Les sept sœurs, tome 6 : La sœur du soleil - Lucinda Riley

 

Les sept sœurs, tome 6 : La sœur du soleil
Lucinda Riley

Electra d’Aplièse a tout pour elle : mannequin le plus en vue de la planète, elle est belle, riche et célèbre. Mais derrière cette image idéale, c’est une jeune femme perdue depuis la mort de son père, Pa Salt, un milliardaire excentrique qui l’a adoptée avec ses six soeurs. Emportée dans la spirale infernale de la drogue et de l’alcool, et alors que tout son entourage craint pour elle, elle reçoit une lettre d’une inconnue qui dit être sa grand-mère…

1939. Cecily Huntley-Morgan arrive au Kenya depuis New York, à la suite d’un chagrin d’amour. Elle réside chez sa marraine, membre influent de la bonne société locale, sur les rives du somptueux lac Naivasha. Cecily va y rencontrer Bill Forsythe, un fermier connu pour ses relations avec la fière tribu massaï. Mais l’arrivée de la guerre en Europe va bouleverser leur quotidien. Jusqu’à sa rencontre avec une jeune kenyane, qui lui arrachera une promesse qui changera le cours de sa vie…

Je pense que nous sommes plusieurs à penser que Electra ne partait pas gagnante dans l'affection que nous pourrions avoir envers cette sœur. Et puis ... après la lecture de ce sixième tome, et bien ... je ne suis toujours pas convaincue par ce personnage.

Malgré les barrières qu'elle avait mises autour d'elle et qu'elle va faire tomber progressivement, je n'adhère toujours pas  ce personnage. Mais je dois saluer Lucinda Riley pour son mérite de créer des personnages tellement différents. Je pars tout simplement du principe que l'on ne peut pas aimer et s'identifier à tous.

Je n'apprécie pas son langage, sa froideur, sa confiance en elle qui, au lieu de la porter, la discrédite. Même si j'ai aimé en apprendre plus sur elle, la voir évoluer, elle reste un personnage très fort en caractère presque méchante, mais sans vouloir faire de mal.

Electra est très ambivalente, j'adorerai la détester mais j'en suis incapable. Je ne la plains pas non plus. Je crois que je reste indifférente et je m'énerve régulièrement dès que le mot "ouiep" franchit ses lèvres.

En revanche, j'ai été séduite par Cecily, qui va murir et assumer les erreurs qu'elle a fait malgré elle. Peut-on d'ailleurs parler d'erreurs quand on est si jeune et inexpérimentée. Elle a tout simplement savourer la liberté qui s'est présentée à elle, inconditionnelle dans son/ses amour/s.

Lucinda Riley m'a vraiment surprise par son histoire car je ne pensais pas qu'elle aurait pris cette direction. Je m'imaginais plus un remake de A United Kingdom. Et j'ai été ravie de découvrir la vallée de la Joie, ces expatriés, ces paysages, sa dureté. Un vrai moment de dépaysement.

Je souhaite aussi parler de Serena, la grand mère d'Electra qui est un personnage que j'ai particulièrement apprécié et j'ai compris ses choix ou plus tôt ses non choix compte tenu de l'époque où elle a grandit, ce personnage fort et déterminé mais sans jugement a été tellement agréable à suivre.

Comme vous l'aurez compris dans cette chronique, j'ai apprécié presque tous les personnages passés et présents qui gravitent autour d'Electra sauf elle. Mais je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce roman comme ce fut le cas pour le précédent tome. C'est juste que je ne me retrouve pas en elle. Je salue le choix de Lucinda Riley d'avoir fait l'exercice de présenter un personnage comme Electra qui fut pour moi une mise en danger réussie.