La colline aux esclaves - Kathleen Grissom
Auteur : Kathleen Grissom
Edition : France Loisirs
Genre : Historique
Date de parution : 2014
Pages : 437
Synopsis :
À 6 ans, Lavinia, orpheline irlandaise, se retrouve esclave dans une plantation de Virginie : un destin bouleversant à travers une époque semée de violences et de passions... En 1791, Lavinia perd ses parents au cours de la traversée les emmenant en Amérique. Devenue la propriété du capitaine du navire, elle est envoyée sur sa plantation et placée sous la responsabilité d'une jeune métisse, Belle. Mais c'est Marna Mae, une femme généreuse et courageuse, qui prendra la fillette sous son aile. Car Belle a bien d'autres soucis : cachant le secret de ses origines, elle vit sans cesse sous la menace de la maîtresse du domaine. Ecartelée entre deux mondes, témoin des crimes incessants commis envers les esclaves, Lavinia parviendra-t-elle à trouver sa place ? Car si la fillette fait de la communauté noire sa famille, sa couleur de peau lui réserve une autre destinée.
Ce que j'en ai pensé :
Lorsque j'avais acheté ce livre, j'étais persuadée en lisant la quatrième de couverture de tenir un futur coup de cœur. Après sa lecture, je suis très déçue. Explications :
Je pensais à un livre fort, poignant, une histoire d'amour indéfectible, des larmes, de la tension, des effusions... Et on retrouve ces qualificatifs seulement en pointillé dans le texte. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de longueurs, ce qui ne permet pas d'avoir beaucoup d'émotions au final.
Ce qu'il faut préciser également, c'est que : 1 chapitre = 1 drame. Un drame oui, mais aucune surprise. C'est comme si l'auteur avait eu le malin plaisir en écrivant ce livre, de tirer vers le fond notre héroïne (à n'importe quel âge , d'ailleurs) dès que cette dernière essaye de rejoindre la surface. Lavinia a beau se débattre, lutter sans cesse pour trouver son oxygène, du début à la fin, elle ne voit pas la lumière et lorsqu'enfin tout est fini, à la toute dernière ligne de la toute dernière page, la lumière m'a semblait bien triste alors que j'attendais un soleil radieux.
Cependant, j'ai apprécié avoir le point de vue de deux personnages. Un point de vue enfantin pour Lavinia (du moins au début du roman) inconsciente de son statut privilégié de blanche qui retrouvera un jour sa liberté et un point de vue plus adulte Belle consciente de son statut d'esclave qui subit ses maîtres. On découvre par leur point de vue les personnages clé de ce roman, où des thèmes forts sont abordés avec beaucoup de pudeur.
L'histoire racontée dans ce livre se situe dans le quartier des majordomes, servantes, cuisinières, qui est relativement moins sordide que si l'histoire s'était situé dans le quartier des travailleurs des champs : on ne mélange pas ces esclaves, ils ne sont pas de la même valeur, quoique... L'auteur a ainsi évité de tomber dans des scènes obscènes et violentes. Je ne veux pas dire que son thème ait été pris à la légère, je pense que des recherches ont été faites sur le sujet, mais sans tomber dans l'insoutenable, certains passages auraient mérités plus de profondeur, plus de force, plus de poigne, plus, plus, plus...
Ce livre ne me laissera donc pas une saveur impérissable, un livre qui se lit bien, où seuls quelques passages se retiennent et le reste s'oublie peut être un peu trop vite.
Citations :
"-Abinia, voilà ce que je sais. La couleur, le papa, la mama, on s'en fiche. On est une famille, on prend soin les uns les autres. La famille nous rend forts quand les temps sont durs. On se soutient tous, on s'aide tous. C'est ça, une famille. Quand tu seras grande, tu emporteras, avec toi ce sentiment de famille."
"La seule fois où je l'ai vue vouloir quelque chose pour elle, c'est quand elle a pris la poupée de Beattie. Et même là, elle était juste à la recherche de quelque chose à aimer."
Le mot de la fin :
Un livre qui avait tout pour en faire un grand roman, on a finalement un bon livre qui me laisse sur ma faim, trop de drames, pas assez d'émotions, des longueurs à de trop nombreuses reprises, un livre qui se lit bien et qui s'oublie tout autant.
Edition : France Loisirs
Genre : Historique
Date de parution : 2014
Pages : 437
"Il y avait une forte odeur de fumée, et je tirai mon énergie d'une peur nouvelle."
Synopsis :
À 6 ans, Lavinia, orpheline irlandaise, se retrouve esclave dans une plantation de Virginie : un destin bouleversant à travers une époque semée de violences et de passions... En 1791, Lavinia perd ses parents au cours de la traversée les emmenant en Amérique. Devenue la propriété du capitaine du navire, elle est envoyée sur sa plantation et placée sous la responsabilité d'une jeune métisse, Belle. Mais c'est Marna Mae, une femme généreuse et courageuse, qui prendra la fillette sous son aile. Car Belle a bien d'autres soucis : cachant le secret de ses origines, elle vit sans cesse sous la menace de la maîtresse du domaine. Ecartelée entre deux mondes, témoin des crimes incessants commis envers les esclaves, Lavinia parviendra-t-elle à trouver sa place ? Car si la fillette fait de la communauté noire sa famille, sa couleur de peau lui réserve une autre destinée.
Ce que j'en ai pensé :
Lorsque j'avais acheté ce livre, j'étais persuadée en lisant la quatrième de couverture de tenir un futur coup de cœur. Après sa lecture, je suis très déçue. Explications :
Je pensais à un livre fort, poignant, une histoire d'amour indéfectible, des larmes, de la tension, des effusions... Et on retrouve ces qualificatifs seulement en pointillé dans le texte. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de longueurs, ce qui ne permet pas d'avoir beaucoup d'émotions au final.
Ce qu'il faut préciser également, c'est que : 1 chapitre = 1 drame. Un drame oui, mais aucune surprise. C'est comme si l'auteur avait eu le malin plaisir en écrivant ce livre, de tirer vers le fond notre héroïne (à n'importe quel âge , d'ailleurs) dès que cette dernière essaye de rejoindre la surface. Lavinia a beau se débattre, lutter sans cesse pour trouver son oxygène, du début à la fin, elle ne voit pas la lumière et lorsqu'enfin tout est fini, à la toute dernière ligne de la toute dernière page, la lumière m'a semblait bien triste alors que j'attendais un soleil radieux.
Cependant, j'ai apprécié avoir le point de vue de deux personnages. Un point de vue enfantin pour Lavinia (du moins au début du roman) inconsciente de son statut privilégié de blanche qui retrouvera un jour sa liberté et un point de vue plus adulte Belle consciente de son statut d'esclave qui subit ses maîtres. On découvre par leur point de vue les personnages clé de ce roman, où des thèmes forts sont abordés avec beaucoup de pudeur.
L'histoire racontée dans ce livre se situe dans le quartier des majordomes, servantes, cuisinières, qui est relativement moins sordide que si l'histoire s'était situé dans le quartier des travailleurs des champs : on ne mélange pas ces esclaves, ils ne sont pas de la même valeur, quoique... L'auteur a ainsi évité de tomber dans des scènes obscènes et violentes. Je ne veux pas dire que son thème ait été pris à la légère, je pense que des recherches ont été faites sur le sujet, mais sans tomber dans l'insoutenable, certains passages auraient mérités plus de profondeur, plus de force, plus de poigne, plus, plus, plus...
Ce livre ne me laissera donc pas une saveur impérissable, un livre qui se lit bien, où seuls quelques passages se retiennent et le reste s'oublie peut être un peu trop vite.
Citations :
"-Abinia, voilà ce que je sais. La couleur, le papa, la mama, on s'en fiche. On est une famille, on prend soin les uns les autres. La famille nous rend forts quand les temps sont durs. On se soutient tous, on s'aide tous. C'est ça, une famille. Quand tu seras grande, tu emporteras, avec toi ce sentiment de famille."
"La seule fois où je l'ai vue vouloir quelque chose pour elle, c'est quand elle a pris la poupée de Beattie. Et même là, elle était juste à la recherche de quelque chose à aimer."
Le mot de la fin :
Un livre qui avait tout pour en faire un grand roman, on a finalement un bon livre qui me laisse sur ma faim, trop de drames, pas assez d'émotions, des longueurs à de trop nombreuses reprises, un livre qui se lit bien et qui s'oublie tout autant.
***
Mince, mince, mince... Encore un roman qui était pourtant tentant...
RépondreSupprimerJ4avais vu tellement de bons commentaires sur ce livre que peut être m'avais-je imaginé autre chose...
Supprimer