BILAN AVRIL 2024

 

Ce mois a été le plus surprenant pour moi depuis le début de cette année, puisque la majorité de mes lectures sont venues à moi plus que je ne suis allée vers elles , comme une évidence, mes envies sont vraiment totalement différentes du mois précédent où j'ai été en overdose de fantasy, SF. Donc un mois plus avec des genres bien différents, qui m'ont fait du bien. C'est aussi un mois des petits romans, pour vider le plus possible ma PAL, car je me suis rendue compte que j'arrive au nombre de 511 livres papier et e-book et je ne compte même pas mes livres audio . Alors j'essaye de dégommer proprement. L'objectif est de passer sous la barre des 500 avant la fin du mois de juin. Vous allez me dire qu'avec mon book hall c'est pas gagner, mais là j'ai dit stop à tous ceux qui m'entourent en leur disant : arrêtez de m'offrir des romans!!! Ensuite, j'ai aussi fait beaucoup d'activités en dehors de la lecture, car le baptême de mon petit denier est ce we, donc beaucoup de déco et d'organisation qui m'ont pris beaucoup de temps. Je me suis remise aux séries et je viens de finir la saison 2 du Maître du haut château que j'affectionne particulièrement. Je trouve avoir finalement moins subi durant ce moi d'avril et j'espère que le mois de mai sera tout autant agréable et le soleil revenu.

Je vous présente donc mon bilan de ce mois-ci : 9 livres pour un total de 2 743 pages. 2 abandons ce mois-ci  : L'île haute de Valentine Goby, que j'ai trouvé complétement déconnecté de la réalité de l'époque, les description de la montagnes sont très belles mais rapidement ennuyantes et la vie de ces hommes et femmes m'a complétement alanguie. Je l'ai donc donné à ma très chère mère qui m'a raconté la fin et pas de regret. Ensuite j'avais commencé Regarde-moi dans les yeux de Boris Tzaprenko qui m'a emballé dès le début de la lecture, et puis j'ai trouvé que ça partait un peu dans tout les sens. C'est une SF très particulière. Puis j'ai arrêté quand j'ai compris que ce roman est en fait une apologie au Véganisme. sur le coup c'était plutôt original, mais ensuite vient le trop. Non pas que le principe me gêne mais je n'aime pas l'extrémisme de certains de ces pratiquants. J'ai donc arrêté le livre après la lecture de ce paragraphe que j'ai trouvé particulièrement déplacé : "Tu vas remplir ton ventre obscène avec la chair d'un bébé cuit dans le lait d'une bovine qui pleure son propre enfant, lui qui n'aura jamais connu le lait de sa mère ! Comment concevoir cruauté plus cynique ? Ton esprit est imperméable à la compassion ! Ta salive coule plus facilement que tes larmes. Ton estomac avide parle plus fort que ton cœur stérile ! " Je m'excuse auprès de celleux qui seraient végans et qui me suivent, chacun à sa propre idée et vision de l'alimentation, mais je trouve que là c'est extrêmement provocateur, dérangeant et quasiment totalitariste. Je passe.

Voici mes lectures et cliquer sur les titres pour découvrir ma chronique entière si ce n'est déjà fait.

Bonjour tristesse - Françoise Sagan
Je termine ce livre nostalgique de l'insouciance de la jeunesse, de la simplicité de voir la vie. La plume de Françoise Sagan propulse au delà des mots et des images vers une adoration à la vie et au jour présent. Une autrice aux prémices de sa carrière qui donne la voix à ces jeunes filles qui rêvent d'indépendance et de légèreté mais où la réalité de la vie frappe sans prendre garde. A découvrir



La dame du Nil - Pauline Gedge
Une histoire à lire dans le calme, se laissant porter par le style de l'autrice qui s'étire comme ces longues journées d'été abruties de soleil. Il ne faut pas s'attendre à retrouver ce qu'on a appris sur les rites funéraires ou sur la mythologie Egyptienne, c'est une parenthèse dans la très longue histoire de l'Egypte sur la « première grande femme dont l'histoire ait gardé le nom ».



L'herbe rouge - Boris Vian
Je le sais, je me prépare, je le sens dès les premiers paragraphes, je fais abstraction, je me laisse glisser vers un monde onirique et absurde. Je ne me sens pas véritablement à l'aise au fur et à mesure que je m'enfonce dans le récit. Certaines scènes me dérangent et je me sens que relativement bien quand le protagoniste principal est finalement dans sa machine à remonter les souvenirs.



Combien de pas jusqu'à la lune - Carole Trébor
Roman documenté, où la fiction se mêle parfaitement aux faits historiques avec des personnages exemplaires dans leur comportement, leurs paroles et réflexions, où la fragilité est palpable mais la détermination plus forte que la peur. J'éprouve, lors de la découverte de ce genre de livres, de la fierté d'être dans ce nouveau monde que ces femmes ont créé par leurs larmes, leur sueur et leur cœur.



Le poney rouge - John Steinbeck
J.S. écrit des moments difficiles dans la vie d'un jeune garçon qui va comprendre les conséquences de actes de chacun. Une écriture fluide qui dévore les yeux autant que le cœur, on s'attache à cet enfant, on souffre avec lui mais un roman où il est nécessaire d'avoir une certaine maturité pour comprendre la rudesse de cette vie.




La maison de la nuit, tome 04 : Rebelle - P. C. Cast et Kristin Cast
Pas de surprise, que de rares rebondissements qui ne surprennent plus. Mais voilà, la fin est si addictive, qu'il est inenvisageable de ne pas souhaiter lire la suite où enfin, le voile est tombé et les dangers rodent, et la traque va commencer.




Anna O - Matthew Blake
Lecture loin d'être déplaisante, Anna O est un mélange maitrisé de plusieurs thrillers que j'ai déjà pu lire par le passé mais avec une maitrise parfaite du fil conducteur. L'auteur a réussi à créer une ambiance très particulière sans exagérer le sang et les actes ignobles, sans inventer une psychose. Je quitte donc ces personnages auxquels je ne me suis jamais vraiment attachés. A découvrir.



La Mare au Diable - George Sand
Un portrait de la vie de paysans entre rudesse et menu plaisir, j'ai été surprise par le ton donné dans ce roman qui est finalement assez éloigné de la rudesse de l'époque. George Sand préfère le beau et le frémissement de l'amour, les corps musclé par les durs travaux agricoles et la pauvresse angélique à la fange, la misère et les mariages arrangés pour faire grossir le domaine terrien.



Rien n'empêche le Printemps - Mélanie Mary
Un roman qui ne paie pas de mine au premier abord, mais qui est finalement bien plus profond qu'il n'y parait. Au final, c'est un coup de cœur  pour cette romance délicate qui prend son temps. Il y a tellement d'émotions contradictoires, une courbe oscillante pour atteindre le bonheur, se pardonner et encore plus difficile pardonner à ceux que l'on aime ou que l'on a aimé. Entre larmes et sourires.



Mini bilan :  3 livres papier, 4 ebooks et 2 audio-books, un équilibre plus mois respectés ce mois-ci.

Je vous souhaite à tous un très bon mois de mai à tous.

A très vite.