La Princesse d'Aragon - Philippa Gregory
La Princesse d'Aragon - Philippa Gregory
Qui, en tant que petite fille, n'a jamais rêver d'être une princesse ? Couronne, robe qui tourne et tout ce qui brille. Mais le conte de fée s'arrête ici.
Catalina d'Aragon n'a pas eu une enfance baignée de paillettes : son père Ferdinand d'Aragon et sa mère Isabelle de Castille règnent sur l'Espagne et ont pour mission divine de bouter les maures en dehors des frontières, au delà de la méditerranée et encore plus loin encore s'il plaît à Dieu. Leurs filles vont grandir dans la piété des champs de bataille, éblouies par les plastrons de leurs parents qui chevauchent, guerroient, et vainquent les infidèles et de leur grandeur écrase la culture de ce peuple bien plus avancé que ceux prétendument érudits d'Europe.
Mais ce n'est pas tout, Catalina va être élevée non seulement dans la foi de Dieu mais aussi pour devenir la prochaine reine d'Angleterre. Promise dès sa naissance au futur roi : Arthur, fils de Henri VII, c'est son mantra, c'est son destin, c'est son but ultime : Dieu l'a envoyée sur Terre pour devenir Reine. Mais les voies de Dieu sont impénétrables et le Destin pas toujours celui qu'on aurait voulu.
Philippa Gregory nous livre ici un bout de l'Histoire. Celui de la première épouse de Henri VIII du règne des Tudor qui sera sur le trône pendant plus de 37 ans. Dans un style agréable et romancé, j'ai découvert un personnage féminin fort, ambitieux, orgueilleux, déterminée, fin stratège en amour comme au combat. Catalina va par trois fois se battre pour devenir celle pour qui elle est destinée de devenir : Reine d'Angleterre et porter en son sein la descendance masculine qui a son tour régnera sur son royaume. Passant du faste à la misère, jamais elle ne croira à sa déchéance et fera tout pour atteindre son but.
Bien que je connaissais ce personnage à travers l'histoire vue par Henri VIII, c'est la première fois que je me place d'un point de vue de son épouse et que j'apprends qu'elle a été sa vie. C'est tout simplement grandiose.
Philippa Gregory a la capacité de narrer simplement la complexité de ces personnages historiques dans une période (XV Siècle) tout aussi complexe entre les catholiques et les maures, l'Espagne, l'Angleterre, la France et le Vatican, tout est parfaitement explicité et le tout est percutant. Je ne suis pas loin du coup de cœur et je regrette seulement quelques longueurs et répétitions lors de passages entre Catalina et Arthur, mais heureusement pas représentatif de l'ensemble de l'œuvre.
En refermant ce roman, on ne peut qu'admirer le caractère de cette reine pour qui Henri VIII n'aurait pas eu la notoriété que l'on connait. Cette première épouse l'a connu enfant, avait parfaitement compris que la flatterie était son point faible et la manipulation, le moindre des maux. Une Grande Reine au destin tragique, effacée comme chacun le sait par Anne Boleyn qui lui succèdera (succinctement).
Je suis Catalina, princesse d’Espagne, fille des deux plus grands monarques que cette terre ait portés : Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon. Je suis leur plus jeune fille, la princesse de Galles, et je deviendrai reine d'Angleterre. »
D’abord épouse du frère aîné de Henri VIII, l’infante d’Espagne a su transformer un mariage d’intérêt en passion amoureuse ; mais à la mort de l’héritier du trône, l’impitoyable Cour d’Angleterre et les ambitieux parents de la jeune femme doivent trouver un nouveau rôle pour la jeune veuve. Catherine décide alors de prendre sa vie en main prête à tout pour pouvoir accomplir son destin. Dotée d’une détermination hors du commun, la princesse d’Aragon survit à la trahison, à la pauvreté et au désespoir avant de devenir l’épouse de Henri VIII, et de commander avec lui les forces anglaises dans leur plus grande victoire contre l’Écosse.
D’abord épouse du frère aîné de Henri VIII, l’infante d’Espagne a su transformer un mariage d’intérêt en passion amoureuse ; mais à la mort de l’héritier du trône, l’impitoyable Cour d’Angleterre et les ambitieux parents de la jeune femme doivent trouver un nouveau rôle pour la jeune veuve. Catherine décide alors de prendre sa vie en main prête à tout pour pouvoir accomplir son destin. Dotée d’une détermination hors du commun, la princesse d’Aragon survit à la trahison, à la pauvreté et au désespoir avant de devenir l’épouse de Henri VIII, et de commander avec lui les forces anglaises dans leur plus grande victoire contre l’Écosse.
Qui, en tant que petite fille, n'a jamais rêver d'être une princesse ? Couronne, robe qui tourne et tout ce qui brille. Mais le conte de fée s'arrête ici.
Catalina d'Aragon n'a pas eu une enfance baignée de paillettes : son père Ferdinand d'Aragon et sa mère Isabelle de Castille règnent sur l'Espagne et ont pour mission divine de bouter les maures en dehors des frontières, au delà de la méditerranée et encore plus loin encore s'il plaît à Dieu. Leurs filles vont grandir dans la piété des champs de bataille, éblouies par les plastrons de leurs parents qui chevauchent, guerroient, et vainquent les infidèles et de leur grandeur écrase la culture de ce peuple bien plus avancé que ceux prétendument érudits d'Europe.
Mais ce n'est pas tout, Catalina va être élevée non seulement dans la foi de Dieu mais aussi pour devenir la prochaine reine d'Angleterre. Promise dès sa naissance au futur roi : Arthur, fils de Henri VII, c'est son mantra, c'est son destin, c'est son but ultime : Dieu l'a envoyée sur Terre pour devenir Reine. Mais les voies de Dieu sont impénétrables et le Destin pas toujours celui qu'on aurait voulu.
Philippa Gregory nous livre ici un bout de l'Histoire. Celui de la première épouse de Henri VIII du règne des Tudor qui sera sur le trône pendant plus de 37 ans. Dans un style agréable et romancé, j'ai découvert un personnage féminin fort, ambitieux, orgueilleux, déterminée, fin stratège en amour comme au combat. Catalina va par trois fois se battre pour devenir celle pour qui elle est destinée de devenir : Reine d'Angleterre et porter en son sein la descendance masculine qui a son tour régnera sur son royaume. Passant du faste à la misère, jamais elle ne croira à sa déchéance et fera tout pour atteindre son but.
Bien que je connaissais ce personnage à travers l'histoire vue par Henri VIII, c'est la première fois que je me place d'un point de vue de son épouse et que j'apprends qu'elle a été sa vie. C'est tout simplement grandiose.
Philippa Gregory a la capacité de narrer simplement la complexité de ces personnages historiques dans une période (XV Siècle) tout aussi complexe entre les catholiques et les maures, l'Espagne, l'Angleterre, la France et le Vatican, tout est parfaitement explicité et le tout est percutant. Je ne suis pas loin du coup de cœur et je regrette seulement quelques longueurs et répétitions lors de passages entre Catalina et Arthur, mais heureusement pas représentatif de l'ensemble de l'œuvre.
En refermant ce roman, on ne peut qu'admirer le caractère de cette reine pour qui Henri VIII n'aurait pas eu la notoriété que l'on connait. Cette première épouse l'a connu enfant, avait parfaitement compris que la flatterie était son point faible et la manipulation, le moindre des maux. Une Grande Reine au destin tragique, effacée comme chacun le sait par Anne Boleyn qui lui succèdera (succinctement).
J'ai déjà envie de replonger dans la suite.
C'est une période de l'Histoire que je trouve passionnante :) Je n'ai jamais lu Philippa Gregory mais je crois que j'ai vu un film adapté d'un de ses livres, ça m'avait bien plu.
RépondreSupprimerJe vais voir si ma bibliothèque a celui-ci en rayon :)
J'espère qu'il l'aura, nous pourrons ainsi une fois de plus comparé nos lecture 💞. Et oui, j'adore cette partie de l'histoire, moi aussi.
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