La passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l'hiver - Christelle Dabos
Auteur : Christelle Dabos
Edition : Gallimard Jeunesse
Genre : Fantasy
Date de parution : 2013
Pages : 519
Ma note : 13/20
Synopsis :
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.
Ce que j'en ai pensé :
Je crois qu'il est officiel de dire que je suis une "bloggeuse littéraire victime" !!! Entendez par là, que j'ai de plus en plus de mal à résister à l'achat compulsif d'un livre qui est ovationné sur la toile. Ce fut le cas pour Les fiancés de l'hiver, lorsque je l'ai vu en librairie, je n'ai pas pu m'empêcher de l'acheter. Et il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour le commencer, mais pour le finir ce fut une autre histoire.
J'ai pu voir que c'était le coup de cœur de nombreuses bloggeuses, le nouveau Harry Potter, une écriture sublime, une imagination débordante et un monde complexe ; excusez-moi mais j'ai été fortement déçue.
Je me suis retrouvée en compagnie d'une jeune fille qui ressemble plus au vilain petit canard qu'à une adolescente un temps soit peu ordinaire qui ne sort pas de son musée, mal fagotée, pas dégourdie pour un sou et sous la coupe d'une mère digne d'être la mère de cette pauvre Juliette de Shakespeare : ce gout pour l'ostentation, une manucure impeccable et des ordres à tout va pour la plus parfaite des femmes.
Cette jeune fille Ophélie, se voit marier de force à un homme qu'elle ne connait pas Thorn, et doit quitter son île volante pour une autre, afin d'accompagner son futur mari durant toute la période que durera ses fiançailles. Et j'ai, à partir de ce moment, cru que j'allais m'endormir sur mon gros pavé.
Je ne peux pas dire qu'il n'y a pas de rebondissements, mais ils sont amenés de façon si hésitante que les périodes de transition sont longues, très longues de plus que notre pauvre petite Ophélie se laisse mener par le bout du nez et ne s'impose pas du tout.
En revanche, j'ai apprécié Thorn, son fiancé, qui n'est certes pas non plus une gravure de mode au corps de dieu grecque, mais il est assez intéressant de part son changement de comportements et les efforts laborieux de rapprochement qu'il essaie de faire. C'est le seul personnage que j'ai apprécié lors de cette lecture qui est originale mais ne m'a pas vraiment séduite.
Encore une fois, d'avoir le point de vue que d'un seul personnage (même si l'histoire n'est pas raconté à la première personne) permet de faire patienter le lecteur jusqu'aux grandes révélations finales, mais minimise l'appropriation des personnages et on ne peut percevoir leur complexité.
J'en ressort donc avec un sentiment de frustration, car je n'aime pas interrompre une série lorsque je l'ai commencée. Je viens de lire sur le site de l'auteur, que cette saga sera composée de 4 tomes, deux sont d'ores et déjà en vente, le troisième en écriture et le dernier en projet. Je ferai bien de faire un bon résumé pour si l'occasion se fait de lire la suite, je ne soit pas obligée de relire ce premier tome.
Citations :
"Résignée ? Pour être résignée, il faut accepter une situation, et pour accepter une situation, il faut comprendre le pourquoi du comment."
"Des hommes en queue-de-pie noire et plastron blanc entrèrent discrètement dans la salle à manger. Sans mot dire, ils remportèrent les soupières, servirent le poisson et disparurent en trois ronds de jambe. Personne à table ne jugea digne d'intérêt de les présenter à Ophélie. Tous ces gens qui vivaient ici n'étaient donc pas de la famille ? C'était cela, des domestiques ? Des courants d'air sans identité ?"
"On peut aimer d'un seul regard. D'ailleurs, on ne s'aime jamais si bien que quand on se connaît fort mal."
"Un mort, ce n'était pas seulement la perte d'un être cher. C'était une part entière se soi qui disparaissait dans le néant."
Le mot de la fin :
Je ressors de cette lecture frustrée du fait d'avoir commencé une saga que je finirais peut être jamais. Ce livre ne m'a pas convaincu autant par sa magie, que j'ai trouvé faible et pas assez utilisée, par ces personnages principaux qui manquent de caractère et de présence que par les révélations finales dont je ne trouve pas grands intérêts. Est-ce que je lierais la suite, l'avenir nous le dira.
Edition : Gallimard Jeunesse
Genre : Fantasy
Date de parution : 2013
Pages : 519
Ma note : 13/20
"On dit souvent des vieilles demeures qu'elles ont une âme. "
Synopsis :
Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.
Ce que j'en ai pensé :
Je crois qu'il est officiel de dire que je suis une "bloggeuse littéraire victime" !!! Entendez par là, que j'ai de plus en plus de mal à résister à l'achat compulsif d'un livre qui est ovationné sur la toile. Ce fut le cas pour Les fiancés de l'hiver, lorsque je l'ai vu en librairie, je n'ai pas pu m'empêcher de l'acheter. Et il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour le commencer, mais pour le finir ce fut une autre histoire.
J'ai pu voir que c'était le coup de cœur de nombreuses bloggeuses, le nouveau Harry Potter, une écriture sublime, une imagination débordante et un monde complexe ; excusez-moi mais j'ai été fortement déçue.
Je me suis retrouvée en compagnie d'une jeune fille qui ressemble plus au vilain petit canard qu'à une adolescente un temps soit peu ordinaire qui ne sort pas de son musée, mal fagotée, pas dégourdie pour un sou et sous la coupe d'une mère digne d'être la mère de cette pauvre Juliette de Shakespeare : ce gout pour l'ostentation, une manucure impeccable et des ordres à tout va pour la plus parfaite des femmes.
Cette jeune fille Ophélie, se voit marier de force à un homme qu'elle ne connait pas Thorn, et doit quitter son île volante pour une autre, afin d'accompagner son futur mari durant toute la période que durera ses fiançailles. Et j'ai, à partir de ce moment, cru que j'allais m'endormir sur mon gros pavé.
Je ne peux pas dire qu'il n'y a pas de rebondissements, mais ils sont amenés de façon si hésitante que les périodes de transition sont longues, très longues de plus que notre pauvre petite Ophélie se laisse mener par le bout du nez et ne s'impose pas du tout.
En revanche, j'ai apprécié Thorn, son fiancé, qui n'est certes pas non plus une gravure de mode au corps de dieu grecque, mais il est assez intéressant de part son changement de comportements et les efforts laborieux de rapprochement qu'il essaie de faire. C'est le seul personnage que j'ai apprécié lors de cette lecture qui est originale mais ne m'a pas vraiment séduite.
Encore une fois, d'avoir le point de vue que d'un seul personnage (même si l'histoire n'est pas raconté à la première personne) permet de faire patienter le lecteur jusqu'aux grandes révélations finales, mais minimise l'appropriation des personnages et on ne peut percevoir leur complexité.
J'en ressort donc avec un sentiment de frustration, car je n'aime pas interrompre une série lorsque je l'ai commencée. Je viens de lire sur le site de l'auteur, que cette saga sera composée de 4 tomes, deux sont d'ores et déjà en vente, le troisième en écriture et le dernier en projet. Je ferai bien de faire un bon résumé pour si l'occasion se fait de lire la suite, je ne soit pas obligée de relire ce premier tome.
Citations :
"Résignée ? Pour être résignée, il faut accepter une situation, et pour accepter une situation, il faut comprendre le pourquoi du comment."
"Des hommes en queue-de-pie noire et plastron blanc entrèrent discrètement dans la salle à manger. Sans mot dire, ils remportèrent les soupières, servirent le poisson et disparurent en trois ronds de jambe. Personne à table ne jugea digne d'intérêt de les présenter à Ophélie. Tous ces gens qui vivaient ici n'étaient donc pas de la famille ? C'était cela, des domestiques ? Des courants d'air sans identité ?"
"On peut aimer d'un seul regard. D'ailleurs, on ne s'aime jamais si bien que quand on se connaît fort mal."
"Un mort, ce n'était pas seulement la perte d'un être cher. C'était une part entière se soi qui disparaissait dans le néant."
Le mot de la fin :
Je ressors de cette lecture frustrée du fait d'avoir commencé une saga que je finirais peut être jamais. Ce livre ne m'a pas convaincu autant par sa magie, que j'ai trouvé faible et pas assez utilisée, par ces personnages principaux qui manquent de caractère et de présence que par les révélations finales dont je ne trouve pas grands intérêts. Est-ce que je lierais la suite, l'avenir nous le dira.
Les fiancés de l'hiver
Les disparus du Clairedelune
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Je pense que c'est la première chronique pas positive que je lis sur ce livre! :o Je le lis en lecture commune pour le mois prochain, nous verrons si j'accroche ou non :)
RépondreSupprimerJ'en ai lu 2 ou 3 autres. Mais nous sommes peu nombreuses en effet. N'hésite pas à me laisser un nouveau message lorsque tu l'auras lu pour me dire ce que tu en a pensé.
SupprimerJ'avais très très peur d'être déçue par cette lecture car quand j'en attends beaucoup, j'en demande trop, et j'ai du mal à etre objective. Mais en fait dés que je l'ai commencé, j'ai été embarqué. <3
RépondreSupprimerTu as de la chance. Ce n'était peut être tout simplement pas le bon moment pour moi.
SupprimerTa chronique est vraiment intéressante ! J'ai adoré ce livre ! Moi aussi j'ai fais une chronique (http://journalacoeurouvert.blogspot.fr/2016/04/la-passe-miroir-t1-les-fiances-de.html)
RépondreSupprimerMerci, je m'empresse d'aller découvrir la tienne.
SupprimerEst-ce que vous pouvez m'indiquer dans quel page ce trouve la citation on peut aimer d’un seul regard... ?
RépondreSupprimerJe suis désolée, je ne suis plus en possession de mon exemplaire et donc je suis dans l'incapacité d'indiquer à quelle page se trouve la citation. Je le ferai peut-être pour les prochain.
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