Chroniques Flash : Block 46, Le lièvre de Vatanen, L'alchimiste, Intuitions - tome 1, Les blessures invisibles
Je vous retrouve aujourd'hui pour évoquer des livres qui ne méritent sans doute pas de m'étendre complétement, enfin c'est totalement subjectif 😊.
Block 46 - Johana Gustawsson
Falkenberg. Suède. Le commissaire Bergström retrouve le cadavre nu et gelé d'une femme aux abords de la plage d'Olofsbo. Londres. Profileuse de renom, la ténébreuse Emily Roy enquête sur une série de meurtres d'enfants dont les corps sauvagement mutilés ont été abandonnés dans les bois d'Hampstead, au nord de la ville. Ils présentent les mêmes mutilations que la victime suédoise : trachée arrachée, yeux énucléés et un mystérieux Y gravé sur le bras. Etrange serial killer, qui change de type de proie et de lieu de chasse... Pourrait-il s'agir d'un tandem de sociopathes ?
Le dernier roman audio que j'ai terminé dans la voiture avant de prendre la route ... Un Thriller très intéressant mais j'ai eu beaucoup de difficultés à l'écoute. Déjà je n'ai pas forcément apprécié le ton de la narratrice, ensuite, je me suis perdue régulièrement dans les noms des personnages et les noms des lieux. Je pense que j'aurai bien plus apprécié ma lecture en version papier ou tablette. J'étais même frustrée à certains moments.
Ceci étant dit, Johana Gustawsson nous emmène entre l'Angleterre et la Suède où les cadavres se succèdent. Entre présent et passé, l'auteure se place alternativement au côté des duo d'enquêtrices et de l'auteur des crimes ce qui donne une dimension particulière à ce roman. Les chapitres sont très courts impulsant un rythme rapide à la lecture mais c'est même un peu trop dynamique à mon goût. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages complexes, travaillés en profondeur.
Je réalise en écrivant cet article que je ne sais pas si j'ai pleinement apprécié ma lecture.
Beaucoup de lecteurs ont apprécié les scènes à Buchenwald, ce qui n'est pas particulièrement mon cas et cela est dû une fois de plus au rythme trop rapide qui ne met pas le lecteur dans l'ambiance tendue de cette histoire.
Pourtant les ficelles sont maitrisées, les différentes révélations font froid dans le dos, le tout est bien amené.
Je qualifierai ce roman de frustrant au final mais qui me donne envie de continuer avec un nouveau tome.
Le lièvre de Vatanen - Arto Paasilinna
Vatanen est journaliste à Helsinki. Alors qu'il revient de la campagne, un dimanche soir de juin, avec un ami, ce dernier heurte un lièvre sur la route. Vatanen descend de voiture et s'enfonce dans les fourrés. Il récupère le lièvre blessé, lui fabrique une grossière attelle et s'enfonce délibérément dans la nature.
Ce roman-culte dans les pays nordiques conte les multiples et extravagantes aventures de Vatanen remontant au fil des saisons vers le cercle polaire avec son lièvre fétiche en guise de sésame. Il invente un genre : le roman d'humour écologique.
J'ai tellement entendu parler de ce livre que j'avais hâte de prendre le temps de le découvrir et de parcourir les étendues de la Finlande. Et quelle déception pour ce roman qui commençait pourtant bien. Mais je dois avoir moi-même un problème avec ces aventures solitaires dans l'immensité de la nature. Traumatisée par le film Into the Wilde, j'ai ressenti le même sentiment ici. Qu'est-ce qui pousse un être humain à vouloir vivre ou plus exactement survivre sans rien, sans attache, sans famille, sans amis ? C'est pour moi une liberté illusoire et c'est ce que va comprendre au final Vatanen et son lièvre domestiqué.
C'est une œuvre contemporaine sans grande complexité sur le thème du voyage et l'abandon de sa vie passée. Entre conte philosophique et valeurs actuelles, c'est loin de ce que j'avais imaginé mais il se lit sans plus ni moins ...
En effet, je pensais que la plume de l'auteur serait beaucoup plus poétique qu'elle ne l'ai en réalité. Je ne peux pas dire non plus que le livre à mal vieilli, c'est juste qu'il ne m'a pas convenu.
Ce fut donc une déception pour ma part pour un roman qui n'apporte pas grand chose, sur des valeurs qui ne sont pas les miennes, et une histoire qui va vite disparaitre de mon esprit
L'alchimiste - Paulo Coelho :
« Mon cœur craint de souffrir, dit le jeune homme à l’alchimiste, une nuit qu’ils regardaient le ciel sans lune. Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même. Et qu’aucun cœur n’a jamais souffert alors qu’il était à la poursuite de ses rêves ». Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d’un trésor enfoui au pied des Pyramides. Lorsqu’il rencontre l’Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve.
Je me suis plongée dans ce roman que je ne connaissais pas, même si j'avais pu lire Le Zahir du même auteur.
Roman philosophique de la quête d'un trésor et de l'apprentissage dont je n'ai pas été séduite complétement. On suit la vie tranquille de ce berger éduqué à la recherche de son trésor et parcours les dunes du Sahara.
J'ai bien aimé les réflexions du jeune berger dans le désert, j'ai été conquise par la description des sables, des villes et des oasis, mais un problème de temporalité m'a complétement bloqué sans pouvoir en donné une véritable explication.
Les personnages rencontrés lors de ce parcours sont lisses et se ressemblent, il m'a manqué plus d'interactions, plus d'intensité. J'ai trouvé que tout était un peu nonchalant, trop doux, trop suave tout en étant tout même emportée. Cette ambivalence me questionne toujours encore un peu quand j'y repense.
Depuis son plus jeune âge, Jem voit des nombres flotter au-dessus des personnes qu’elle croise. C’est le jour où sa mère décède qu’elle en comprend la signification : il s’agit de la date de leur mort. Ce don maudit la pousse à se couper du monde. Jusqu’au jour où elle rencontre Spider…
Alors qu’ils partent ensemble à la grande roue de Londres, un phénomène étrange se produit : pourquoi tous les passants ont-ils le même nombre au-dessus de la tête ? Pris de panique, Jem et son ami prennent la fuite.
Ils seront les seuls survivants de l’attentat qui va suivre, mais aussi les seuls suspects traqués par la police une fois leur identité révélée par les caméras de surveillance.
Mais comment Jem peut-elle expliquer au commun des mortels les raisons de sa fugue, et surtout, comment ignorer la terrible vérité qu’elle peut lire en Spider ?
QUE FAIRE D’UN DON QUAND IL EST MAUDIT ?
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette histoire. J'ai lu des critiques qui disait que cela venait de la façon dont les protagonistes s'expriment, ce n'est pas forcement ce qui me dérange le plus. Le vocabulaire et au contraire adapté à leur niveau de classe sociale et à leur âge. Je suis plus gênée par le fait qu'il n'y a pas vraiment d'actions, que l'histoire ne décolle pas et je trouve les deux personnages principaux loin d'être attachants. Au contraire, je les trouve imbuvables, ce qui est assez embêtant pour ma part.
C'est donc une déception pour ce roman dont le synopsis était pourtant prometteur. J'ai trouvé que l'autrice manquait cruellement d'imagination, de rythme. Pour ma part il y avait tellement plus à dire, à inventer. C'est frustrant je trouve quand il n'y a pas de surprise ou pire quand on arrive à imaginer des choses qui nous auraient entrainer et qu'elles ne se passent pas ou que la proposition est plate. Je ne continuerai pas cette trilogie.
Les blessures invisibles - :
Rejeté par des parents trop âgés, enfermé dans un horrible pensionnat, Tom Bedford pourrait être un personnage de Dickens. Son seul échappatoire : rêver de cowboys et d’Indiens.
Le jour où Diane, sa sœur aînée et star montante du cinéma, épouse Ray Montane, acteur vedette d’une série western, tout semble alors s’éclairer pour le petit garçon qui part rejoindre le couple en Amérique.
Mais à Hollywood, le bonheur est souvent de courte durée… Il faudra bien des années et un nouveau drame pour que Tom se résolve enfin à affronter ses démons, ses blessures invisibles…
L’auteur de L’Homme qui murmurait à l’oreille des chevaux explore dans ce roman puissant et profondément émouvant, la violence cachée derrière le mythe de l’Ouest américain, la quête désespérée de l’amour et de l’identité, les failles des héros et les conséquences dévastatrices des secrets de familles longtemps étouffés.
Un des livres les plus vieux de ma PAL (2011) que j'ai sorti suite au challenge Six mois pour six reliques. Quand il est paru, ce roman me faisait tellement envie !! Mais est-il resté trop longtemps dans ma bibliothèque ?
J'ai eu beaucoup de difficultés à rentrer dans l'histoire. Après un prologue obscur mais qui donnait envie de découvrir la suite, le début du roman est long, mais long.
Je ne suis ni sensible à la plume de l'auteur, ni aux personnages présentés. Je l'ai lu en lecture rapide dès que j'avais un peu de temps.
Il ne se passe rien, la temporalité exploitée par l'auteur ne m'a pas du tout convenu, je ne me suis pas attachée aux différents personnages, et même si j'ai longtemps persévéré pour connaitre pourquoi la mère a été envoyée dans le couloir de la mort, je n'ai pas pu. Mais pas grave, au final ça ne me manque pas
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