Retour sur le salon du livre à Paris

J'ai eu la chance hier de pouvoir me déplacer au salon du livre à Paris.
Je n'avais pas d'idées bien précises en tête lorsque j'y suis allée.
Mon billet acheté, je me dirige vers l'entrée principale, la porte franchie, je découvre la grandeur du lieu. Je déambule dans l'immensité ne sachant pas très bien où je veux aller, je regarde tout autour de moi, les stands se succèdent, je lève la tête et vois d'énormes panneaux publicitaires volants représentant les principales maisons d'éditions, des radios ou encore des publicités. Au centre, mis en valeur l'invité d'honneur de ce salon : la Corée. Je ne sais plus où donner de la tête, je n'ai pas de plans pour me repérer, je décide donc de revenir à mon point de départ. Et c'est pour le moins très compliqué, je ne vois pas l'entrée, je décide donc d'aller au bout de chaque allée et de tourner à gauche, en profitant pour regarder les stands remplis de livres, de toutes les formes, de tous les genres, de toutes les couleurs. Après un certain temps, j'arrive à revenir à mon point de départ, je prends un plan. J'essaye de voir qu'elles sont les maisons d'éditions présentes, j'essaye de trouver les allées concernées, je ne n'arrive toujours pas à me repérer, je range le plan dans mon sac et décide encore une fois d'errer dans les allées. Et je ne sais pas comment je me suis débrouillée durant toute mon errance, je ne suis jamais passée au même endroit deux fois.

J'ai pu faire plusieurs rencontres très agréables avec des éditeurs ou des écrivains et j'ai succombé à l'achat compulsif. Au total, j'ai alourdi mon sac de 10 livres.

Au stand des éditions Milady, j'ai craqué pour deux romans, le premier que j'avais mis dans ma wish list depuis quelques mois et le second qui m'a fait très envie de plus que son auteur était présente, très gentille, habillé dans le style de son livre, bibi sur la tête, gants à poids blanc, Camille Adler vous étiez adorable ! Merci pour votre dédicace.


Kaboul, 2007 : les Talibans font la loi dans les rues. Avec un père toxicomane et sans frère, Rahima et ses soeurs ne peuvent quitter la maison. Leur seul espoir réside dans la tradition des bacha posh, qui permettra à la jeune Rahima de se travestir jusqu'à ce qu'elle soit en âge de se marier. Elle jouit alors d'une liberté qui va la transformer à jamais, comme le fit, un siècle plus tôt, son ancêtre Shekiba. Les destinées de ces deux femmes se font écho, et permettent une exploration captivante de la condition féminine en Afghanistan.





Paris, 1884. Rose de Saulnay est une jeune femme en avance sur son temps et a un goût immodéré pour la mode, ce que ne manque pas de lui reprocher son mari violent. C'est grâce à sa rencontre avec Alexander Wright, le couturier le plus en vue de la capitale, que Rose trouve le courage de réaliser son rêve : elle ouvre une boutique de confection. C'est le début d'une période à la fois difficile et grisante. Mais la passion qui lie Rose et Alexander se transforme peu à peu en un amour qui ne peut s'exposer au grand jour...


Je continue à travers les stands et je retrouve plusieurs auteurs que j'avais déjà rencontré lors de ma visite aux 12ièmes rencontres de l'imaginaire en novembre dernier à Sèvres : Romain Delplancq habillé en aviateur des années 30 et Jean-Luc Marcastel toujours entouré de ses dessinateurs, fans, enfants, gardes du corps et je ne sais pas qui encore, quel succès. Il faudrait vraiment que lise leurs livres.

Mais voilà, je me rends compte après leur rencontre que je suis épuisée de me laisser embarquer par les critiques positives de tous ces romans fantastiques à tendance jeunesse. Je suis en train de finir le tome 3 de Labyrinthe est je crois que j'ai atteint l'overdose de ce genre de livre (pour le moment du moins!!!) et j'ai envie d'autres choses. J'ai envie de voyager, j'ai envie de découvrir des auteurs du monde entier et je vais profiter de l'occasion pour me focaliser sur cet objectif. Je vais choisir des livres d'auteurs soit étrangers soit d'auteurs français qui m'emmènent vers des pays lointains. Pas de science-fiction, pas de jeunesse et surtout des livre ne comprenant qu'un seul bon gros tome et non plus de sagas. Et j'ai trouvé mon bonheur.

J'ai rencontré une maison d'éditions que je ne connaissais pas qui s'appelle ANFORTAS. Les éditions Anfortas créées en 2011 publient des ouvrages qui privilégient la pensée, l'originalité, l'imagination et la beauté de la langue. Elle publie une dizaine d'ouvrages par an. J'ai eu la chance de rencontrer Paul ZEITOUN et Olivier de Lagausie  (deux auteurs publiés dans cette maison d'éditions et une autre personne dont je ne connais pas le nom et je m'en excuse par avance qui représentait cette maison d'éditions. Ce fut des rencontres enrichissantes, une très belle découverte et j'espère que peut être j'aurais la chance d'avoir un partenariat avec cette maison. Je suis donc repartie avec un nouveau livre qui m'a été offert, merci beaucoup et je vais très rapidement le lire. Seul regret c'est peut être d'avoir tellement discuté que j'ai oublié de faire dédicacé mon livre, j'espère que l'occasion se représentera.

Fils de Noé pour les uns, figure symbolique du Christ pour les autres, l’histoire de Melchisédech s’entoure de mystère.
Les trois religions du Livre, comme les milieux ésotériques le célèbrent. Il porte le nom de roi charitable, roi de justice, roi du monde ou, plus simplement, roi de Salem (Paix). Partout, il apparaît comme le représentant de l’autorité ultime sur terre.
 À travers ce roman, Olivier de Lagausie ressuscite le passé et plonge le lecteur au temps de l’Ancien Testament, celui d’Abraham, de la tour de Babel, des bordels de Babylone et du trafic du vin sur l’Euphrate, celui des guerres et des passions.
Le chemin initiatique d’un homme, de chair et de sang, qui le mène à un destin exceptionnel.

Juste à côté j'ai également fait une très belle rencontre auprès de Orsan Sinedy, auteur particulièrement loquace et passionné par son roman qui m'a donné l'envie de découvrir son univers, de voyager à travers l'Europe et même plus loin. J'ai été totalement envoutée par sa passion de l'histoire et convaincue par l'ensemble des recherches qu'il a fait pour que son livre soit basé sur des faits historiques ayant réellement existé. Merci pour votre très belle dédicace, je vous lierai très bientôt.

Le Docteur Mignaud trouve la mort à Paris, dans l'explosion de sa voiture. Il venait de sortir d'un dîner avec son banquier d'affaires. Au menu, l'héritage qu'il comptait laisser à sa fille, Nathalie. Règlement de comptes ? Attentat terroriste ? Le très conventionnel commissaire Dupuis, le très british colonel Monroe, la sublime Julie, l'érudit professeur Scott et l'intransigeant directeur de la CIA Bob Kenwell vont découvrir que ce n'était que l'un des épisodes sanglants d'une sombre machination, qui, depuis des siècles, à travers l'entrisme dans les sphères du pouvoir et de l'économie, permet aux membres d'une machiavélique organisation de contrôler notre devenir. Les hommes de l'ombre, méconnaissables dans la foule, ne reculent devant aucun sacrifice.
 L'un d'eux est peut-être votre meilleur ami ?
 Mi-roman d'aventure, mi-thriller ésotérique, ce livre, à multiples rebondissements, nous entraîne des textes sacrés de l'Égypte ancienne aux Mystères d'Éleusis, des gnostiques aux adorateurs de Thot et des initiés de la Grèce antique à nos actuels Francs-Macons.

Je me suis ensuite arrêtée sur le stand de la maison d'éditions Zulma, des couleurs de couvertures acidulées, mais à la fois extrêmement dépouillée. J'ai très vite compris que c'était la maison d'éditions qui allait me permettre de découvrir des auteurs du bout du monde. J'ai donc choisis les roman suivants.

Murambi, le livre des ossements
Construit comme une enquête, avec une extraordinaire lucidité, le roman de Boubacar Boris Diop nous éclaire sur l’ultime génocide du XXe siècle. Avant, pendant et après, ses personnages se croisent et se racontent. Jessica, la miraculée qui sait et répond du fond de son engagement de résistante ; Faustin Gasana, membre des milices du Hutu Power ; le lumineux Siméon Habineza et son frère, le docteur Karekezi ; le colonel Perrin, officier de l’armée française ; Cornelius enfin qui, de retour au Rwanda après de longues années d’exil, plonge aux racines d’une histoire personnelle tragiquement liée à celle de son peuple.


Le guide et la danseuse
Raju s’installe pour la nuit dans un vieux temple au bord de la rivière. Tout juste libéré de prison, le moment est venu de faire le point sur les errements de son karma. Il est soudain sorti de ses rêveries par le naïf Velan – « taillé dans l’étoffe dont on fait les disciples » – qui croit voir en lui un saint homme et lui demande audience.
Tout en revisitant par le menu son passé aventureux, sa rencontre avec Rosie, affolante beauté à la gestualité de déesse, et les nombreuses péripéties qui s’ensuivent, Raju endosse bientôt le rôle de guide spirituel que tout le village veut lui faire jouer…
Avec un humour caustique et tendre, le Guide et la Danseuse interroge l’imposture d’un faux gourou devenu sa propre dupe, et scrute avec profondeur les chimères des passions.

Rosa candida
Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.

Shim Chong, fille vendue
Nous sommes à la fin du XIXe siècle. En ces temps de disette et de corruption, la traite des enfants est un commerce qui alimente un immense trafic mafieux dans toute l’Asie du Sud-Est. Shim Chong n’échappe pas à la règle : vendue adolescente, elle va connaître tous les aléas d’un négoce sexuel florissant, des rives du fleuve Jaune aux ports de Shanghai, Taïwan ou Singapour, de la prostitution la plus sordide à la haute courtisanerie des geishas.
Le parcours initiatique de la jeune Shim Chong s’inscrit de façon magistrale dans une impressionnante saga de la prostitution et des métiers de la séduction, à une période charnière où l’Asie, sur fond de guerre de l’opium et de trafic d'armes, s’ouvre aux impérialismes occidentaux.
En romancier au souffle épique, fort d’un engagement qui l’apparente aux Zola, Dos Passos ou Soljenitsyne, avec sa vision aiguë du mouvement de l’Histoire, Hwang Sok-yong nous livre une somptueuse fresque romanesque.


J'ai ensuite continué ma flânerie et mes pas m'ont porté au stand Le livre de poche où j'ai eu l'occasion de rencontrer Gaëlle Nohant. Personne très agréable avec un sourire rayonnant qui a pu me dédicacer mon exemplaire de son livre qui vient de sortir en poche qui a eu le prix des lecteurs sélection 2016. Je suis très impatiente de découvrir cette œuvre romancée historique, un de mes genres de prédilection.


Un roman inspiré d'un fait divers. Paris, 1897. Toutes les femmes de l'aristocratie se pressent au Bazar de la Charité, événement mondain des plus courus. Parmi elles, deux femmes peu habituées à cet univers, Violaine de Raezal, rejetée par ses pairs depuis la mort de son mari, et la jeune Constance d'Estingel, indifférente aux conventions sociales. Quand le bazar prend feu et que le piège des flammes se referme, la tragédie fait basculer leur destin.





J'ai donc cherché la sortie, et tout comme au début de mes déambulations, j'ai eu du mal à trouver la porte. J'ai donc demandé ma direction auprès de plusieurs personnes et lors de ma translation je suis malheureusement tombé sur un dernier ouvrage que j'avais repéré lors d'une masse critique organisée par Babelio mais je n'avais pas été sélectionnée. Je n'ai pas su résisté. J'ai également appris que son auteur était le même que l'ouvrage La Formule de Dieu : José Rodrigues dos Santos. J'ai également pu avoir une dédicace de ce livre. C'était finalement mieux d'attendre !      

La vie de Tomás Noronha bascule lorsqu’on lui demande de déchiffrer les notes d’un professeur d’histoire retrouvé mort dans sa chambre d’hôtel alors qu’il travaillait sur la découverte du Nouveau Monde. De Lisbonne à Rio, New York ou Jérusalem, le jeune cryptologue se heurte à l’une des énigmes que les historiens n’ont toujours pas réussi à résoudre : l’identité de Christophe Colomb et la véritable histoire des Grandes Découvertes.
 Pourquoi le nom de « Colomb » n’a-t-il jamais été trouvé dans les témoignages de l’époque ? Pourquoi le navigateur a-t-il embarqué sur la Santa Maria quelques heures avant l’avis d’expulsion des Juifs du Portugal ? Tomás se rend vite compte qu’un mystère en appelle un autre. Pourquoi ce jeune Génois ne parlait-il ni italien, ni génois ? Et l’Amérique était-elle vraiment inconnue avant 1492 ?
 Autant de questions auxquelles les spécialistes n’ont jamais vraiment pu répondre…
Jusqu’à aujourd’hui.


C'est donc avec un total de livres que je quitte le salon du livre, j'ai enfin réussi à trouver la porte de sortie, je n'y suis restée que 2 heures, heureusement que je ne suis pas restée plus longtemps.

Et vous êtes vous allés à ce salon ? Et qu'avez vous acheté ?

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