Les tilleuls de Berlin - Jean Octeau
Auteur : Jean Octeau
Éditions : Grasset
Genre : Historique
Date de parution : 2016
Page : 568
"..."
Synopsis :
Éditions : Grasset
Genre : Historique
Date de parution : 2016
Page : 568
"..."
Synopsis :
À trente ans, Karl Schuster a déjà conquis le milieu de l’art à Berlin. Il ignore que son voyage au pays natal va bouleverser son existence. Désormais, sa vie sera une aventure de tous les instants.
Karl est ébloui par une femme qui accomplit des merveilles dans un monde qui lui est étranger. Plus tard, le rêve d’un bel été devient subitement réalité : avec Esther, il découvre la passion. La séparation, inévitable, ne brisera jamais l’amour qui les a réunis.
Avec Janina, l’amour renaît sous une autre forme. Karl devine chez cette femme effacée une clairvoyance qui le guidera parmi les dangers d’une Europe en guerre.
À l’heure de l’attentat contre Hitler, que signifie le dernier message de Janina ? quelle machine infernale les nazis cachent-ils au sanatorium d’Obrawalde ?
Sauvé de la mort par les femmes de Berlin, Karl évite le Goulag soviétique, mais il doit rendre des comptes aux autorités américaines. Réfugié à Vienne, il cherche la trace d’Esther et suit dans la rue un fantôme à peine sorti de l’enfer. Pourquoi la pauvre femme dissimule-t-elle son mystérieux prénom ? C’est à cause d’elle que Karl se retrouvera si loin de ses tilleuls de Berlin, et si près de la vérité.
Karl est ébloui par une femme qui accomplit des merveilles dans un monde qui lui est étranger. Plus tard, le rêve d’un bel été devient subitement réalité : avec Esther, il découvre la passion. La séparation, inévitable, ne brisera jamais l’amour qui les a réunis.
Avec Janina, l’amour renaît sous une autre forme. Karl devine chez cette femme effacée une clairvoyance qui le guidera parmi les dangers d’une Europe en guerre.
À l’heure de l’attentat contre Hitler, que signifie le dernier message de Janina ? quelle machine infernale les nazis cachent-ils au sanatorium d’Obrawalde ?
Sauvé de la mort par les femmes de Berlin, Karl évite le Goulag soviétique, mais il doit rendre des comptes aux autorités américaines. Réfugié à Vienne, il cherche la trace d’Esther et suit dans la rue un fantôme à peine sorti de l’enfer. Pourquoi la pauvre femme dissimule-t-elle son mystérieux prénom ? C’est à cause d’elle que Karl se retrouvera si loin de ses tilleuls de Berlin, et si près de la vérité.
Ce que j'en ai pensé :
Tout d'abord, je souhaite remercier les Editions Grasset qui m'ont permis de découvrir ce livre grâce à Net Galley. J'ai mis un peu de temps à rédiger cette chronique, mon état de santé ne m'ayant pas permis de le faire plus tôt, je m'en excuse et j'espère que vous serez indulgents.
Indulgente, je ne vais pas forcément l'être. Malheureusement pour moi, ce livre n'a pas été du tout à la hauteur de mes attentes. Lorsque j'ai lu le synopsis, j'étais emballée, l'histoire se passe sous la seconde guerre mondiale principalement, une histoire ou des histoires d'amour contrariées, une quête de vérité, tous ces ingrédients me donnaient l'eau à la bouche.
J'ai donc commencé ma lecture de façon très enthousiaste et puis après une trentaine de pages, je bloque. Je ne peux pas dire que je m'ennuie, mais je n'arrive pas à me faire au style de l'auteur. Je laisse donc passer un peu de temps et je décide cette fois-ci de me dire qu'il faut que je persévère.
Mais c'est malheureusement encore un échec, je n'aurai jamais dépassé la 153ième page. Le temps de découvrir qui est Janina.
Je suis bien consciente de ne pas avoir dépassé le premier tiers de ce roman et voici ce que j'ai ressenti durant toute ma courte lecture. J'ai eu l'impression que l'auteur manquait terriblement de recul sur son histoire. Jean Octeau était tellement pressé d'écrire qu'on ne prenait pas le temps de s'arrêter même quelques lignes par les paysages, les décors, sur les personnages eux mêmes. J'avais vraiment l'impression d'avoir une histoire en accéléré centralisée sur des personnages avec en toile de fond un flou artistique complet, une voile, un floutage délibéré. Vous me direz que 568 pages c'est déjà beaucoup et que si on avait fait apparaitre le paysage, le livre aurait été trop imposant pour le public ? Et bien je pense que beaucoup de passages auraient pu être supprimés au profit du décor.
De plus, j'ai également eu l'impression que les paragraphes étaient décousus donnant l'impression que le personnage principal Karl était en plein délire psychotique, lui non plus n'a jamais le temps de prendre le temps. Même sa relation amoureuse avec Esther semble bâclée, saccadée, vouée à l'échec.
L'écriture de ce roman fait qu'il est assez angoissant à lire.
Le seul moment calme, c'est lorsque l'on se retrouve sous les tilleuls, le temps s'arrête, le parfum nous envahit, laissant vagabonder notre esprit au delà des lignes. On se sent bien, serein, en paix comme le sont les personnages en dessous la ramure de ces arbres.
J'ai donc survolé totalement ce livre, ne trouvant pas d'attaches ni dans les personnages, ni dans l'histoire. Même si Karl est critique d'art, il ne met pas plus de passion dans ses critiques que l'auteur n'en a mit dans ses mots. L'ensemble est malheureusement fade et les pages s'oublient aussi rapidement qu'elles glissent entre les doigts.
C'est vraiment dommage de quitter ce livre, j'aurai juste voulu savoir ce que sont devenus ces magnifiques tilleuls lorsque Berlin sera en ruine ? Car ces arbres sont sûrement les seuls personnages qui ont été travaillés de façon à réapparaitre fleuris chaque année et nous faire oublier le vide de l'année écoulée par le narrateur.
Je vois bien que je suis sévère, je m'en vois navrée, j'espère que j'aurai assez étayé à vos yeux pourquoi, je n'ai pas apprécié ma lecture.
Citations :
"Au lieu de résister comme je le prétendais, je ne faisais que tourner autour d'Esther. Un papillon, voilà ce que j'étais, parce qu'ici, j'affrontais une passion, je me brûlais à une flamme."
"Ta question me montre que pour elle comme pour moi, le seul moyen de se sentir vivre, c'est de s'acharner même si la tâche est éreintante."
Le mot de la fin :
Un livre qui n'a pas réussi à me séduire malgré un synopsis prometteur. L'auteur n'a pris en compte que le point du vue du narrateur de cette histoire balayant au passage tout ce qui l'entourait. Des paragraphes qui se succèdent pour raconter une histoire mais finalement qui n'ont pas beaucoup de liens entre eux, ça défile mais je ne m'attache pas. Je m'essouffle dans ce rythme effréné, tellement je m'essouffle que je ne le termine pas...
Citations :
"Au lieu de résister comme je le prétendais, je ne faisais que tourner autour d'Esther. Un papillon, voilà ce que j'étais, parce qu'ici, j'affrontais une passion, je me brûlais à une flamme."
"Ta question me montre que pour elle comme pour moi, le seul moyen de se sentir vivre, c'est de s'acharner même si la tâche est éreintante."
Le mot de la fin :
Un livre qui n'a pas réussi à me séduire malgré un synopsis prometteur. L'auteur n'a pris en compte que le point du vue du narrateur de cette histoire balayant au passage tout ce qui l'entourait. Des paragraphes qui se succèdent pour raconter une histoire mais finalement qui n'ont pas beaucoup de liens entre eux, ça défile mais je ne m'attache pas. Je m'essouffle dans ce rythme effréné, tellement je m'essouffle que je ne le termine pas...
***
Oh mince pour la déception... Le résumé était pourtant prometteur...
RépondreSupprimerC'est ce que j'avais moi aussi pensé ...
Supprimer