Chroniques Flash : Le poney rouge, la maison de la nuit T4, La mare au Diable
Autant être directe, je n'ai pas vraiment très envie d'écrire des articles complets sur ces romans, alors je me fais plaisir et j'attaque un post flash...
Le poney rouge - John Steinbeck
Jody, petit garçon rêveur et solitaire, vit dans un ranch de Californie, avec ses parents et son ami Billy Buck, le garçon d'écurie.
Sa vie est paisible, entre l'école et les travaux de la ferme. Un matin, Jody découvre dans la grange un poney rouge, offert par son père. Aidé par Billy Buck, Jody entreprend de le dresser. Et peu à peu vient le jour où, pour la première fois, Jody va pouvoir le monter ! Mais le poney tombe malade... Par un grand romancier américain, l'histoire d'une inoubliable amitié, une aventure humaine forte et juste au cœur des fascinants paysages du Far West.
Je n'ai qu'un seul souvenir de John Steinbeck et il s'agit de Des souris et des hommes. Un roman découvert au collège, j'en ai gardé un très bon souvenir. Lorsque mon fils en CM2 a eu Le poney rouge en lecture obligatoire de vacances, j'étais ravie, lui beaucoup moins. Comme j'ai Les raisins de la colère dans ma PAL, je me suis donc imaginée, que ce court roman serait une étape pour sortir ce monument de la littérature américaine et me replonger dans l'écriture de cet auteur reconnu.
Et... comment vous dire que ce fut une douche froide ou presque ... Le Poney rouge est une introspection dans la vie agricole des années 30 aux USA, avec tout ce qui a de rude, de difficile, de brutal, de la force de la nature et des conséquences de la crise de 29 sur l'ensemble de la population. Et c'est tout simplement difficile à expliquer à un enfant de 11 ans qui n'a pas la maturité nécessaire pour comprendre les tenants et les aboutissants. Pour lui, ce livre reste de la violence des humains sur les animaux, sur l'abandon, sur la méchanceté. Pour moi, en tant qu'adulte, c'est la souffrance d'une famille qui essaie de survivre avec de maigres ressources, c'est la parole d'un homme et des promesses à respecter, c'est la vraie vie et la réalité des faits. John Steinbeck écrit des moments difficiles dans la vie d'un jeune garçon qui va comprendre les conséquences de actes de chacun. Une écriture fluide qui dévore les yeux autant que le cœur, on s'attache à cet enfant, on souffre avec lui mais ce que j'aime par dessus tout avec John Steinbeck c'est qu'il y a toujours une sorte d'espoir dans la noirceur de sa réalité et la fin de ce roman le prouve une fois de plus. C'est certainement un court roman à découvrir mais certainement pas à mettre dans les mains d'enfants ou avec un véritable accompagnement pour ne pas créer chez eux un véritable dégout de l'histoire et de la lecture en général.
La maison de la nuit, tome 04 : Rebelle - P. C. Cast et Kristin Cast :
Stark, un novice champion de tir à l'arc, débarque à la Maison de la Nuit. Zoey se sent tout de suite attirée par lui. Mais Stark meurt bientôt dans ses bras, juste après l'avoir embrassée. Commence alors une terrible mission pour Zoey : empêcher à tout prix que Neferet s'empare du corps, au cas où il ressusciterait comme Lucie... Pendant ce temps, Aphrodite a une vision : la mystérieuse reine Tsi Sgili prépare le retour sur Terre de Kalona, ange déchu monstrueux, et de ses enfants, les Corbeaux Moqueurs. Ces derniers s'attaquent violemment à Zoey, qui parvient à les repousser grâce au pouvoir du vent. Ils s'en prennent alors à sa grand-mère qui se retrouve à l'hôpital, entre la vie et la mort. C'est ce moment que choisit Neferet pour faire son apparition, aux côtés de Stark...
Zoey est un véritable chat qui arrive une fois de plus à retomber sur ses pates en un claquement de doigts. Et je commence à reprocher cette facilité qu'ont les autrices de tout faire en un temps réduit. Je t'aime moi non plus, les amitiés se défont aussi vite qu'elles se reforment. au final ce tome est un tome qualifié de transition pour une fin tout de même explosive mais dont tout le déroulé est intégré dans le synopsis. Pas de surprise, que de rares rebondissements qui ne surprennent plus. Zoey refait inlassablement les mêmes erreurs même si elle affirme le contraire. tome 2 ok, tome 3 ok, arrivée au tome 4 , je cherche plus de recul et de maturité que je ne trouve pas encore. Mais voilà, la fin est si addictive, qu'il est inenvisageable de ne pas souhaiter lire la suite où enfin, le voile est tombé et les dangers rodent, et la traque va commencer.
La Mare au Diable - George Sand
La Mare au Diable est un lieu maudit où souffle l'angoisse. Près d'elle se déroule toute l'histoire. Un paysan, veuf avec ses enfants, cherche femme. Qui épousera-t-il? celle qu'on lui a promise, ou une pauvre paysanne, harcelée par son patron? Cette petite Marie est l'âme d'un paysage de rêve, et l'emblème de l'enfance éternelle.
Un roman d'amour, mais traversé par le cri des chiens fous, la nuée sanglotante des oiseaux, le fossoyeur épileptique. La voix de la terre s'y accorde avec celle de l'Âme enfantine: George Sand y parle avec force du sol natal et des premiers souvenirs.
George Sand, nous emmène dans une promenade champêtre dans le pur style du romantisme : la nature omni présente (terre, bosquet, forêt, marre et champs), un fantastique subtil (perdu dans le brouillard) et l'importance de la musique (qui encercle de roman au début et à la fin). Un portrait de la vie de paysans entre rudesse et menu plaisir, j'ai été surprise par le ton donné dans ce roman qui est finalement assez éloigné de la rudesse de l'époque. George Sand préfère le beau et le frémissement de l'amour, les corps musclé par les durs travaux agricoles et la pauvresse angélique à la fange, la misère et les mariages arrangés pour faire grossir le domaine terrien. Même si ces sujets sont évoqués, explicités, George Sand contourne pour des sujets moins pessimistes dans le styles pompeux d'une lointaine époque. Je ne peux m'empêcher de comparer cet écrit avec d'autres textes comme ceux de Jane Austin antérieurs d'une vingtaine d'années, et mon cœur penche largement pour la littérature anglaise dans ce cas.
Je note le Poney rouge appréciant le style de l'auteur mais vu ce que tu en dis, je pense que sa lecture plus jeune aurait été difficile...
RépondreSupprimerJe ne dis pas plus difficile en tant que lecture, mais surtout d'un point de vue du cadre : années 30 aux USA. Tu me diras si tu en fais la lecture.
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