarpé et sauvage, se croisent résistants, collabos et soldats allemands. Pour se faire une place tant dans cette famille que dans cette région, Abigaël, hantée par la vision d’une belle femme brune, décide de mettre son don au service des justes.

Malgré un début un peu compliqué pour moi, j'ai décidé de continuer cette saga de terroir et j'ai retrouvé au fur et à mesure ce que j'avais tant aimé dans le moulin du loup. Une lecture fluide mêlant tradition, coutumes, histoire, valeurs avec toujours des personnages justes bien travaillé et toujours beaucoup d'espoir malgré les affres de la vie. MD Dupuy aime ces personnages à la force de caractère puissant, la liberté de la femme, des hommes indécis, et décrire ces paysages de nos terroirs de l'ancien temps à la fois rassurants et protecteurs. Je viens juste d'acheter la suite, elle ne devrait pas rester très longtemps dans mon placard à défaut d'avoir mes étagères...

TOTAL : 3/6 + 2 tomes

Chronique du premier tome

Finie en 2024 :

Les sept sœurs - Lucinda Riley
tome 8 : Atlas : L'histoire de Pa Salt
1928, Paris. Un jeune garçon est découvert, presque mort, au détour d’une ruelle. Doux et talentueux, il devient bien vite un membre à part entière de la famille qui l’a recueilli et découvre à son côté l’amour et la musique au conservatoire de Paris. Mais dans une Europe en proie aux heures sombres de son histoire, il sait qu’il devra fuir un jour, porté par une ancienne promesse. 2008, sur la mer Égée. Alors que les sept sœurs sont réunies pour la première fois à bord du Titan pour un dernier hommage à Pa Salt, elles découvrent que le père qu'elles aimaient tant leur a dissimulé une grande partie de son passé et que les secrets qu'il a emportés avec lui pourraient bien changer leur avenir à jamais. À travers les océans et les continents, l’histoire de Pa Salt, faite d’amours et de drames, est l’inoubliable conclusion de la saga phénomène dont elle révèle le plus grand secret !

Une saga assez hétérogène pour ma part où certains sont de véritables coup de cœurs et d'autres où l'ennuie m'a prise. Mais je ne regrette rien, car on ne peut pas aimer tout le monde et c'est la force qu'avait Lucinda Riley, inventer un panel de personnages aussi différents les uns que les autres. Le dernier tome est une très belle lecture où l'on retrouve beaucoup d'indices laissés au fur et à mesure des différents ouvrages. Même si je n'ai pas été convaincue par la fin, même si les sœurs ont commencé vraiment à me taper sur les nerfs, j'ai adoré la partie historique menée tambour battant et découvrir les clés du mystère.

TOTAL : 8/8

Les sept sœurs, tome 8 : Atlas : L'histoire de Pa Salt


Et voilà pour cette année 2024, j'espère que ça vous aura plu.