Un secret - Philippe Grimbert
Un secret - Philippe Grimbert
Souvent les enfants s'inventent une famille, une autre origine, d'autres parents. Le narrateur de ce livre, lui, s'est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu'il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne le vérifieront pas...Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c'est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu'il lui incombe de reconstituer. une histoire tragique qui le ramène aux temps de l'Holocauste, et des millions de disparus sur qui s'est abattue une chape de silence.
Ce roman me fait penser à une note de musique qui flotte dans l'air, douce, vaporeuse, infinie, qui touche celui qui l'entend, qui donne à tendre l'oreille, à laquelle on s'accroche pour découvrir là où elle va nous emmener.
J'ai été emmenée par Philippe Grimbert dans son histoire, dans son passé, dans son enfance et son adolescence, même s'il dit lui même que ce n'est pas totalement une autobiographie et qu'il y a une part de fiction dans son roman. J'ai aimé sa simplicité et la musicalité de son écriture. Pure, sublime, entrainante. J'ai aimé découvrir ce secret profondément enfoui en lui, l'accompagner à la recherche de son identité. J'aurai aimé, moi aussi, serré tout contre ma poitrine ce petit chien, cette peluche poussiéreuse, cette relique d'un passé profondément enfoui et triste.
J'ai découvert cette famille, cette amie que je pourrais presque décrire comme prodigieuse, avec leurs rêves, leur passion, leurs tiraillements, leur envie de grande chose. Leur fuite en avant sans retour possible, leur pensée dissimulée, leur masque de beauté d'âme, cette envie de vivre la vie au grand jour mais dont la pudeur n'est au final qu'une nième valeur.
Le secret, c'est toute cette ambiguïté des sentiments à une époque où on ne pouvait avoir le choix. La beauté du texte met en valeur la beauté du corps, la beauté d'esprits déchirés, la passion débordante et les gestes contenus. Un texte troublant, réservé aux seuls lecteurs, intime, presque murmuré par des mots élémentaires mais qui traduisent des sentiments puissants, des mots sans prétention qui transcendent.
J'ai eu le cœur lourd en entendant la dernière phrase, le dernier mot. Je voulais retourner auprès de cette famille pour leur dire que je comprends, que je leur pardonne, que je les ai compris ; pour leur dire qu'ils étaient beaux, qu'ils étaient un père et des mères avec leur faille, qu'ils aimaient et même si chacun d'entre nous est différent, n'est pas celui qu'on aimerait être ou qu'on aimerait qu'il soit, il existe, il est, il vit.
Volontairement, je n'en dirais pas plus parce que c'est un secret et je le garderai en moi longtemps. J'ai eu non pas seulement un coup de cœur mais un coup au cœur et il est d'autant plus notable que Philippe Grimbert n'est jamais larmoyant dans son récit, sans plainte, il est seulement juste.
Ce roman me fait penser à une note de musique qui flotte dans l'air, douce, vaporeuse, infinie, qui touche celui qui l'entend, qui donne à tendre l'oreille, à laquelle on s'accroche pour découvrir là où elle va nous emmener.
J'ai été emmenée par Philippe Grimbert dans son histoire, dans son passé, dans son enfance et son adolescence, même s'il dit lui même que ce n'est pas totalement une autobiographie et qu'il y a une part de fiction dans son roman. J'ai aimé sa simplicité et la musicalité de son écriture. Pure, sublime, entrainante. J'ai aimé découvrir ce secret profondément enfoui en lui, l'accompagner à la recherche de son identité. J'aurai aimé, moi aussi, serré tout contre ma poitrine ce petit chien, cette peluche poussiéreuse, cette relique d'un passé profondément enfoui et triste.
J'ai découvert cette famille, cette amie que je pourrais presque décrire comme prodigieuse, avec leurs rêves, leur passion, leurs tiraillements, leur envie de grande chose. Leur fuite en avant sans retour possible, leur pensée dissimulée, leur masque de beauté d'âme, cette envie de vivre la vie au grand jour mais dont la pudeur n'est au final qu'une nième valeur.
Le secret, c'est toute cette ambiguïté des sentiments à une époque où on ne pouvait avoir le choix. La beauté du texte met en valeur la beauté du corps, la beauté d'esprits déchirés, la passion débordante et les gestes contenus. Un texte troublant, réservé aux seuls lecteurs, intime, presque murmuré par des mots élémentaires mais qui traduisent des sentiments puissants, des mots sans prétention qui transcendent.
J'ai eu le cœur lourd en entendant la dernière phrase, le dernier mot. Je voulais retourner auprès de cette famille pour leur dire que je comprends, que je leur pardonne, que je les ai compris ; pour leur dire qu'ils étaient beaux, qu'ils étaient un père et des mères avec leur faille, qu'ils aimaient et même si chacun d'entre nous est différent, n'est pas celui qu'on aimerait être ou qu'on aimerait qu'il soit, il existe, il est, il vit.
Volontairement, je n'en dirais pas plus parce que c'est un secret et je le garderai en moi longtemps. J'ai eu non pas seulement un coup de cœur mais un coup au cœur et il est d'autant plus notable que Philippe Grimbert n'est jamais larmoyant dans son récit, sans plainte, il est seulement juste.
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