Outlander : Ecrit avec le sang de mon coeur, partie 1 - Diana Gabaldon
Auteur : Diana Gabaldon
Editions : Libre expression
Genre : Historique
Date de parution : 2015 au Québec (pas encore paru en France à l'heure de la rédaction de cette chronique)
Pages : 471
Ma note : 16/20
Synopsis :
Juin 1778 : l'armée britannique quitte Philadelphie, alors que les troupes de George Washington délaissent Valley Forge pour se lancer à ses trousses. Jamie Fraser, que l'on croyait mort, réapparaît et découvre que son meilleur ami s'est marié avec sa femme, Claire. Il apprend également que son fils illégitime connaît maintenant l'identité de son père. Enfin réunis, Jamie et Claire se réjouissent que Brianna, leur fille, soit en sécurité au XXe siècle... Mais il n'en est rien, puisqu'elle est à la recherche de son fils, qui a été enlevé par un homme déterminé à connaître les secrets de sa famille. Son mari, Roger, s'est aventuré dans le passé pour retrouver le garçon disparu, ignorant que l'objet de sa quête n'a pas quitté le présent. Le ravisseur peut désormais jeter son dévolu sur sa véritable cible : Brianna.
Ce que j'en ai pensé :
Depuis le temps que j'attendais ce livre (j'avais lu l'Echo des cœurs lointains en 2011) !!!
Je ne remercierais jamais assez vero3106 de m'avoir conseillée la librairie du Québec à Paris pour que je puisse découvrir la suite des aventures de Jamie et Claire, mais surtout de savoir ce qui allait arriver à Roger.
Ce livre qui était pour moi le Saint Graal de ma wish-list est finalement en demi-teinte.
La première partie de ce roman était au niveau des deux derniers tomes, où au final, il ne se passe pas grand chose sauf sur une centaine de pages où on retrouve le rythme endiablé des premiers romans de Diana Gabaldon. Je passerai donc rapidement sur les aller-retour de Jamie, les angoisses de Claire laissée seule à Philadelphie, l'errance de Lord John Grey et les péripéties de William dans les bouges. Pour ma part, il y a beaucoup trop d'historiques et pas assez de rebondissements.
Mais ensuite lorsque commence la deuxième partie du livre (qui se décompose en 4 parties), tout bascule. Cette dernière est centrée sur Roger et Brianna, et je peux vous affirmer que je n'ai pas eu le temps de me reposer entre deux chapitres, entre deux paragraphes.
J'ai enfin retrouvé la plume de Diana Gabaldon, son imagination foisonnante et sa capacité à nous proposer du neuf, ou du vieux comme vous voudrez. En tout cas une chose est sure, je ne l'ai pas vu venir. Quelle surprise, quel panache, quelle idée !!!!
Mais voilà arrive déjà la troisième partie, puis la quatrième et je reste sur ma faim : comment ? Je ne saurai pas la suite avant le prochain livre, je peux reprendre mon souffle.
Pour en revenir aux deux dernière parties, nous suivons Jamie qui comme à son habitude s'en va sauver le monde, à son âge, comment peut-il encore se faire avoir ? Mais c'est ce qui le rend si attachant au final. Quant à Claire, elle va encore montrer l'ensemble de ces atouts sur le champ de bataille de Monmouth. Les moments partagés entre Jamie et Claire sont magnifiques, à la fois tendres et passionnés, Jamie plus protecteur et attentionné que jamais. Nous revoilà plongés comme à la veille de la bataille de Culloden, en plein milieu des plaines et des bois, à sentir les feux de camps, l'impatience et la peur des hommes, leur droiture, leur force face aux dangers. Pour arriver en plein cœur de la bataille, où le sang ne cesse de couler, tous nos courageux personnages y passent jusqu'au dernier paragraphe, où j'en reste encore toute tremblante, je ne peux pas me résigner à imaginer le pire. Surtout si vous avez l'habitude de lire la dernière page d'un livre avant de la lire dans son intégralité, ne le faite pas, se serait tout gâcher de l'immense surprise.
Vous l'aurez donc compris, un début très lent, un milieu exceptionnel, une fin qui remonte le niveau de l'ensemble, je ne peux qu'attendre la seconde partie, qui à ce qu'il parait scellera définitivement le destin de Jamie et de Claire. Heureusement que je l'ai déjà reçu, je n'aurai pas à attendre encore 5 ans !!!
Pour terminer cette chronique, je voulais mettre en avant l'extraordinaire arbre généalogique qu'il y a au début du roman, ce qui m'a permis de me remettre facilement dans le nombre important de personnages, ce qui m'a évité de reprendre encore une fois cette saga à son début (mais qui sait un jour !!!). Cependant cet arbre ne montre pas les autres familles et en particulier "les Amis" et la famille de Lord John Grey, et c'est parfois un peu difficile de savoir qui et qui.
J'aurais eu tellement envie de vous en dire plus sur ce roman ce qui n'est pas possible sans spoiler, que cette chronique me laisse un petit goût amer.
Citations :
"Il faut toujours avoir l'air de savoir ce qu'on fait, même si ce n'est pas le cas."
"-La loi est un pouvoir corrompu, accepté par des hommes parce qu'elle est née des hommes. [...]
- La loi est un moindre mal, on ne peut s'en passer, mais ne trouvez-vous pas que c'est un pauvre substitut pour la conscience ? [...]
-Eh, bien .. oui, je suis assez d'accord,[...]. Il vaudrait mieux que les hommes se traitent décemment les uns les autres, conformément aux... aux principes de Dieu, si vous me permettez de m'exprimer ainsi. Mais comment faire ? Non seulement il y a ceux pour sui Dieu ne compte pas, mais en outre, vous aurez toujours des hommes pour considérer qu'il n'existe pas de pouvoir plus grand que le leur. [...]
-Oui, c'est vrai que la meilleure conscience ne sert à rien à celui qui refuse de l'écouter."
Petit bonus (source Wikipédia) :
Ce que j'aime particulièrement dans les romans de Diana Gabaldon ce sont ses références historiques et la précision qu'elle apporte dans ces romans (même si de plus en plus, je trouve qu'il y en a un peu trop). Vous trouverez ci-dessous des points que l'on peut retrouver dans ce tome.
Guerre d'indépendance des Etats-Unis
La guerre d'indépendance des États-Unis opposa les Treize colonies d'Amérique du Nord au Royaume de Grande-Bretagne, de 1775 à 1783.
Les colons américains révoltés étaient nommés par les Britanniques « insurgents » ou encore « Patriots ». La guerre d'indépendance américaine est un des processus de la révolution américaine qui permit aux États-Unis d'accéder à l'autonomie et de construire des institutions républicaines.
La guerre entraîna à partir de 1777 d'autres puissances européennes, parmi lesquelles la France, par l'intermédiaire de La Fayette, qui joua un rôle majeur dans ce conflit.
La France s'engagea d'abord dans la guerre d'indépendance américaine par la fourniture de matériel et d'aides en faveur des insurgés. Elle s'engagea ensuite officiellement en 1778. L'aide française navale et terrestre et le soutien de ses alliés contribuèrent à la victoire américaine, notamment à la bataille de Yorktown, et se conclut par le traité de Paris de 1783. Ce traité reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique, qui avait été déclarée le 4 juillet 1776 par le Congrès Continental. Plus de 70 000 loyalistes durent quitter le pays après la guerre : la plupart partirent au Canada, en Grande-Bretagne ou dans les colonies britanniques des Caraïbes.
Loyalistes et patriotes
Dès que les États-Unis d'Amérique se furent proclamés indépendants (), les résidents eurent à décider ce qu'ils voulaient soutenir. Ceux qui étaient favorables à l'indépendance furent appelés « Americans » ou « patriotes » ou encore « Congressistes ». (Le terme d'avant guerre était « Whig » occasionnellement utilisé). Les personnes qui s'opposaient à l'indépendance furent appelées « Loyalistes » ou les « hommes du roi ». Le terme a été utilisé des deux côtés, sans ambiguïté. Le Congrès disposait de 40 ou 45 % d'opinions favorables dans la population. Près de 15 ou 20 % de la population, les loyalistes, étaient partisans du roi George III durant la guerre. Quelques-uns (particulièrement dans les Carolines) changèrent de camp, et d'autres restèrent neutres. Les loyalistes eurent jusqu'à 50 000 soldats durant les années de guerre pour soutenir l'Empire britannique. Certains historiens affirment que la révolution américaine fut une guerre civile entre loyalistes et patriotes.
Bataille de Philadelphie : l'avancée des insurgés et des Français
George Washington
George Washington (- guerre d’indépendance (1775-1783) avant d'être le premier président des États-Unis (1789-1797). Né à Pope's Creek dans la colonie britannique de Virginie, il est l'un des planteurs les plus riches de la région avec son domaine de Mount Vernon. Grâce à sa participation à la guerre de Sept Ans (1756-1763), il devient rapidement célèbre des deux côtés de l'Atlantique et s'intéresse aux questions politiques. Son engagement dans la Révolution américaine ainsi que sa réputation le portent au poste de commandant des troupes américaines, qu'il organise et mène à la victoire finale, avec l'aide des Français, sur la métropole britannique. Après le conflit, il participe à la rédaction de la Constitution américaine et fait l’unanimité lors de la première élection présidentielle. Pendant ses deux mandats, George Washington montre ses qualités d'administrateur habile, malgré les difficultés internes et la guerre en Europe. Il a laissé son empreinte sur les institutions du pays et sur l’histoire nationale.
Considéré comme l'un des Pères fondateurs des États-Unis par les Américains, George Washington a fait l'objet de nombreux hommages depuis la fin du XVIIIe siècle : son nom a été donné à la capitale des États-Unis, à un État du nord-ouest de l'Union, ainsi qu'à de nombreux sites et monuments. Son effigie figure depuis 1932 sur la pièce de 25 cents (quarter) ainsi que sur le billet d'un dollar.
Gilbert du Motier de La Fayette
Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, dit « La Fayette », né le au château de Chavaniac, paroisse de Saint-Georges-d'Aurac (province d'Auvergne, actuellement Chavaniac-Lafayette dans la Haute-Loire) et mort le à Paris (ancien 1er arrondissement), est un aristocrate d'orientation libérale, officier et homme politique français, qui a joué un rôle décisif aux côtés des Américains dans leur Guerre d'indépendance contre le pouvoir colonial britannique, ainsi que dans l'émergence en France d'un pouvoir royal moderne, avant de devenir une personnalité de la Révolution française jusqu'à son émigration, son arrestation et sa mise en prison pour cinq ans en 1792, puis un acteur politique majeur des débuts de la monarchie de Juillet. Surnommé le « héros des deux mondes », il est l'un des huit citoyens d'honneur des États-Unis d'Amérique.
Après la révolution de 1789, La Fayette décide de signer tous ses courriers d'un « Lafayette » en un seul mot, en réaction contre le système nobiliaire. C'est aussi la graphie utilisée par ses contemporains jusqu'à sa mort.
Le mot de la fin :
Un roman qui mêle le bon et le très bon, le ralenti et l'accéléré. C'est toujours un bonheur de retrouver nos héros que l'on connaît par cœur au fil des pages et des tomes, mais Diana Gabaldon arrive toujours à nous surprendre et dans ce tome plus que d'autre. Encore une fois, pourquoi avoir décidé de séparer ce livre en deux tomes, car à la dernière phrase on n'a qu'une seule envie, connaître la suite.
Editions : Libre expression
Genre : Historique
Date de parution : 2015 au Québec (pas encore paru en France à l'heure de la rédaction de cette chronique)
Pages : 471
Ma note : 16/20
"Dans la lumière de l'éternité, le temps ne projette aucune ombre."
Synopsis :
Juin 1778 : l'armée britannique quitte Philadelphie, alors que les troupes de George Washington délaissent Valley Forge pour se lancer à ses trousses. Jamie Fraser, que l'on croyait mort, réapparaît et découvre que son meilleur ami s'est marié avec sa femme, Claire. Il apprend également que son fils illégitime connaît maintenant l'identité de son père. Enfin réunis, Jamie et Claire se réjouissent que Brianna, leur fille, soit en sécurité au XXe siècle... Mais il n'en est rien, puisqu'elle est à la recherche de son fils, qui a été enlevé par un homme déterminé à connaître les secrets de sa famille. Son mari, Roger, s'est aventuré dans le passé pour retrouver le garçon disparu, ignorant que l'objet de sa quête n'a pas quitté le présent. Le ravisseur peut désormais jeter son dévolu sur sa véritable cible : Brianna.
Ce que j'en ai pensé :
Depuis le temps que j'attendais ce livre (j'avais lu l'Echo des cœurs lointains en 2011) !!!
Je ne remercierais jamais assez vero3106 de m'avoir conseillée la librairie du Québec à Paris pour que je puisse découvrir la suite des aventures de Jamie et Claire, mais surtout de savoir ce qui allait arriver à Roger.
Ce livre qui était pour moi le Saint Graal de ma wish-list est finalement en demi-teinte.
La première partie de ce roman était au niveau des deux derniers tomes, où au final, il ne se passe pas grand chose sauf sur une centaine de pages où on retrouve le rythme endiablé des premiers romans de Diana Gabaldon. Je passerai donc rapidement sur les aller-retour de Jamie, les angoisses de Claire laissée seule à Philadelphie, l'errance de Lord John Grey et les péripéties de William dans les bouges. Pour ma part, il y a beaucoup trop d'historiques et pas assez de rebondissements.
Mais ensuite lorsque commence la deuxième partie du livre (qui se décompose en 4 parties), tout bascule. Cette dernière est centrée sur Roger et Brianna, et je peux vous affirmer que je n'ai pas eu le temps de me reposer entre deux chapitres, entre deux paragraphes.
J'ai enfin retrouvé la plume de Diana Gabaldon, son imagination foisonnante et sa capacité à nous proposer du neuf, ou du vieux comme vous voudrez. En tout cas une chose est sure, je ne l'ai pas vu venir. Quelle surprise, quel panache, quelle idée !!!!
Mais voilà arrive déjà la troisième partie, puis la quatrième et je reste sur ma faim : comment ? Je ne saurai pas la suite avant le prochain livre, je peux reprendre mon souffle.
Pour en revenir aux deux dernière parties, nous suivons Jamie qui comme à son habitude s'en va sauver le monde, à son âge, comment peut-il encore se faire avoir ? Mais c'est ce qui le rend si attachant au final. Quant à Claire, elle va encore montrer l'ensemble de ces atouts sur le champ de bataille de Monmouth. Les moments partagés entre Jamie et Claire sont magnifiques, à la fois tendres et passionnés, Jamie plus protecteur et attentionné que jamais. Nous revoilà plongés comme à la veille de la bataille de Culloden, en plein milieu des plaines et des bois, à sentir les feux de camps, l'impatience et la peur des hommes, leur droiture, leur force face aux dangers. Pour arriver en plein cœur de la bataille, où le sang ne cesse de couler, tous nos courageux personnages y passent jusqu'au dernier paragraphe, où j'en reste encore toute tremblante, je ne peux pas me résigner à imaginer le pire. Surtout si vous avez l'habitude de lire la dernière page d'un livre avant de la lire dans son intégralité, ne le faite pas, se serait tout gâcher de l'immense surprise.
Pour terminer cette chronique, je voulais mettre en avant l'extraordinaire arbre généalogique qu'il y a au début du roman, ce qui m'a permis de me remettre facilement dans le nombre important de personnages, ce qui m'a évité de reprendre encore une fois cette saga à son début (mais qui sait un jour !!!). Cependant cet arbre ne montre pas les autres familles et en particulier "les Amis" et la famille de Lord John Grey, et c'est parfois un peu difficile de savoir qui et qui.
J'aurais eu tellement envie de vous en dire plus sur ce roman ce qui n'est pas possible sans spoiler, que cette chronique me laisse un petit goût amer.
Citations :
"Il faut toujours avoir l'air de savoir ce qu'on fait, même si ce n'est pas le cas."
"-La loi est un pouvoir corrompu, accepté par des hommes parce qu'elle est née des hommes. [...]
- La loi est un moindre mal, on ne peut s'en passer, mais ne trouvez-vous pas que c'est un pauvre substitut pour la conscience ? [...]
-Eh, bien .. oui, je suis assez d'accord,[...]. Il vaudrait mieux que les hommes se traitent décemment les uns les autres, conformément aux... aux principes de Dieu, si vous me permettez de m'exprimer ainsi. Mais comment faire ? Non seulement il y a ceux pour sui Dieu ne compte pas, mais en outre, vous aurez toujours des hommes pour considérer qu'il n'existe pas de pouvoir plus grand que le leur. [...]
-Oui, c'est vrai que la meilleure conscience ne sert à rien à celui qui refuse de l'écouter."
Petit bonus (source Wikipédia) :
Ce que j'aime particulièrement dans les romans de Diana Gabaldon ce sont ses références historiques et la précision qu'elle apporte dans ces romans (même si de plus en plus, je trouve qu'il y en a un peu trop). Vous trouverez ci-dessous des points que l'on peut retrouver dans ce tome.
Guerre d'indépendance des Etats-Unis
La guerre d'indépendance des États-Unis opposa les Treize colonies d'Amérique du Nord au Royaume de Grande-Bretagne, de 1775 à 1783.
Les colons américains révoltés étaient nommés par les Britanniques « insurgents » ou encore « Patriots ». La guerre d'indépendance américaine est un des processus de la révolution américaine qui permit aux États-Unis d'accéder à l'autonomie et de construire des institutions républicaines.
La guerre entraîna à partir de 1777 d'autres puissances européennes, parmi lesquelles la France, par l'intermédiaire de La Fayette, qui joua un rôle majeur dans ce conflit.
La France s'engagea d'abord dans la guerre d'indépendance américaine par la fourniture de matériel et d'aides en faveur des insurgés. Elle s'engagea ensuite officiellement en 1778. L'aide française navale et terrestre et le soutien de ses alliés contribuèrent à la victoire américaine, notamment à la bataille de Yorktown, et se conclut par le traité de Paris de 1783. Ce traité reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique, qui avait été déclarée le 4 juillet 1776 par le Congrès Continental. Plus de 70 000 loyalistes durent quitter le pays après la guerre : la plupart partirent au Canada, en Grande-Bretagne ou dans les colonies britanniques des Caraïbes.
Loyalistes et patriotes
Dès que les États-Unis d'Amérique se furent proclamés indépendants (), les résidents eurent à décider ce qu'ils voulaient soutenir. Ceux qui étaient favorables à l'indépendance furent appelés « Americans » ou « patriotes » ou encore « Congressistes ». (Le terme d'avant guerre était « Whig » occasionnellement utilisé). Les personnes qui s'opposaient à l'indépendance furent appelées « Loyalistes » ou les « hommes du roi ». Le terme a été utilisé des deux côtés, sans ambiguïté. Le Congrès disposait de 40 ou 45 % d'opinions favorables dans la population. Près de 15 ou 20 % de la population, les loyalistes, étaient partisans du roi George III durant la guerre. Quelques-uns (particulièrement dans les Carolines) changèrent de camp, et d'autres restèrent neutres. Les loyalistes eurent jusqu'à 50 000 soldats durant les années de guerre pour soutenir l'Empire britannique. Certains historiens affirment que la révolution américaine fut une guerre civile entre loyalistes et patriotes.
Bataille de Philadelphie : l'avancée des insurgés et des Français
Clinton, menacé d'être encerclé dans Philadelphie par l'armée de Washington et par la flotte du comte d'Estaing, se replia sur New York, où il ne rentra toutefois qu'après avoir essuyé un échec à Monmouth ().
La marche vers Valley Forge, passage glorifié de l'Histoire américaine et correspondant à cet épisode historique (1777-1778).
George Washington (- guerre d’indépendance (1775-1783) avant d'être le premier président des États-Unis (1789-1797). Né à Pope's Creek dans la colonie britannique de Virginie, il est l'un des planteurs les plus riches de la région avec son domaine de Mount Vernon. Grâce à sa participation à la guerre de Sept Ans (1756-1763), il devient rapidement célèbre des deux côtés de l'Atlantique et s'intéresse aux questions politiques. Son engagement dans la Révolution américaine ainsi que sa réputation le portent au poste de commandant des troupes américaines, qu'il organise et mène à la victoire finale, avec l'aide des Français, sur la métropole britannique. Après le conflit, il participe à la rédaction de la Constitution américaine et fait l’unanimité lors de la première élection présidentielle. Pendant ses deux mandats, George Washington montre ses qualités d'administrateur habile, malgré les difficultés internes et la guerre en Europe. Il a laissé son empreinte sur les institutions du pays et sur l’histoire nationale.
Considéré comme l'un des Pères fondateurs des États-Unis par les Américains, George Washington a fait l'objet de nombreux hommages depuis la fin du XVIIIe siècle : son nom a été donné à la capitale des États-Unis, à un État du nord-ouest de l'Union, ainsi qu'à de nombreux sites et monuments. Son effigie figure depuis 1932 sur la pièce de 25 cents (quarter) ainsi que sur le billet d'un dollar.
Gilbert du Motier de La Fayette
Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, dit « La Fayette », né le au château de Chavaniac, paroisse de Saint-Georges-d'Aurac (province d'Auvergne, actuellement Chavaniac-Lafayette dans la Haute-Loire) et mort le à Paris (ancien 1er arrondissement), est un aristocrate d'orientation libérale, officier et homme politique français, qui a joué un rôle décisif aux côtés des Américains dans leur Guerre d'indépendance contre le pouvoir colonial britannique, ainsi que dans l'émergence en France d'un pouvoir royal moderne, avant de devenir une personnalité de la Révolution française jusqu'à son émigration, son arrestation et sa mise en prison pour cinq ans en 1792, puis un acteur politique majeur des débuts de la monarchie de Juillet. Surnommé le « héros des deux mondes », il est l'un des huit citoyens d'honneur des États-Unis d'Amérique.
Après la révolution de 1789, La Fayette décide de signer tous ses courriers d'un « Lafayette » en un seul mot, en réaction contre le système nobiliaire. C'est aussi la graphie utilisée par ses contemporains jusqu'à sa mort.
Le mot de la fin :
Un roman qui mêle le bon et le très bon, le ralenti et l'accéléré. C'est toujours un bonheur de retrouver nos héros que l'on connaît par cœur au fil des pages et des tomes, mais Diana Gabaldon arrive toujours à nous surprendre et dans ce tome plus que d'autre. Encore une fois, pourquoi avoir décidé de séparer ce livre en deux tomes, car à la dernière phrase on n'a qu'une seule envie, connaître la suite.
Ecrit avec le sang de mon cœur, partie 1
***
Je n'ai toujours pas lu L'échos des cœurs lointain, j'attends que J'ai Lu le sorte en un tome puisque les Presses de la cité n'ont plus les droits (ça va pas faire beau dans ma biblio, mais bon...).
RépondreSupprimerQuand ils sont découpés, les premières parties paraissent toujorus un peu molles je trouve...
Je n'ai pas trouvé l'échos des cœurs lointains comme le meilleur et loin de là. Ecrit avec le sang de mon cœur est bien meilleur.
SupprimerMaintenant que je viens de finir la seconde partie, je te confirme qu'elle est encore meilleure ce celle-ci, la chronique arrive bientôt.
En ce qui concerne la collection entière, pas de soucis à te faire, j'en suis maintenant à 4 éditeurs différents ;)
Comme je le dis au début de ma chronique je l'ai trouvé à la librairie du Québec à Paris. Il suffit de les appeler et il nous l'envoie par la poste ;)
SupprimerJe suis désolée, j'ai effacé les messages (qui étaient initialement en doublon) sans prendre garde, mais au moins j'espère que vous aurez votre réponse.
SupprimerAhhh, tu as pu le lire! Et le suivant aussi! Ahhh, je suis jalouse!
RépondreSupprimerRegarde à la librairie du Québec, ils l'ont peut être !!!! Mais je te promets, une fois que je l'aurai récupéré (ma mère me l'a pris de force)je veux bien te le prêter.
Supprimeron peut commander sur internet qui livre en france par exemple https://www.renaud-bray.com
RépondreSupprimertoujours eu les livres
Merci pour cette précieuse information. Je garde en mémoire.
SupprimerJ'ai commencé cette saga il y a des années et j'ai lu les cinq premiers tomes (jusqu'à La croix de feu) mais dans les derniers opus, je ne retrouvais plus ce que j'aimais dans les premiers donc j'ai laissé tomber. Ton billet me conforte dans mon choix car tu pointes les défauts que je trouvais à l'époque. Je pense que je lirais juste quelques résumés pour savoir ce que deviennes les personnages.
RépondreSupprimerEn fait il n'y a que les deux tomes des canons de la liberté qui ne m'ont pas vraiment passionné. Mais j'ai adoré les canons de la liberté ou encore ces deux dernières parties.
Supprimerbravo pour ton travail de présentation historique à la fin de l'article ^^
RépondreSupprimerMerci, j'aime bien mettre des petits bonus à la fin des romans historiques. Mais surtout ça m'a aidé à ne pas être trop perdue, car moi et l'histoire américaine c'est pas trop mon fort !!!
Supprimer